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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 14:28

 

 

http://explicationdemitxo.over-blog.com

 

 

L'explication

  de Mitxo.

 

2008-2013.

 

 

 

 

Introduction.   

 

Chers lecteurs, le ton et l’humour décalé de ces conversations ne devraient pas vous empêcher d’apercevoir leur contenu de vérité.  

Ne soyez pas déconcertés, lisez tous les chapitres...

 

Vas-y Mitxo, tu peux y aller, explique.   

Dans la pensée, il y a deux domaines distincts que la réflexion doit exploiter. L’un de ces domaines, regroupe l’étendue des activités mentales que nous utilisons au quotidien pour nous représenter le monde.  

Je l’appelle : la conscience animée.

Investie dès l’enfance par la raison et son contenu de parole, elle devient capable de coordonner toutes sortes d’explications pour nous permettre de devenir des individus communicatifs et sociaux. O.K. !

Une autre perception, qui n’est ni sensorielle ni raisonnable, est pourtant tout aussi nécessaire à la connaissance de la vie. Ah bon, laquelle !     

Elle est accessible par la conscience fixe. Qu’est ce que c’est que ça ?

La conscience fixe permet d’observer l’état primordial vivant. Quoi ? 

L’état primordial vivant est statiquement présent même si nous n’en sommes pas conscients. Sa contemplation ne réclame que notre conscience fixe et notre sens de l’observation. Il est à la fois pur et accompli, sa pureté primordiale signifie qu'il n'a jamais été dérangé par nos misères. Son existence, non formulable est au-delà de tout concept. 

Comment fixe t-on la conscience ?

Pour me mettre en conscience fixe, j’abandonne toutes projections et je suspends mes intimes activités de formulation.    

Les explications deviennent sans importance. Non,   

J’oublie ma consistance solide et je prends conscience que mon existence substantielle est d’une intense réalité. Ha, carrément.  

Je suis de l’amour et ma consistance substantielle prend la forme de ce que j’aime. Gloops !

Que voit-on ? 

Je vois que le monde animé est accompagné et orienté par une intention universelle impersonnelle, qui de tout évidence, cherche à se personnaliser en investissant les individus.

Dia !

C’est elle qui crée ce que je suis : un être substantiel unique et autonome. Elle oriente ma recherche pour me montrer le stade parfait. Elle irrigue ma compréhension en me demandant de laisser infiltrer son intelligence dans mes pensées. Alors là…

Elle installe son esprit de vérité au centre de mes réflexions philosophiques. 

Elle projette à travers mes rencontres une sagesse imprévisible. 

Elle me met en situation pour attirer l’attention de mes semblables. 

Elle me fait prendre plaisir à l’humilité. 

Elle règle les contentieux avec mon entourage et m’autorise à toutes les attitudes pourvu que je maintienne le contrôle nécessaire à notre accord.

Mon être est gorgé de plaisir et d’admiration. Ma conscience est saisie d’une poignante certitude. Trop cool… 

Je suis appelé à m'identifier complètement et définitivement comme acteur témoin permanent de ce phénomène.

... ?   

Si je suis convaincu par la vérité que je transporte, c’est que ma certitude est continuellement protégée, soutenue et validée par l’intention universelle.   

Mon activité principale est devenue : l’amitié universelle. Ah ouais !

L’état primordial vivant se révèle progressivement, bien avant que nous ne cherchions à le connaître. Nous en prenons conscience parce qu’il a réussi à nous ouvrir la vue. Sa contemplation est tout d’abord périodique, puis elle finit par s’installer pour créer un poste d’observation permanent. 

L’intention universelle cherche à nous investir complètement.   

On est foutus !    

L’intention universelle crée en nous l’être substantiel et s’intéresse également au programme de la raison, sans que celle-ci en sache quoi que ce soit. Elle fait tout ce qu’elle peut pour optimiser ses capacités. 

La raison libre est un outil qui doit régulièrement recevoir des mises á jour, pour éviter qu’il ne transforme les messages substantiels en caricatures grotesques.

Quand la conscience animée par la raison est suffisamment performante pour assurer une sereine stabilité dans les échanges relationnels, on observe de mieux en mieux l’instant en continu. Cela a pour résultat de concentrer la présence substantielle. C’est ouf.  

La raison est un domaine que tout le monde connaît et que tout le monde utilise quotidiennement de façon plus ou moins maîtrisée. Cette faculté de penser tient une place considérable dans notre vie, car son efficacité s’avère indispensable. 

Ce centre du raisonnement fonctionne avec un pilote automatique que nous appelons « moi »

Je n’arrive pas à y croire ! 

Si je peux décrire ou évoquer mon expérience, c’est que l’intention universelle se sert de mon réservoir d’images interprétatives. Elle le met en ordre pour déconditionner ma représentation de l’existence et me faire exprimer des formules qui facilitent l’ajustement de mes dialogues avec les autres. 

La créativité de l’être substantiel exige que des formules raisonnées soient exprimées verbalement pour servir de miroir à l’esprit de vérité qu’elles reflètent. 

Le but est de produire l’amitié universelle. 

On  ne m'a jamais dit ça !

Néanmoins, il m’est impossible de me livrer à des explications telles que celles-ci de façon directe dans mon quotidien. Ma tranquillité, celle de mes interlocuteurs, ainsi que mon efficacité de communication, sont protégées par le fait qu’ils ignorent tout de ma perception et de ma démarche. Trop zen.

L’intention universelle révèle des connaissances à ceux qui entrent dans l’état statique primordial vivant. 

Par exemple, le mystère de l’origine de la personnalité ne peut être perçu que de façon individuelle. Cette révélation secrète reste à tout jamais hors de portée de toutes les explications alors qu’elle suscite une certitude. Top secret.  

L’esprit de vérité de l’intention universelle, dans laquelle baigne la raison, renseigne continuellement sur ce qui est la meilleure manière de conduire nos relations. Trop sympa.

L’intention universelle s’occupe de tout, elle travaille à unifier la fraternité universelle. Mais elle n’y parvient pas facilement, car elle rencontre de nombreuses difficultés qui entravent et ralentissent cet accomplissement. La plupart du temps, il est difficile de savoir où se trouve notre responsabilité. Ca c’est bien vrai !

Il n’est pas possible de dire de façon théorique et généralisée ce qu’il faut faire pour se conduire en accord avec l’intention universelle. Il ne sera jamais possible de rédiger une marche à suivre, une méthode ou une notice pour agir en conformité avec l’esprit de vérité. Il faut se consacrer à entendre sur le moment les conseils d’orientation et à accepter de les suivre en dépit de toutes contrariétés environnementales. C’est chaud ça, 

S’il est rare de rencontrer des volontaires pour la conquête substantielle, c’est que dès les premières tentatives, les candidats prennent peur et abandonnent, en imaginant les insupportables transformations qu’ils vont devoir subir.

La conscience animée par la raison est facilement saturée par des monologues intérieurs solitaires et désorientés. T’as raison.

Je vois que le corps humain a deux centres de contrôle. L’un est cérébral et l’autre central. Central parce que la raison nous dit qu’il s’agit du centre de notre corps. Dans nos pensées, l’intention universelle nous atteint. La tête et le centre de notre corps sont reliés par un axe, la droiture. 

Par cet axe, l’intention universelle atteint tout ce que nos sens perçoivent. Heu...

Je vois que les êtres substantiels perçoivent quelque peu mais que leur constitution n’est pas assez rassemblée, pas assez intense, pas assez fixe, pour saisir les informations que transportent leurs semblables dans la qualité du mouvement. Lire la qualité du mouvement, c’est évaluer le statut de l’être substantiel. La qualité du mouvement ?   

La densité substantielle de l’être est équivalente à la qualité de la droiture et à la certitude de l’ensemble harmonieux du rayonnement substantiel. Il délire !

Ce que nous sommes en train de faire est pourtant le fruit d’une anticipation. Le déroulement de notre existence et l’évolution de la situation sont anticipés par une intention, l’intention universelle. Rien ne saurait lui échapper. C’est ton destin.

Etre volontaire, c’est être d’accord avec un sens ou son contraire. C’est accepter des directives après les avoir observées, puis prendre conscience pour pouvoir installer une habitude rassurante. 

Une intention inconnue nous veut, et tant que nous ne la connaissons pas, nous ne la voulons pas.  

Pratiquer la conscience fixe est la seule liberté que nous offre l’intention universelle. 

Quand même !

Chaque choix, chaque engagement, chaque décision qui déclenche l’un de nos actes, produit un rayonnement. Notre vie quotidienne réclame une grande quantité d’actions diverses qui nécessitent autant de rayonnement volontaire. Les intentions substantielles  doivent être libres, fluides et tendues. Le rayonnement volontaire ne peut se produire sans l’accord réflectif de la raison qui l’analyse et l’accepte avant de le rendre disponible. Hou la la !

Si, dans un état de conscience statique parfait, je veux quelque chose qui sert à donner aux autres de quoi nourrir leur croissance substantielle, ma pensée devient un ordre. Hyper top !

L’intention universelle fait advenir les demandes qu’elle considère comme favorables à la réalisation de la personnalité.

Autrement dit, si les désirs ne sont pas exaucés, c’est que la conscience fixe ne reflète pas parfaitement l’état statique primordial vivant. 

Le mystère réside dans le fait que, lorsque l’on est dans cet état, on n’éprouve aucun désir.    

Non !

Un « agent périphérique substantiel » coordonne notre alignement entre l’intention universelle et nos interlocuteurs. Il redresse ce qui n'est pas vrai et confirme ce qui doit l’être. Sans la tension qu'il produit en mettant en situation l'importance personnelle comparative de chacun de nous, la découverte et le choix de nouvelles possibilités de comportement ne pourraient se faire. L'opération de l'agent périphérique substantiel est indépendante de notre volonté, on ne peut que ressentir et observer ses effets. 

Là, je ne capte plus rien du tout !

Pour contempler l’état statique primordial vivant, il faut avoir enrichi l’évaluation de notre intime solitude. Il s’agit d’une expérience personnelle qui ne s’éclaire que si l’on accepte favorablement cette solitude. 

La solitude substantielle nous protège du monde animé avec douceur, paix et repos. 

L’intime solitude possède les miroirs secrets qui rendent la vie et la mort digne d’être aimées.      

Vous pouvez rallumer la lumière s.v.p. ?

Seule une vie entièrement consacrée à l’intention universelle, peut apporter la certitude de savoir de quoi il s’agit.  

T’as raison ! 

 

 

 

 

P.S. Si vous vous sentez très loin de tout cela… Si vous pensez que vous n’y arriverez jamais, ou que ces absurdités ne vous concernent pas… Vous êtes normal ! Personne ne veut y arriver. Tout le monde est loin de tout ça et tout le monde s’en fout. Mais ne vous inquiétez pas, vous allez rapidement tout oublier…

 

 


 

 


 

 

Eh, Mitxo !... Quoi ?...

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 14:26

1. Bon, je suis fou… Qu’est-ce que je dois faire ? 

Tu dois rechercher la conscience fixe. C’est tout ? Oui, Quand ? Quand tu veux. 

Comment ? A n’importe quel moment du jour ou de la nuit, arrête tout activité, rassembles-toi dans ton « intime solitude » et nettoie l’instant.

Quoi, quoi ! Je suis dans ma caisse là, je vais au boulot. Tu te gares, tu arrêtes le moteur, tu regardes en face de toi au travers du pare-brise, sans fixer ton regard. Tu t'installes en conscience fixe et tu nettoies. 

Combien de temps, parce que je suis déjà pas très en avance. Le temps n’a pas d’importance, ça peut être une minute ou dix, ou plus, c’est la démarche qui compte. 

O.K, je suis au boulot maintenant et ce n’est ni le moment ni l’endroit le plus cool.   

Tant mieux, tu prétextes que tu te rends aux toilettes et là, en quelques minutes, tu nettoies. 

Je nettoie... Je me torche là ! C’est quoi ça, se nettoyer ? 

C’est faire que pendant la recherche de la conscience fixe, tu rejettes toute préoccupation. Oui, mais le problème c’est que je suis gavé de préoccupations. Tu es préoccupé parce que tu ne regardes pas suffisamment souvent à travers le contenu vivant de la conscience fixe. 

Là, j’avoue je nage. Tout ce que tu penses est revu intérieurement par une manipulation inconnue ; quand tu pratiques assidûment la conscience fixe, tu favorise ce processus. Jamais je n’ai senti un truc pareil. C’est vrai que cela nous échappe la plupart du temps, mais avec la répétition de l’exercice, on finit par entrevoir de nouvelles façons d’envisager les situations. 

Presque tout me fait chier. Il faut du temps pour changer les réactions habituelles. Moi, c’est tout de suite que j’ai besoin d’être tranquille. 

Si tu avais commencé la pratique de la conscience fixe dans l’enfance, même sans trop le savoir, il te faudrait, malgré tout, toute la vie pour réussir à entrer dans l’état statique primordial vivant de ton plein gré. Ceux qui commencent au moment de l’adolescence, et il arrive que certains se sentent appelés par ce phénomène, ont une chance d’y arriver avec une persévérance forcenée. Mais quand des habitudes contradictoires se sont installées avec force, tenter de les changer peut devenir un jeu de massacre. 

C’est pourquoi personne ne veut entendre l’intention universelle au-delà de ce qui est convenu par la société. Ca veut dire qu’on est foutus ? Les gens évoluent à peine avec l’assaut des générations et pour l’accomplissement, oui, ils sont refaits. Ah oui, alors il y a des chances que je sois foutu moi aussi ! Oui, c’est toi qui vois.

 

2. Disons que je ne veux pas lâcher l’affaire. Alors, multiplies les tentatives de conscience fixe. 

En général, on veut me faire faire des choses que je n’ai pas envie de faire. C’est que le monde qui t’entoure voit en toi un robot asocial et non un être substantiel. Tu veux dire que c’est de ma faute ! Je veux dire qu’il y va de ta responsabilité.

Je risque de me retrouver vite isolé si je change ma présentation. Tu seras différent c’est sûr, mais tu ne peux pas savoir à l’avance ce que tu vas devenir. Ca fout la trouille ! C’est normal !

Et ma copine, qu’est ce qu’elle va dire si elle remarque mes changements. Ca va la troubler et la mettre en question également. Ca va fighter ! 

Les couples se déchirent souvent, cela tient principalement au manque de conscience fixe de part et d’autre. 

Que se passera-t-il si je me fixe régulièrement ? L’intention universelle va s’occuper de ton cas. 

Je ne veux pas perdre ma famille. Tu ne perdras rien, tu vas mettre la pagaille mais le mystère va se charger de la rendre bénéfique. J’ai des acquis que je ne veux pas lâcher. L’intention gardera les acquis opportuns et détruira les autres. 

Comment le saurai-je ? Tu le sauras en voyant les choses advenir autour de toi. Comment être sûr quand tout s’oppose autour de moi ? 

Malgré toutes les résistances produites par le fait de nos conditionnements, l’intention universelle réussit toujours à créer un peu de densité substantielle dans tous les individus. C’est à toi d’être sûr de ce que tu es. Je frôle l’orgueil là.

L’orgueil n’atteint que ceux qui ignorent l’intention universelle. Il faut y croire ? Non, il faut être sûr. On n’est jamais sûr de rien. On est sûr de découvrir que notre être substantiel est d’une intense réalité si l’on se consacre à la pratique de la conscience fixe. 

Et l’état statique primordial vivant, c’est pour quand ? Pour certains, c’est une connaissance qui va les envahir en un rien de temps, ou pour un laps de temps. Pour d’autres, il faudra insister toute une vie pour pouvoir enfin pénétrer ce secret. 

C’est un chantier pharaonique ! Oui,... Il faut être carrément ouf pour se lancer dans une pareille aventure !  Oui,... On risque de se faire péter le citron.  Oui,...  Parles moi du nettoyage de la tête. Se mettre en conscience fixe, c’est se mettre en observation sans sujet. Ca y est, je suis de nouveau dépassé. Quand la volonté met la conscience en observation sans sujet, un sentiment de pureté vient immédiatement à l’esprit. 

Je n’y arrive pas, dès que j’essaye, les images de mes diverses activités journalières s’imposent d’elles-mêmes avec force. Je fais un effort de mulet pour les repousser et ce qui arrive alors est pire que ce que je vivais auparavant. 

Manque de pratique. 

Je n’ai pas que ça à faire ! 

Une minute dans la voiture, une minute aux toilettes, quelques tentatives en marchant seul, d’autres en s’asseyant sur un banc ou en se retirant dans la nature. La répétition volontaire et confiante de cette nouvelle habitude va favoriser le type d’information que l’intention universelle a besoin d’imprimer. 

C’est presque facile quand on le dit. C’est facile. Alors pourquoi personne ne le fait ? 

Je ne sais pas… Aarh ! 

  

3. Est-ce que je suis un égoïste ? Oui, 

Tu veux dire que je fais d’abord ce qui m’arrange ? Oui,... Ce que je fais, je le fais pour que tout aille bien. 

Non, tu le fais pour te rassurer. Si je suis rassuré, je peux être sûr de moi et je n’emmerde pas les autres. Etre sûr de soi est la première chose qu’il faut apprendre à présenter aux autres même si cela peut en déranger certains. Qui est dans la vérité alors ? Il est impératif d’être convaincu de sa constitution substantielle quand on communique avec une personne. La vérité n’a pas besoin d’être défendue par des raisonnements concluants. 

L’amitié universelle, c’est quoi ? C’est une attitude au moment d’une rencontre. Je rencontre beaucoup de cons, alors qu’est-ce que je fais ? Montres-toi rayonnant et ne défends jamais ton point de vue. Je n’aime pas qu’on m’infériorise. Fais comme si tu acceptais de perdre. Ca fait mal aux couilles ça ! Dans ce cas tu es couvert par l’assurance vie de l’intention.

Qu’est-ce que je fais pour être reconnu ? Rien, se montrer amical c’est présenter de l’ouverture et rassurer l’autre. Tu veux que je devienne un gentil médiocre ? C’est l’intention qui crée en nous une notion d’humilité que nous sommes incapables d’imiter. Ca, j’ai du mal. 

L’humilité est un plaisir, c’est une récompense que l’intention universelle offre à tous ceux qui respectent sa présence. 

Tous ces trucs universels, ce n’est pas possible, on n’est pas tous pareils. Universel veut dire qui s’intéresse à tous avec le même soin. Ce n’est pas ce que l’on voit quand on regarde le bordel de la planète. L’intention fait plus que ce qu’elle peut. Et la souffrance, pourquoi ?  

Je ne sais pas. Je vois que l’intention universelle ne cherche pas à l’éliminer. C’est incompréhensible !  Oui,...

Notre seul pouvoir, notre seule liberté, c’est de faire de la conscience fixe ? 

Oui, 

Une force en moi fait tout ce qu’elle peut pour ne pas que ça arrive. 

Une force en toi fait tout ce qu’elle peut pour que cela arrive. Ca s’oppose et ça s’annule. Manque de persévérance. Ca use. C’est le contrôle du confort qui use. On est bien obligé de contrôler la situation. On s’use à vouloir contrôler ce qui arrange notre tranquillité en le faisant passer pour du service. 

C’est quoi, le service ? Le service consiste à favoriser la découverte de l’intention universelle dans notre entourage. Comment on fait ça ? En pratiquant tout d’abord la conscience fixe, ensuite, l’intention universelle installe en nous des configurations favorables à sa réussite. Nous trouvons cela super et nous l’appliquons. A force, on finit par entrer vivant dans l’état statique primordial, je parie ? Si tu le fais, t’as gagné. Ha ha ha ! 

 

4. C’est quoi l’être substantiel ? C’est soi-même. Moi-même, c’est faire ce que je veux, quand je veux et où je veux. C’est tout à fait ça. 

La consistance substantielle, je veux dire ? On ne peut pas l’expliquer, ni la décrire, mais on peut l’utiliser. Tu veux dire que tant que je ne m’en servirai pas, je ne saurai pas de quoi il s’agit ? Tout à fait. Tu dis que tout le monde en possède un peu, alors pourquoi personne ne s’en rend compte ? Pourquoi personne ne s’en sert puisque c’est merveilleux ? 

Tout le monde se sert du peu qu’il a. Comment en avoir plus ? En accumulant les moments de conscience fixe. On tourne autour du pot, mais on ne voit pas ce qu’il y a dedans.

Quand le pot est vide, on est dedans. 

Est-ce que l’on est du vide ? Non, Est-ce qu’on est du rien ? Non, Est-ce qu’on est du silence ? Non, On est quoi alors ? On est de l’amour. L’amour a une consistance ? Oui, une mystérieuse consistance. L’acier est un métal, la chair un tissu cellulaire et l’amour une dimension non identifiée scientifiquement.

Tu me traites de pilote automatique, de mouton c’est ça ? C’est ça.

Je n’y crois pas, ce n’est pas possible. Je fais ce que je veux, ça veux dire que je fais le con si je veux ! Exactement. Je capte plus là.

Le rayonnement de fibres de volonté, ça m’intéresse. Ca ne m’étonne pas. Je n’ai jamais remarqué un truc pareil. Les animaux le remarquent, les petits enfants le remarquent et les personnes en période de difficultés aussi. Qu’est-ce qu’ils voient ? Ils voient de la certitude, de la détermination ou de la volonté inflexible calmement installée. 

Mais est-ce qu’ils voient des lumières blanches tendues ? 

Oui, 

Tu te fous de ma gueule ! 

Oui, 

Jamais entendu parler d’un truc aussi ouf. Une fois qu’ils ont été témoins du phénomène, les gens concernés le transforment en conneries ou l’enferment dans l’oubli. Pourquoi font-ils ça ? Parce que c’est terrifiant et qu’ils préfèrent s’en tenir au pilotage automatique. Est-ce que j’ai des fibres blanches qui me sortent par tous les pores ? Des fibres non, mais un rayonnement oui. Comment puis-je l’utiliser ? En maintenant ton intention.

ET alors… Tout d’abord tu vas remarquer que les gens se tiennent à distance en face de toi. Ensuite tu verras qu’ils deviennent effervescents. Et alors… Si tes fibres sont en ordre et en tension, un courant va s’échapper de la région abdominale de ton corps et engager une épreuve de force pour que le rayonnement de l’autre s’aligne sur le tien. Pourquoi ? 

Parce que le rayonnement des personnes est entortillé par le doute, alors que celui de quelqu’un qui fait l’intention universelle, n’est pas dérangé. C’est injuste. Oui. Comment accepter l’injustice ? On ne doit pas l’accepter. Il faut se battre pour que le monde change. Il faut que le monde nous change. On n’y arrivera jamais. Nous non, mais l’intention universelle oui. Comment accepter l’injustice sans la combattre. En pratiquant la conscience fixe en dépit de nos frustrations.

 

5. Tu dis que l’intention universelle tripote notre raison. C’est presque ça. Sans qu’on s’en aperçoive. Oui, oui. On n’y voit que du feu. L’intention a dirigé le programme de la raison dès que l’homme a su parler. C’est quand même l’homme qui a inventé le langage. C’est l’intention universelle qui cherche à mettre en place l’humanité raisonnable unifiée. Ce n’est pas demain la veille. 

On est encore dans le primaire. Ils sont tous en guerre et tous ils ont raison. La liberté de pensée se construit en opposant des raisonnements contradictoires. Qui va gagner ? Ceux dont la conscience fixe sera la plus apte à permettre l’entrée dans l’état statique primordial vivant.

 

6. Tu reviens sur ce sujet, on peut en parler ? Pourquoi pas. C’est un truc de défoncé de la tête ça ! Certainement pas ! Ca y ressemble. J’ai souvent entendu des histoires de défoncés, mais aucun des narrateurs que j’ai rencontré n’était substantiellement rempli. Ils ont peut-être eu une expérience passagère et après plus rien. 

Si quelqu’un a une expérience passagère dans ce domaine, c’est qu’il contient des capacités qui ont été installées préalablement par l’intention universelle ; et quand on fait partie de ces heureux bénéficiaires, on pratique spontanément l’amitié universelle, donc pas besoin de se fracasser.

Alors pourquoi les drogues sont-elles tant recherchées ? Parce que ça y ressemble. Les drogues paralysent les activités de la raison, ça ressemble à  l’orientation volontaire de la conscience fixe. Et alors ? Les fonctions paralysées ne peuvent pas suivre. Suivre quoi ? Suivre le programme de l’intelligence. L’intelligence ou le stade parfait, ce n’est pas un peu prétentieux ça ? Non, sauf si nous avons la prétention de nous les attribuer.

Un bon nombre de tes explications me paraissent inaccessibles. Elles le sont. Alors à quoi elles servent ? A déranger. Il y a tant de choses qui me dérangent. Range-les ! Je ne sais jamais par où commencer. Commence par la conscience fixe. C’est trop dur. Alors accepte tes limites. Personne ne peut faire ça. Tout le monde le fait. Comment ? Les gens se résignent et donnent le cap à leur pilote automatique. Ils abandonnent… Ils oublient.

 

7. Il faut être mystique pour penser comme tu dis. Je ne sais pas ce que c’est que d’être mystique. C’est de la spiritualité New âge alors. Le futur nous le dira. La contemplation, c’est religieux, ça. Contempler, c’est observer sans a priori. Les contemplatifs sont souvent représentés en extase. Ils s’abandonnent probablement à l’émotion et aux sentiments. On est tous émotifs et sentimentaux. Oui, mais l’intention universelle ne l’est pas.

Tu n’as pas peur de te faire massacrer en disant des choses pareilles ? Si tu utilise les révélations de l’intention universelle, certaines de tes convictions risquent de se faire massacrer. Si tu ne les utilises pas, tu vas te faire massacrer comme un innocent otage du conformisme. 

On est cuit de partout alors ? Exactement. 

On dirait que les gens font n’importe quoi. C’est parce qu’ils sont poursuivis par la justice. Ils sont rattrapés par l’injustice oui. L’intention universelle ne les lâche pas, ils sont en garde à vue. Ils sont mis en examen mais laissés en liberté surveillée. Ils sont condamnés ? Jamais. Ah, voilà pourquoi ils continuent à faire des conneries. 

C’est pour qu’ils comprennent d’où viennent la souffrance et l’injustice. C’est malin ! C’est le seul moyen.

 

8. Ca me fait penser à ton histoire incroyable d’agent périphérique substantiel. C’est vrai, c’est incroyable. Ce sont des extra-terrestres ou quoi ? Oui et non. Tu rigoles ! Il vaut mieux en rire. On raconte tellement d’absurdités à ce sujet. C’est bien vrai.

Est-ce qu’ils viennent d’ailleurs ? Non, non, ils sont d’ici. Pourquoi ne se montrent-ils pas, tout simplement ? Nous le leur interdisons. Tu déconnes ! 

Nous les ressentons, mais notre perception substantielle est si peu développée, que nous préférons les ignorer. Ils font pourtant leur boulot et c’est bien ça qui nous tourmente. Vas-y, raconte. Ils s’appuient sur l’importance comparative substantielle de nos rencontres, pour éveiller en nous des approches sociales différentes. Bon, on met sur pause, O K ! L’intention universelle nous travaille intérieurement et l’agent périphérique produit un effet supplémentaire. Ca suffit, je bogue ! Il est très important de ne pas les confondre. Assez, assez !   

 

9. C’est quoi la sagesse ? C’est un vieux truc qui turlupine l’humanité depuis longtemps. Qui est sage et qui ne l’est pas ? Personne ne devient sage. Comment ça ? Ca ne sert à rien. Quand même pas ! La sagesse peut être un état d’esprit, mais elle ne peut pas s’enseigner. Ah oui ! Et la vérité ? La vérité peut être un état d’esprit, mais elle ne peut pas s’enseigner non plus.

Mais à quoi sert la philo alors ? A réfléchir. Pour quoi faire ? Pour que l’esprit de vérité se reflète.

Que se passe-t-il ? Nous disons « Ah oui, c’est mieux comme ça ! » Et après ? On fait pour le mieux jusqu’à ce qu’on nous présente mieux. C’est de mieux en mieux ! Pas toujours. Parfois on trouve que c’est mieux quand ça nous arrange. Donne-moi un exemple. Ca nous arrange quand on sait qu’on pourra conduire l’affaire en pilotage automatique. C’est dingue. C’est désopilant. C’est à pleurer. C’est déconcertant.

J’éprouve un sentiment écrasant de solitude en t’écoutant. Normal. Ce n’est pas très sympa la solitude. Pour certains la solitude est un drame, ceux qui ne peuvent pas passer un seul instant sans compagnie. Ce sont les égoïstes qui se retrouvent seuls.

Pour d’autres, l’intime solitude est comme une crèche où est né l’enfant substantiel que nous sommes ; autour de lui, les ânes et les bœufs soufflent et le réchauffent sans le savoir. Très joli. Merci. C’est quoi un égoïste ? C’est quelqu’un qui recherche ce qui l’arrange et ensuite, dicte ses conditions à son entourage. 

C’est un enfoiré de base. Un pur. Tout le monde le fait. Oui, presque. 

Quand on est pris dans un phénomène de groupe, on n’en sort pas. Difficilement. Y a-t-il des groupes meilleurs que d’autres ? 

Il n’y a pas encore de véritables groupes I.U des groupes de l’intention universelle. S’il y en avait, ils feraient quoi ? Personne ne le sait. Ce n’est pas demain la veille ! Ca viendra. 

IL y a des groupes qui tentent de faire quelque chose pour l’humanité. C’est bien. D’un autre côté, il y a des groupes qui se gavent au détriment de la collectivité. C’est mal.

Qu’est-ce qu’il faut faire ? Il faut faire de son mieux pour se mettre en conscience fixe. 

Il faut manifester, dénoncer, tout en portant secours. C’est ce qu’on fait de mieux quand on ne peut pas mieux faire. Quoi, l’intention universelle s’occupe de tout, c’est ça ! C’est ce que je vois. Elle en met du temps. L’affaire est énorme, les aboutissements sont gigantesques, la vie a une vitesse de croisière naturelle et efficace. Ouais ! Et pendant ce temps-là, on crève. Pendant ce temps-là, on participe à l’opération. Génial ! Génial…

 

10. Ca ne te fait pas chier, toi, de voir toutes ces galères ? Ca me désole.  

Tu as de la chance de prendre la vie de cette façon, mais si tu étais né parmi les défavorisés ! J’y suis né, c’est pour ça que j’ai eu la chance d’observer très tôt la différence entre l’amitié universelle et la complicité hautaine. Tu veux dire que les nul sont plus clairvoyants que les éduqués ? Ceux qui sont remplis de définitions du monde sont les plus encombrés. Il faut simplifier pour recevoir l’intention universelle et l’orgueil culturel ne le désire pas. 

L’œil des paumés est-il plus juste que celui des affranchis ? L’œil des égarés est révolté parce qu’il manque de reconnaissance. On a tous besoin de reconnaissance. Evidemment ! Comment l’obtenir ? En reconnaissant la valeur des autres. Les autres ne me reconnaissent pas. C’est normal. Comment ça ? Ca ne marche que dans un sens. Tu me fais un dessin ? Si on sait reconnaître les autres, sans les jalouser, l’intention universelle nous témoigne son approbation.

Qu’est ce qu’on gagne ? Du plaisir, de l’assurance, de la conviction etc. Du plaisir, voilà ce qu’il me faut. La source du plaisir se trouve dans l’état statique primordial vivant. Ah oui, le truc que je ne connaîtrai jamais…

Le temps passe, on prend de l’âge, on se fatigue et on s’use physiquement. C’est inévitable. C’est injuste, on n’a pas assez de temps et on crève comme des bêtes. Il faut accepter l’érosion. C’est dégueulasse. Il faut déployer l’être substantiel le plus vite possible, avant que l’usure ne nous rende infirme. L’intention universelle cherche à nous foutre la trouille ? Elle nous veut vigilants et participatifs.

Si je pratique sérieusement la conscience fixe, que va-t-il se passer ? Tu ne vas pas le faire. Qu’est ce que tu en sais ! Ton intention n’est basée que sur la curiosité. Et si je suis sincère ? Si tu es sincère, c’est que l’intention universelle a réussi à t’investir, donc tu n’as pas besoin de poser cette question. Ne dis-tu pas que l’intention universelle a réussi un minimum d’installation dans chacun de nous ? Oui, un minimum garanti. Je peux m’en servir. Tu en profites mais tu ne l’exploites pas. 

Qu’est-ce qui va m’arriver ? Maintenant que tu as posé des questions et que tu as entendu tout ce que j’ai dit, tu seras tourmenté pour le restant de tes jours. Tu dis que de toute manière je vais tout oublier ! C’est vrai, mais il restera toujours au fond de toi un sentiment de peine, qui se réveillera par moments pour te tourmenter. Et si j’exploite le filon ? Attends-toi à être tourmenté. C’est satanique. Non, c’est humain.

Ca me fait penser que sur l’ensemble d’une vie, tout le monde profite d’un peu d’accomplissement. C’est ce que je vois. On peut s’en contenter. Oui, Alors pas de problème, il n’y a qu’à laisser faire. Laisse faire la conscience fixe. Ca demande un effort et je ne sais pas comment provoquer le déclic. Je crains que ce ne soit un boulot supplémentaire que je ne pourrai pas assurer. Rien que d’y penser, ça me fatigue. De ne pas y penser est encore plus fatigant. J’ai sommeil. O.K, salut, à plus.

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 14:25

11. Ca m’a fait du bien notre petite conversation. Après ça, plusieurs grandes questions me sont venues à l’esprit. Je me suis dit, par exemple, que j’allais t’interroger sur ce que les savants appellent le big boom. Tu veux parler du big bang. Oui, le moment où tout a commencé. 

Une intention universelle est nécessairement à l’origine du phénomène. Je me doutais bien que tu dirais ça. Et alors ? Ca voudrait dire que tout ce qui existe a été planifié a l’avance. Obligatoirement. Une intention a tout fait péter ! Dans un premier temps oui, ensuite elle a attendu que ça se calme. 

Sur quoi a-t-elle gratté l’allumette ? Elle a exercé sa triangularité originelle  personnelle. Qu’est ce que tu racontes, ce mot n’est même pas dans le dictionnaire. Disons qu’elle a eu ce pouvoir d’elle-même. Et ça c’est calmé comment ?

La matière des planètes s’est stabilisée. Et après ? Elle est intervenue à nouveau pour semer la vie en se servant de la chimie produite par la rencontre de certaines particules élémentaires. 

Les chercheurs disent que ça se fait tout seul, et toi qu’est ce que tu en dis ? C’est même grave chelou ce micmac personnel impersonnel. 

Une intention est toujours d’origine personnelle, mais celle qui apparaît à la surface du monde doit se dépersonnaliser pour offrir son pouvoir à la créativité des êtres substantiels personnels. Où as-tu été pêcher un truc pareil ? Ca se révèle comme ça dans l’état statique primordial vivant. Je n’y comprends rien. Tu n’as qu’à aller voir ! 

Ca voudrait dire que depuis la vie amibienne, toute l’évolution des espèces n’a eu d’orientation que celle de parvenir à l’humain. Tu n’as qu’à te contenter de savoir que l’intention universelle cherche à se réaliser personnellement dans l’être substantiel que nous sommes. Pratique la conscience fixe et les révélations dont tu as besoin se déposeront naturellement sous le regard de ton être substantiel.

       

12. Je peux te tendre un gros piège ? Vas-y ! Que devient l’être substantiel après la mort physique, que devient son évolution ? Nous n’en savons rien pour le moment, mais il doit certainement en avoir une. Ca ne te fait pas chier ma question ? L’assurance vie que j’ai contractée avec l’intention universelle me couvre jusqu’à mon dernier souffle. En l’observant attentivement, j’ai découvert un petit alinéa qui dit ceci : pour la suite, ne t’inquiètes pas. C’est tout ? C’est tout. Il y a une suite alors. Forcément.

Une autre grosse question, l’être substantiel a-t-il un corps ? Un corps substantiel oui. Ce n’est pas un sujet qui fâche ça ? Quelque fois oui ! Ne vas-tu pas me donner une définition de plus, qui va alourdir le paquet d’inepties qui a déjà été formulé jusqu’à ce jour ? Je peux dire que ceux qui en prennent conscience savent de quoi il s’agit et évitent d’employer un langage emprunté pour en parler. Nous sommes en pleine évolution. Oui, celle de notre être substantiel. 

 

13. Mais dis-moi, Mitxo, je ne te vois jamais en position de réception spirituelle. Je pratique la double observation en continue. 

Qu’est-ce que c’est que ça ? Pendant que je circule dans ma vie active, je perçois l’environnement physique avec mes sens. Simultanément, je ressens la dynamique substantielle interactive. Faut-il faire des exercices particuliers pour s’entraîner ? Je n’en ai jamais éprouvé la nécessité. 

Même pour maintenir la conscience fixe ? 

Par moments je suis seul, et sans activité. A ce moment-là, je me désintéresse des considérations du monde et j’observe l’état statique primordial vivant dans lequel il baigne. Ensuite, quand je retourne en relation, mon sens de l’observation reste vigilant et ma présence substantielle fonctionne naturellement. 

N’y a-t-il pas de positions plus favorables que d’autres ? Si, la position à l’aise. Faut-il prier pour recevoir l’inspiration ? On ne peut rien demander à l’intention universelle, on ne peut que reconnaître ce qu’elle a déjà mis en place. Tu ne demande jamais rien à personne ? Je fouille ce que j’ai en stock.

J’ai le sentiment qu’il est très difficile de prendre le train en marche. Si on a raté un train, il faut prendre le suivant. A qui faut-il faire confiance ? Au premier venu. Ce sera probablement un paumé comme moi. Les gens sans prétention transportent sans le savoir des renseignements opportuns. 

Il me faudrait plutôt un guide expérimenté pour me conseiller. Tu ne l’écouterais pas. Personne ne s’intéresse à moi. Tout le monde s’intéresse à toi. Tout le monde s’en fout. Les gens sont assoiffés d’amitié. Moi aussi ! Tu partages de l’amitié localement, mais tu paniques devant l’étranger. 

Pourquoi l’amitié doit-elle être universelle ? Pour ne rejeter personne. Comment être pote avec des gens complètement différents ? Des gens qui vivent une autre culture par exemple ? 

Il y a une façon de se présenter en face d’un étranger. Laquelle ? Il doit constater que tu lui fais confiance, tu ne t’inquiètes pas de ses habitudes, tu es réceptif à l’humour, tu ne crains pas d’exposer ta différence et les échanges de points de vue ne sont pas aussi importants que la complicité substantielle. 

 

14. T’as voyagé, Mitxo ? Il faut se déplacer dans toutes les cultures et découvrir ce que l’intention universelle est obligée de faire pour pénétrer les individus les plus divers. Elle fait des trucs bizarres... Les apparences sont souvent trompeuses. Les gens s’imposent des coutumes aliénantes. Ils s’imposent des marques de reconnaissance pour ne pas perdre ce qu’ils ont acquis. Ils s’accrochent à leurs rituels et ne les lâcheraient à aucun prix. Ils attendent d’être subjugués par de nouvelles manifestations de l’intention universelle. Ils attendent de se faire éliminer oui ! Tout ce qui ne correspond pas au dessein de l’intention universelle sera détruit. Ca ressemble à de la boucherie. Les résultats sont souvent déplorables. C’est du gâchis… C’est fâcheux… C’est malheureux… C’est affligeant…

 

15. J’ai un autre sujet qui fâche. Vas-y. Le sexe. Qu’est ce qui te chagrine ? Je vois ça comme une source d’embrouilles. L’intention universelle est la merveille du monde et son installation de la sexualité dans le programme de la vie est une expression sublime de son génie.

D’un côté je reconnais que c’est super, mais je constate un autre aspect qui nous rend malades. J’ai l’impression que l’on peut faire ce que l’on veut et en même temps je suis tourmenté par des tabous. Lesquels ? Ceux de toute l’humanité qui se croit jugée par la morale religieuse. 

L’au-delà est incapable de juger la sexualité des hommes. T’es sûr ? Oui, pour la bonne raison que le spectacle où se déroule la sexualité humaine ressemble plus à une piste de cirque qu’à la salle d’audience d’un tribunal de justice. Tu veux dire que ce n’est pas sérieux. 

C'est-à-dire qu’en voyant le jeu des acteurs, les observateurs périphériques sont tellement torturés de rires qu’ils ne peuvent pas émettre le moindre avis. 

Tu trouves ça drôle ? IL faut bien reconnaître qu’au regard de l’importance dramatique que nous attribuons à la sexualité, il y a de quoi être franchement désolé et il vaut mieux en rire. Et le plaisir ? Le sens du beau a vu le jour grâce à la sexualité, le sens du plaisir faisait partie du cadeau. C’est pour nous forcer à chercher l’origine des choses qu’il y a judicieusement été placé. 

L’état statique primordial vivant contient le comble du plaisir, il est également le lieu où le beau monte sur son trône. Et l’amour dans tout ça ? L’amour substantiellement vécu, procure des satisfactions qui vont bien au-delà de la définition généralement partagée par les heureux bénéficiaires de la sexualité. Et toi, comment vis-tu la sexualité ? J’ai choisi la fidélité conjugale et le secret de l’intimité du couple.

 

16. Bon, je vois que je n’en tirerai rien de plus, alors parlons de la peur. Pourquoi les gens sont-ils morts de trouille à l’idée de faire une démarche spirituelle ? Parce qu’ils se sentent menacés. Pourquoi l’intention universelle provoque-t-elle la crainte ? La peur aiguise notre attention. Si elle doit nous paralyser, ce n’est même pas la peine. Surmonter la peur est un premier test. 

Est-on recalé si on n’a pas la moyenne ? Non, il faut aller aux repêches. On a droit à combien d’essais ? On peut recommencer autant de fois que l’on veut. Et si on n’a pas le niveau, est ce que l’intention nous attend ? Oui, elle attend que l’on meure. Ca veut dire qu’on est vraiment des trouillards. Ca veut dire que l’on est vite découragé. On se laisse aller comme des malades. C’est la peur d’être remarqué. C’est de la timidité ? Oui,

 

17. L’orgueil n’a-t-il pas un aspect positif dans le sens où il projette l’individu vers quelque chose de plus grand à dépasser ? Il le projette vers un grand mur sur lequel il va s’écraser. Un peu d’orgueil peut apporter de l’amour-propre, de la fierté, de l’assurance. 

L’orgueil précède la guerre. Pourquoi ? L’orgueil sélectionne puis divise, sans souci de l’intention universelle. Ce n’est pas ce que disent nos dirigeants. Les orgueilleux ne se voient pas, car ils n’ont ni miroir ni reflet. 

Peut-on éviter la guerre ? On peut apprendre à ne pas la faire. Si quelqu’un nous veut la guerre que doit-on faire ? Il faut parlementer. Mais si on est agressé sans raison. Il faut se défendre. Donc, faire la guerre. Un pays peut faire la guerre, puisqu’il contient de nombreuses raisons plus où moins valables. Un homme qui a unifié et fluidifié sa raison, grâce au recours de l’intention universelle, ne présente plus d’affront qui mérite d’être attaqué. Et s’il est malgré tout attaqué par injustice, l’intention universelle trouvera pour lui une solution adaptée. Il peut mourir ? Oui, éventuellement ! 

 

18. J’aurais encore une question délicate. Un sujet qui me paraît être à l’origine de la plus grande confusion humanitaire de ces derniers millénaires. 

Il s’agit de l’emploie multiple du mot Dieu. Qu’est ce que t’en dis ? 

L’intention universelle nous a confié le langage. Les hommes proposent des mots et l’esprit de vérité leur donne une valeur. L’être substantiel de l’humanité actuelle est encore un enfant qui ne peut pas utiliser de concepts adultes. L’intention universelle tolère l’utilisation du langage religieux qui est une réplique caricaturale, infantilisée et miniaturisée de son approche formulée, pour que nous puissions simuler de façon ludique ce qui devra être vécu plus tard avec maturité. 

C’est un peu comme si des enfants livrés à eux-mêmes jouaient avec des allumettes dans un dépôt de carburant désaffecté. L’intention universelle maîtrise la situation. Et si, à cause de leurs idées jalousement défendues et obstinément opposées, ils faisaient péter la planète. C’est impossible. C’est toi qui le dis ! C’est clairement démontré dans l’état statique primordial vivant. Et si je veux en avoir la confirmation, je n’ai plus qu’à pratiquer la conscience fixe comme un malade ? Tout à fait ! 

 

19. Tu compares le monde à une nurserie. Nous sommes constamment soumis à des examens probatoires pour pouvoir accéder aux classes supérieures d’une école primaire commune. Pourquoi les peuples ne produisent-ils pas une culture de la conscience fixe ? Ils s’y efforcent. Moi je vois plusieurs écoles qui se tournent le dos. Pour le moment ce sont des écoles privées, elles seront obligées d'uniformiser leurs diplômes universellement et c’est l’intention qui en sera le législateur. L’Occident croit au père Noël pendant que l’Orient aspire à la réincarnation. Le père Noël est un placebo. Développe. 

Le père Noël est un remède qui est sorti de la longue et froide nuit nordique pour mettre un peu de chaleur artificielle sur les ténèbres de l’absurdité religieuse. Pas mal, t’as des grosses gifles aussi pour la réincarnation ? Le concept de réincarnation est le fleuron idéologique d’un mensonge collectif.

Est-ce que l’on est tous des gros menteurs ? Oui, Comment est-ce possible ? Le mensonge que l’on s’impose personnellement est un stratagème indispensable pour supporter la médiocrité sans devenir fou. Tu veux dire que la sincérité des gens est carrément douteuse. La sincérité repose sur un consensus social, elle s’appuie sans le savoir sur des antécédents instables. Le marécage des idéologies mondiales… Se raconter des histoires faciles à croire fait le régal des enfants, de même que la tranquillité des plus grands.

 

20. Tu opposes la conscience animée à la conscience fixe, qu’est-ce que tu veux dire par là ? Je veux dire que la conscience de tout un chacun est continuellement en activité. On pédale dans la choucroute, c’est ça ? Il n’est pas exagéré de comparer l’activité mentale à celle d’un écureuil en cage, à la différence que l’animal s’immobilise et se repose fréquemment, tandis que l’animation de la conscience humaine ne connaît pas la pause. On se fait du cinoche en permanence.  

Prenons un individu au hasard dans la rue. Jour et nuit, il ne se passe pas un seul instant où son questionnement imaginaire ne fonctionne pas. Même pendant ses conversations avec des amis, il projette un scénario qu’il analyse simultanément sans s’en rendre compte. C’est vrai qu’on est bizarre ! Nous faisons plusieurs choses en même temps. Nous parlons à l’autre, nous l’écoutons, nous évaluons ce qui est soulevé tout en se repassant des scènes passées et en construisant des scènes futures. Nous pouvons faire cela dans la même seconde et l’esprit de vérité doit en plus servir de référence qualitative. 

Oui, mais c’est ça penser ! Etre capable de bénéficier de la liberté d’une conscience fixe est un privilège que peu de gens s’accordent. Le mec là, dans la rue, que pourrait-il faire ? C’est très encombrant pour l’esprit de poursuivre une carrière d’enrichissement du confort. Il faut se donner les moyens d’aménager sa vie de telle sorte que l’on puisse protéger des moments d’intime solitude. On ne peut pas toujours faire ça quand on veut. Dès que l’on commence à s’imposer des tentatives de conscience fixe, l’intention universelle s’en mêle et nous sommes rapidement et mystérieusement assaillis de nouvelles propositions de comportement. Que l’on s’empresse de rejeter, n’est-ce pas ? Il faut se consacrer principalement à cette recherche pour espérer en bénéficier.

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 14:23

21. Mitxo ? Quoi ?

J’ai parlé de nos conversations avec ma copine, elle aimerait te questionner personnellement en tant que femme, c’est pourquoi je te l’ai amenée. Bien venue.

Bonjour. Puis-je te demander si cela fait une différence d’aborder ces questions d’un point de vue féminin ? Oui, ça le fait. Ah, ça me fait plaisir de te l’entendre dire ! Mais qu’est-ce que tu connais toi, de la perception et de l’analyse féminine ? 

Pour nourrir la croissance de ma nature substantielle, je me suis beaucoup inspiré de la sensibilité des femmes. La condition féminine de l’humanité me semble dévalorisée par un pouvoir illégitime et excessif que l’homme s’est attribué par la force. Mais non, mais non ! Le rôle féminin a été considérable pour la civilisation. 

Ca n’a pas été reconnu dans l’Histoire. L’Histoire a été raconté par des hommes qui se souciaient principalement de leur importance masculine. 

La femme a longtemps été reléguée à un emploi domestique. C’est là qu’elle a pu exercer sa meilleure influence. Elle n’était considérée que sexuellement pour des satisfactions d’orgueil masculin. Grâce à elle, celui-ci se prenait régulièrement les bonnes raclées mentales dont il avait besoin. 

Il est rare d’entendre des histoires où les femmes auraient eu une place importante dans l’application de la sagesse. L’esprit de sagesse prend son origine dans le féminin. Ce doit être pour cela que l’humanité masculine en est si dépourvue. 

L’esprit de vérité exerce plus aisément son ministère sous une impulsion masculine. Le résultat est encore pire. Tant que les deux esprits ne s’équilibrent pas, ils s’annulent. Que devrait faire la femme aujourd’hui ? Pratiquer assidument la conscience fixe. N’est-elle pas défavorisée socialement par son statut de mère ? Bien au contraire, c’est son point fort pour faire changer la société.

Où va-t-elle trouver du soutien ? L’état statique primordial vivant contient toutes les informations dont ont besoin les hommes et les femmes pour trouver leur voie personnelle. Et notre corps substantiel, il est quoi ? Il est à la fois, masculin et féminin. Il est hermaphrodite ! Il ne se bâtit pas avec des éléments cellulaires. Nous le construisons à volonté, en en prenant conscience avec les plans de l’intention universelle. Et l’intention universelle, elle est quoi ? 

Elle n’est ni masculine ni féminine.  

Comment arrêter la cavalcade infernale de la raison ? Pour que la conscience soit en mesure de libérer l’instant de toutes préoccupations, il faut avoir vécu avec satisfaction sous le régime de l’amitié universelle. Entre elles, les filles ne s’aiment pas. L’esprit féminin n’a pas pour vocation de se réaliser en groupe. Ce n’est qu’à l’apparition de véritables groupes mixtes, formés par la recherche partagée de l’intention universelle, que les femmes exerceront un pouvoir approprié. C’est pour quand ce futur de rêve ? Quand l’intention universelle trouvera les moyens de le réaliser.

Regardez, toi et toi, vous me questionnez au sujet de l’intention universelle, nous sommes trois… Nous formons déjà un groupe. Le premier groupe I.U. de tous les temps, waouh ! Trop fort ! C’est comme ça qu’émergent les nouveaux chercheurs. A quoi les reconnaît-on ?

Ils se reconnaissent entre eux.

 

22. Mon cher Mitxo, ma copine et moi-même, les premiers pingouins de l’intention universelle, nous avons fait quelques tentatives pour rendre notre conscience moins animée. Cool. 

Nous sommes déjà en mesure d’en constater les premiers effets. Super.  

Nous ne savons pas pourquoi, mais alors que nous n’avons rien laissé paraître de nos nouvelles réflexions, notre entourage s’est étrangement modifié… Voilà le résultat ! 

Pas possible !  

C’est à croire qu’ils sont au courant de quelque chose et ça les perturbe drôlement.

Ha oui ! 

Nous ne nous rendons pas compte du changement que l’on impose aux autres. On dirait qu’ils ont perdu nos repères. Ils deviennent fuyants, ils parlent de nous en aparté et certains nous craignent même. 

Ils pensent peut-être que vous êtes entrés dans une secte ! C’est affreux ! Laissez les gens assumer leur ignorance et ils vous laisseront en paix. Mais ce sont nos plus proches, ceux que nous avons l’habitude d’aimer. Est-ce qu’ils imaginent que nous faisons quelque chose de répréhensible ? 

Je vous trouve bizarres moi aussi... Nous n’avons parlé à personne de nos conversations, mais il est vrai que depuis que nous les avons eues, nous avons moins de plaisir à faire toutes les conneries que nous faisions auparavant avec nos amis. Je pense que c’est ça qu’ils vous reprochent. Qu’est ce qu’il faut faire ? Il faudra vous y habituer. Avec le temps, vous aurez le plaisir de ne pas être ce que votre entourage persiste à croire de vous. La satisfaction d’être à sa place est plus grande que le besoin de se réjouir en faisant des procès.

Nous avons l’impression que si nous passons trop de temps à traquer notre conscience pour la rendre fixe, nous allons tout droit vers l’ascétisme. Ce n’est pas ce que réclame l’intention universelle. On va se retrouver à vivre dans les montagnes. Il faut rester là où se trouvent nos habitudes, pour les dépister plus facilement. Elles sont partout. L’intention universelle va vous dresser un itinéraire avec des étapes de conscience fixe conseillées. Puis avec le temps, elle va vous installer un poste d’observation ; la vision substantielle.   

Si vous êtes mignons, elle déposera périodiquement quelques cadeaux au pied de votre cheminée. Celle qui vous réchauffera en consumant les cochonneries conceptuelles que vous y ferez brûler. 

Vous êtes jeunes, les effets de l’intention universelle reclasserons les éléments de votre structure approximative. 

Quand la fin de votre vie approchera, les révélations correspondantes à votre stade de réalisation personnelle se feront naturellement. C’est pour cela qu’il ne sert à rien de s’inquiéter. T’es gentil Mitxo, mais en t’écoutant, nous sommes plus anxieux que jamais. 

J’ai un sentiment d’appréhension à l’idée de ce qui pourrait nous arriver si l’on s’embarque dans ce genre d’aventure. Je ne vous ai jamais caché que c’était une folie. Foutre le bordel dans notre vie et en plus tourmenter celle des autres ne nous fait pas du tout marrer. 

L’accomplissement d’un être substantiel ne se fait pas sans laisser de traces. Des traces de claques. 

Le rayonnement d’un être substantiel en quête de maturité exerce sur son entourage des effets variés. Il transporte une force à la fois attrayante et insupportable. Son entourage immédiat le fuit ou le recherche, mais il ne peut rester indifférent. Il provoque l’émerveillement autant que la frustration. Il est imprévisible, insondable et indéfinissable. Il ne se préoccupe pas de ce qui va arriver et réserve bien des surprises. Si l’on est attaché à sa présence, on risque d’être continuellement sous pression à cause de ce qu’il nous inspire. Il nous renvoie à notre instabilité et cela nous maintient dans un climat d’insécurité. 

Autrement dit, c’est un monstre. Il propose une différence, qui sans elle, nous fait paraître monstrueux. Ah, l’affreux Jojo ! Et tu veux que l’on devienne comme ça ? L’intention universelle fera de vous ce qu’elle estime souhaitable. On est cuit ? Si vous continuez, oui !  

 

23. Etre en couple et faire l’intention universelle, on n’a jamais vu ça ! 

Il faut comprendre la différence entre s’accoupler et se coupler. C’est quoi la différence ?

On s’accouple pour fonder une famille et élever des enfants. Et faire l’amour pour le plaisir aussi. Naturellement. Se coupler par contre, c’est synchroniser nos pouvoirs respectifs pour accéder à la connaissance de l’intention universelle ensemble. Est-ce que l’on peut faire les deux ? C’est l’idéal.

Comment fait-on ça ? L’accouplement facilite la réussite sociale parce qu’il offre une assise solide pour faire progresser les générations. Les parents, les enfants et tout le tissu collectif en profite. Pas toujours… 

L’accouplement concerne le monde solide, tandis que nous couplons nos découvertes pour réussir substantiellement. Alors là, vas-y ! 

Chaque sensibilité, masculine et féminine, intrigue l’autre par son originalité. Le point de vue féminin recherche la sagesse dans un esprit maternel.

L’esprit masculin exige la vérité. La combinaison de réactions diverses comme celles-ci offre un assortiment de possibilités où l’être substantiel peut trouver son inspiration. On est très, très loin de ce genre d’accomplissement.

Ceux qui pratiquent correctement la conscience fixe, reçoivent en cadeau le savoir-faire de la confiance. Ca veut dire que la confiance ne règne pas ? Quand vous commencerez à comprendre le rôle de la confiance tel qu’il a été créé par l’intention universelle, cela voudra dire que votre approche de la conscience fixe est valable. 

Ca ne nous aide pas beaucoup ! 

Exemple 1 : Quand un être masculin confiant prend une décision, la place qu’il réserve à la sagesse est compatible avec ses vues sur la vérité. Il prend cette décision parce qu’il est sûr que l’esprit féminin l’approuvera. 

Exemple 2 : Si un être féminin s’engage dans une action, il fait en sorte que l’esprit de vérité et l’esprit de sagesse y soient présents à égalité. S’il s’engage, c’est qu’il sait que l’esprit masculin l’approuvera. Ce type de confiance doit exister sur d’autres planètes. Ce genre d’accomplissement, comme vous dites, s’installe progressivement quand des partenaires couplent leurs recherches avec la même intensité. Que c’est beau ! 

L’être substantiel en chacun de nous se construit sagement dans un esprit de vérité. Si je reste si peu descriptif dans ce domaine, c’est que je préfère vous laisser la joie de le découvrir par vous-même. Merci Mitxo, c’est vraiment très sympa de ta part !

 

24. Quelques réflexions, nulles mais sincères…

On a récapitulé ce que tu nous as fait entendre. On a trouvé plutôt bien. On a tenté le coup, puis nous avons regardé autour de nous…

La manière de vivre que tu nous suggère, nous paraît inapplicable dans l’état actuel de la société et du monde. Nous pensons que cela peut nous faire réfléchir et peut être qu’avec le temps, ça laissera une trace positive.

Nous voyons le monde d’aujourd’hui courir à l’échec et nous ne voyons pas comment en réchapper. Nous ne pouvons pas fuir. Car, où aller ? Le bonheur possible des personnes comme tu le décris, nous semble une réalisation qui ne peut advenir en une génération. Nous croyons qu’il faudra des siècles pour que cela arrive. 

L’intention universelle a eu beau nous envoyer quelques prophètes de temps en temps, cela n’a pas arrangé les choses. Bien au contraire ! Peut-être que toute l’humanité a besoin d’une grosse branlée pour tout recommencer sur de nouvelles bases. C’est peut être ça, l’idée de l’apocalypse.

Cher Mitxo, après t’avoir entendu, nous sommes plus catastrophés que jamais et il ne nous reste plus qu’à aller nous pendre ou à poursuivre notre route de tarés, en profitant quand même au maximum des bons petits plaisirs de la vie tant que l’on peut se les payer.  

Ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha ! J’ai rarement entendu un bilan aussi peu drôle ! 

L’avenir de l’humanité, ha, ha, ha, ha, arrêtez, j’ai trop mal aux côtes, ha, ha, ha, ha !  Ils ont tenté le coup, ha, ha, ha, ha ! 

L’apocalypse, HA, HA, HA, HA !

Et les petits plaisirs… HO, HO, HO !

Chers potes, c’est vrai, vous êtes complètement à côté de la plaque. C’est vrai aussi que le monde est encore un peu excentré. Il est tout aussi vrai qu’il faudra beaucoup, beaucoup de temps pour réaliser les plans de l’intention universelle.

Ne minimisez pas le passage de certains personnages importants dans l’histoire de l’évolution humaine. C’est bien l’intention universelle qui les a mis là pour jalonner le parcours qui mène à l’amitié universelle. Il y en aura d’autres qui viendront, au moment où personne ne s’y attendra.

Il faut vous dire ceci. Ce n’est ni vous ni moi qui décidons qui est capable, ou qui sera choisi pour faire l’intention. Si vous ne ressentez plus l’appel, ni le clin d’œil, ou l’intérêt que l’intention universelle vous porte, c’est qu’elle vous accorde le bénéfice du doute en ne vous imposant pas ce que vous ne pouvez accepter. 

Il vous sera accordé plus de récréations et moins de devoirs. Vous risquez d’être agacés de la vie par moments, mais on ne vous ôtera pas cette faculté rassurante de tout oublier.

Mais, si vous vous sentez régulièrement titillés par le besoin de rechercher une meilleure manière de vivre, c’est que l’intention universelle trouve encore en vous des passages secrets par lesquels elle réussit à vous solliciter.

Alors que faire quand on se sent continuellement remis en question ? Que ferez-vous si, malgré le temps qui passe, vous êtes toujours en quête ? Et si après tout, vous remarquez que le bénéfice a finalement été considérable… Car (en vérité, en vérité je vous le dis) l’intention universelle ne fait pas les choses à moitié.

Tu as un petit peu raison, depuis que tu nous as ramoné le citron avec tes histoires, c’est vrai, nous nous sentons comme accrochés par une question indéfinissable. 

Qu’est-ce qu’il y a, les amis ? Un besoin, une démangeaison cérébrale nous poursuit. Je vous comprends. Tu nous as mis une puce à l’oreille et elle est en train d’y faire son nid. 

Alors, vous n’avez pas fini ! Tu nous avais prévenus que ça serait difficile et que nous allions nous faire casser. Nous avions pris cette remarque comme une plaisanterie mais maintenant, on hésite entre avoir les boules et être excités par nos découvertes. 

Cela prouve l’apparition de germes de votre sincérité naissante. Quand on se rend compte à quel point nous sommes des monstres, c’est que l’on est devenu capable de réceptivité spirituelle.

OK, mais nous ne sommes pas que des monstres Mitxo, nous sommes des handicapés moteurs ! Nous avons de nombreux défauts de coordination, des moments de paraplégie et autres symptômes préséniles annonciateurs d’une maladie d’Alzheimer précoce. 

Ce n’est pas grave… Vous faites juste un peu d’aphasie intellectuelle et d’agnosie sur les infos substantielles. Tu rigoles, mais ce n’est pas loin d’être comme tu le dis !

Mais qu’est ce qu’on va devenir ? Calmos les gars, tout va bien, c’est cool, il y a des moments pour aller au cinéma et d’autres pour la conscience fixe… Pourvu qu’il y en ait ! C’est marrant tu vois, au début, ça m’arrachait de me détourner de mes routines, ne serait-ce que quelques minutes pour m’essayer à la conscience fixe. Maintenant, j’ai l’impression d’avoir une double nature. J’ai peur de tourner parano schizo. Tu l’as toujours été ! C’est pour ne plus l’être ce qui t’arrive. Je dois te faire confiance. Commence par avoir confiance en ce que tu es. Il y a certainement des aspects de toi-même qui n’ont pas besoin d’être remis en question. Trouve les et sers t’en ! Je ne sais pas toujours si c’est moi qui doit changer ou les autres. C’est dans ta manière de te présenter. On doit toujours se montrer attentif et l’être. Personne n’a envie de te juger si tu ne fais pas l’idiot.

Les gens ne se rendent pas compte de la différence entre leurs fiançailles intérieures avec l’intention universelle et les manœuvres réflectives des agents périphériques substantiels. Ils confondent les deux. C’est sûr, comme eux je nage ! La différence est remarquable. A l’intérieur de tes ressentis, l’intention universelle se fusionne comme elle peut, sans jamais s’occuper de tes défauts relationnels.

Par contre, durant tes confrontations publiques, un agent périphérique substantiel, muni d’un miroir mystérieux, te renvoie la valeur exacte de ce que tu proposes aux autres. Il ne te juge pas non plus car il sait que tu vas le faire. Celui qui est le plus vrai, voit son vrai ; et celui qui se sent mal, doit reconnaître ce qui est à revoir. Ces situations nous arrivent tout le temps. Notre agent périphérique substantiel est parfaitement coordonné avec le travail de progression fait par l’intention universelle. Le dialogue social est notre meilleur terrain pour produire de la certitude.

A condition de savoir s’en servir ! Exactement ! On est pris en sandwich. Complètement, comme des cornichons entre le pain et le jambon. Bon, ben, très bien. On en reparlera. 

 

25. Y a-t-il des étapes remarquables pour se repérer dans notre croissance substantielle ? Non, Mais est-ce qu’on se rend compte que l’on a avancé ? Oui. Tu veux dire que c’est une lente progression ? Oui. Ne peux-tu pas nous donner quelques indications sur la conduite des travaux ? 

Oui, je peux vous dire qu’il vous faudra une bonne dizaine d’années pour assimiler les conversations que nous avons eues jusqu’à ce jour. C’est super encourageant ! Ca devrait ! Et après, une fois qu’on aura compris le processus, est-ce qu’on va toucher des bénéfices ?

Quand vous aurez compris le processus, vous serez tellement transformés, que même votre mère ne vous reconnaîtra plus.

Bon, alors qu’est-ce qu’il se passe pendant les dix premières années ?

Les agents périphériques substantiels vont s’en donner à cœur joie. Vont-ils nous tendre des pièges ? Ils vont vous entraîner dans les pires situations. Ils sont sadiques ou quoi ? Ils sont bienveillants et gorgés d’humour. Ils ont un sens aigu de l’à-propos et une connaissance parentale de la condition humaine. Ils sont effectivement obligés de vous piéger, sans quoi vous seriez tout à fait capables de déjouer indéfiniment les plans de l’intention universelle.

Y a-t-il des agents malveillants ? Pourquoi me demandez-vous ça ? On se demande si l’existence du diable ne serait pas justifiée par la présence du mal dans le monde. 

Satan est-il le démon qui se charge de foutre le bordel volontairement dans le monde ?

Le diable est une réalité virtuelle construite pour déstabiliser le pilote automatique que nous appelons moi. Tu veux dire que Satan n’existe pas. Je prends la responsabilité de dire que Satan n’existe pas sur notre planète. Alors, c’est fou, comme des générations et des générations de peuples se sont pris la tête avec cette imbécillité ! 

L’importance et le soutien, apportés à l’existence fictive de démons malfaisants révèlent le masochisme morbide qui a maintenu l’humanité dans les ténèbres de la peur et de l’ignorance, depuis toujours et pour longtemps encore. Pourquoi les hommes sont-ils si tordus ? 

Nous sommes hantés par l’histoire d’Adam et Eve. Il parait qu’ils ont déconné. Il est absurde de considérer ce récit comme une réalité historique. Néanmoins, la culture sociale religieuse de ces derniers millénaires a insisté lourdement sur ce sujet. Le concept de faute qu’il transporte a considérablement perturbé les individus. Même les penseurs les plus affûtés s’y sont aliénés en y adjoignant leur culpabilité. C’est de-là que vient la notion de satanisme liée au sexe. Oui, le diabolique sexe de la femme ! L’abominable sexe de l’homme ! Et leurs consommations démoniaques ! Brrrrr… Quelle horreur !

Pourquoi l’intention universelle, ou les agents périphériques, ne réussissent-ils pas à endiguer ce pandémonium planétaire ? C’est comme quand on lance fortement une lourde sphère sur une surface dégagée, elle roule et prolonge naturellement sa course proportionnellement à l’ampleur de sa masse.

N’ont-ils pas de pouvoir sur la physique ? Pour intervenir efficacement dans la créativité substantielle individuelle des êtres, l’intention universelle évite de modifier leur conception physique du monde. C’est le rôle des agents périphériques substantiels de se servir de l’apparence des choses pour nous faire comprendre qu’on ne doit pas s’y fier entièrement.  

Tu vas rigoler, mais je trouve ça absolument diabolique… Non, je plaisante.

La puissance de l’existence n’a pas fini de nous étonner.  

    

26. Oh, Mitxo… Maintenant que tu nous as bien allumé le sapin, tu pourrais nous ouvrir quelques cadeaux. Du genre, quoi qu’il y a dans l’é.s.pi.vi. par exemple, (c’est comme ça qu’on appelle l’état statique primordial entre nous) ou bien, c’est comment la conscience fixe… Tu vois, on voudrait que tu nous donnes envie d’en bouffer. Qu’en t’écoutant, on soit chauds, bouillants, super excités. 

Fait briller les bénéfices quoi !

O.K les gars, je peux vous promettre que si votre persistance est soutenue, vous verrez les fruits de vos efforts. AAAhhh ! 

Vous serez obligés de reconnaître que malgré vos chagrins, vous avez de nombreux moments de plaisir. Wouai ! 

Le plaisir est offert dès les premières approches de la conscience fixe. Quand la conscience se fixe, on ne se préoccupe plus autant de la situation sociale. On n’emploie moins durement le langage intérieur. Même le temps présent semble avoir disparu. 

On ne remémore pas, on ne projette pas, on vit le lieu. Et alors ? 

On est en admiration, car on se trouve dans un état de conscience statique étrangement perçu.

A ce moment-là, on aime tout et on s’en fout à la fois. On ne peut plus se rappeler les explications qui nous ont conduits à cette situation. On est éclatés par la façon si différente de voir le spectacle de la vie se dérouler devant nous, en comparaison du mal qu’on se donne habituellement pour être sérieux et concernés.

C’est pas mal, continue !...

Le sens de l’humour est exacerbé. Le mouvement des objets est drôle et mystérieusement coordonné. La comédie humaine jouée autour de nous devient une caricature, une parodie hilarante. Si l’on prononce des mots, ils paraissent ne pas nous appartenir. Une sensation de stabilité nous enveloppe. La notion du parfait nous émerveille. On se voit touchés par la grâce. On remarque qu’une haie protectrice formée par des agents substantiels nous a permis d’en arriver là. Tu vois tout ça, toi ? 

Le plaisir d’exister est évident, mais on reste tranquille et l’entourage ne remarque rien. Avec le temps, on s’habitue à utiliser ce concentré substantiel comme une réalité vivante et différente. On apprend à se servir de cette perception si originale avec une conscience orientée vers les autres. 

Et le pilote automatique, que devient-il ? Il n’a pas disparu, mais il est devenu obéissant. Il n’a plus aucune personnalité, c’est-à-dire qu’il peut changer à tout moment de configuration. Il est sensible, mais pas altéré par les brimades. 

Personne ne peut comprendre comment il fonctionne. Personne ne peut lui dicter ses conditions. L’intention universelle lui a fourni les moyens d’être maître de son langage conceptuel.

Bien que je décrive tous ces ressentis, les mots que j’emploie pour le faire forment une parure décorative qui ne fait que traduire une perception connue par expérience personnelle, seules deux personnes qui ont eu la même peuvent se comprendre. Tu veux dire que nous croyons comprendre tes explications, mais qu’en réalité on ne capte rien

Oui, je veux dire ça !

 

27. Que voulais-tu dire par prendre plaisir à l’humilité ? Ta question ne me surprend pas. Seulement, j’aurais cru que tu la poserais plus tôt. Ah bon, pourquoi ? L’humilité est un concept extraordinaire qui mérite d’être rafraîchi tant il a été galvaudé par des passages successifs entre les lèvres des philosophes séculaires. Vas-y, rafraîchis !

L’humilité est un pouvoir qui a été humanisé à tort. Comme la confiance, c’est un cadeau de l’intention universelle. On ne peut pas se vanter d’être humble, comme on ne peut pas se décrire humble. L’intention universelle désigne les humbles à sa ressemblance. Elle leur donne un savoir qui ne peut être appris ou conquis. Elle le leur donne, parce qu’elle estime qu’ils le méritent.

L’humilité est la marque d’origine contrôlée, dont seule l’intention universelle est apte à donner le label. Quand nous l’obtenons, tout peut devient clair. Est-ce que tu nous trouve humbles ? Oui. C’est vrai ? Tu penses qu’on a le truc ? La simplicité de vos questions ne trompe pas, vous êtes bien humbles. Beaucoup de gens se trouvent en situation d’utiliser l’humilité, mais peu s’en servent vraiment. Comment pourrait-on s’en servir ?  Les personnes mises en état d’humilité, jugent au premier abord cette position dévalorisante. Elles n’ont qu’une envie, c’est de s’en dégager. Elles pensent que l’humilité les prive de reconnaissance sociale ; elles devraient comprendre que c’est la meilleure ouverture que l’on puisse offrir au passage de l’intention universelle. 

 

28. Que penses-tu de l’idée que nous sommes tous des gros fainéants ? Je trouve que vous vous laissez aller. Nous sommes sur des canoës et nous pagayons dans un torrent social.

Rejoignez la berge de temps en temps et faites une excursion dans les environs. On a la trouille de se fracasser sur les rochers. La navigation nous prend toute notre attention.  

Il faut se consacrer à entendre sur le moment les conseils de pilotage et à accepter de les suivre en dépit de toutes contrariétés environnementales. Nous sommes trop occupés à tenir le cap. Sur le moment, on a une intuition, mais ça va trop vite et l’instant d’après, on a tout oublié. Vous pinaillez sur les détails au lieu de relever la tête pour apercevoir une plage susceptible de vous offrir un moment de conscience fixe. Parfois, on réussit à se faire une plage. Et que faites-vous à ce moment-là ? Soit on dort, soit on fait les cons, on s’amuse si tu préfère. 

Dormir il faut ! S’amuser aussi. Probablement que l’intention nous guette, mais nous, on s’en fout. On n’y voit rien, alors on broute comme des bœufs. Vous attendez l’intervention de l’aiguillon. En général, oui c’est comme ça. Après avoir dormi et joué, le besoin de fraterniser n’est-il pas de nouveau ravivé ? Oui, et il entraîne déjà les prochains conflits. Est-ce que vous n’aimez pas les gens ? Si, si, on les aime, tant qu’ils ne s’approchent pas de trop près.

Vous êtes troublés par tout ce qui touche au domaine de l’amour. 

Disons que l’on est souvent perplexes et parfois découragés. Vous transportez un grand sac, pesant et encombrant, sur lequel y est écrit : Amour, un seul mot pour tout un bagage. On y trouve du sentiment, de l’attachement, de la fidélité, de la sexualité, de la joie, du plaisir, de l’adoration, du mysticisme religieux, du paternel, du maternel, du filial, de la camaraderie, etc. etc.

C’est surtout les conséquences interactives qui nous bouleversent. 

On ne peut pas dire ce qu’est l’amour, mais il est possible d’en avoir une expérience substantielle unifiée. Tu nous as parlé de la consistance substantielle… Ca nous a fait rire tellement cela nous parait incompréhensible. C’est pourtant le comble de la connaissance de l’amour.

Tous les conditionnements qui se trouvent dans le grand sac de concepts et déterminent le mot amour, sont des réalités d’ordres scolaires, écrites à la craie sur le tableau noir de notre mémoire. Ils doivent être regardés de façon éducative, afin de produire un savoir centralisé. 

Je baigne.

L’intention universelle aime à s’infiltrer dans ces représentations pour y produire du pouvoir de personnalité. Attends, je mets le masque et le tuba.

J’ai employé la formule consistance substantielle pour limiter le risque de transposition matérialiste d’une perception qui ne l’est pas, mais qui néanmoins évoque une réalité incontournable. Que signifie prendre la forme de ce que j’aime ? Ca, c’est la conscience du bijou, du diamant, du joyau qu’est notre cœur substantiel. Je ne ressens pas le besoin de vous donner une explication sur ce sujet parce que vous n’en avez pas l’expérience, mais je fais tout pour vous y convier. La conscience de la forme n’est-elle pas une perception sensorielle ? 

Voilà, la consistance substantielle est une réalité qui n’est pas solide, mais qui est contrainte d’être contenue dans une présence physique.

Suivez-moi bien. Une minute, je vais plutôt m’équiper d’un scaphandre et de bouteilles.

Dans la cabine où nous habitons, le pilote automatique ne peut pas se réfléchir substantiellement, alors il se dit « moi » 

Le moi n’a pas le pouvoir de se rendre compte qu’il est constitué d’un ensemble de mots. Du même coup, il transforme le monde en mots. Donc pour lui, la réalité, ce sont les mots qui la décrivent. La forme n’est plus une perception, elle devient un mot. Rien compris ! 

Quand on se trouve en état de pilotage automatique le monde est solide, quand on se trouve en état de conscience substantielle, nous oublions cette solidité. Alors, notre consistance substantielle prend la forme de l'emballage de l'objet aimé.

Un pilote automatique qui est passé par les transformations de l’intention universelle n’a plus de forme arrêtée. L’être substantiel qui y loge peut donc prendre n’importe quelle forme. C’est pourquoi il s'insère dans la forme de ce qu’il aime regarder. Bravo Mitxo, Bravo... On est super avancés. En réalité, nous vivons deux perceptions distinctes simultanément. Alors je résume, on nage dans la purée et on doit ouvrir les yeux, mais ça fait mal. 

Merci Mitxo ! Je vous ai prévenus que ça serait difficile à formuler et difficile à comprendre. Tu n’as pas menti ! Si vous aimez le monde comme l’intention universelle veut vous le faire aimer, vous me comprendrez. Il vous appartiendra d’améliorer la formulation si vous voulez vous faire encore mieux comprendre. Ca a l’air sympa et dingue à la fois. Ca l’est.

Et si tout ça n’était que le fruit de ton imagination ? Ca l’est. On peut imaginer n’importe quoi. Oui, Où est la vérité alors ? La réponse se trouve dans la manière d’utiliser l’imagination. Et comment tu l’utilises, toi ?

Nos prédécesseurs nous ont encouragés à utiliser l’imagination comme son nom l’indique, en manipulant des images. Les artistes de tous les temps sont passés maîtres dans l’exploitation de l’imaginaire. Ils ont imaginé toutes sortes de combinaisons d’images, dans l’espoir de laisser de nouveaux messages, évocateurs de progrès. N’est-ce pas grâce à cela que les sociétés ont avancé ? Oui, à la vitesse d’un char sans roues, surchargé, tracté par des bœufs. Tu es en train de démolir toute notre civilisation. Je dis simplement qu’il est grand temps de passer à autre chose. Bon, allons-y, passons !

Le pouvoir de l’imagination est à l’origine un territoire vierge dans notre pensée. Un espace, une possibilité qui va être utilisée dès l’enfance pour la construction du pilote automatique qui conduit notre raison. Après des années d’entraînement forcené, on nous dit que cet espace s’appelle : l’imagination.

Ce conditionnement éducatif, si puissant qu’il soit, n’est apparemment pas inébranlable, puisque certains penseurs réussissent à ne pas se faire piéger. Quelle est l’autre façon de s’y prendre, s’il y en a une ? La conscience fixe est une stratégie pour utiliser l’imagination sans utiliser les images. 

Les imaginatifs projettent en l’air des images et analysent ensuite les effets de leurs retombées. Ceux qui pratiquent la conscience fixe, annulent toutes les images et observent l’espace nettoyé. Et qu’y a-t-il dans cet espace ? Je ne peux pas vous le révéler. Pourquoi ? L’intention universelle a elle-même créé les règles de cette connaissance et elle la réserve exclusivement à ceux qui ont favorisé son implantation. Tu veux dire que nous devons faire l’intention et après on verra.  Yes !

 

29. On aurait besoin de plus de précisions sur le savoir faire de la conscience fixe.

C’est une des toutes premières questions qu’il faut éclaircir. Nous avons compris ce que tu as voulu dire par conscience animée. C’est facile, la nôtre est toujours animée. Il nous semble tout à fait impossible de la stopper brutalement par un simple acte de volonté. 

C’est tout à fait impossible. Et alors, quoi ?

Dans votre cas, il faut vous imposer des moments consacrés. Des moments où votre intention est de créer un espace de pensée déconditionné, tout en sachant que le résultat ne va pas s’afficher promptement. La démarche étant plus importante que le résultat.

Sachez que vous ne contrôlez pas le résultat.

Ca sera comme « faire des trous » dans le tissu de vos explications du monde. L’intention universelle se chargera de remplir ce « vide » dans les proportions où vous l’acceptez.  

Efforcez-vous de dicter vos conditions sur les lieux, employez la retenue, la concentration… Tout ce qui peut fixer votre conscience.

Il faut vraiment faire un effort de ouf ! Si l’on est très attaché à nos habitudes, oui, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Certaines personnes sont plus souples que d’autres.

Si l’on essaye à fond sans y parvenir, on risque de se lasser. 

L’intention aime les persévérants, ceux qui insistent. Elle saisit l’opportunité d’une sincère recherche pour glisser l’éveil de sa présence.

Ensuite, il nous appartient de cultiver ce sentiment de connivence, qui s’emplit peu à peu de certitudes. 

La force cohésive que l’on retire de ce savoir a besoin de nombreuses années pour  s'agglutiner. Ce produit est : la densité substantielle. Ce type de patience me bouleverse. Je m’étais habitué à des résultats immédiats. 

Je vous l’ai dit, si vous êtes mignons, l’intention universelle vous installera gratuitement tous les logiciels nécessaires. La confiance, l’humilité, une sorte de patience ; la retenue, la vision substantielle, ainsi que le plaisir de s’en servir et la conviction d’être justifié dans ses actes.

Avec le temps, votre conscience deviendra de plus en plus allégée. 

La distance qui vous sépare de l’état statique primordial vivant s’amenuisera. 

Vous aurez de plus en plus facilement des moments de conscience fixe. 

Des révélations extrêmement précises se formeront et vous deviendrez plus réels.  

 

30. Depuis que tu nous as conviés à faire l’exercice de la conscience fixe en couple, de nouvelles contrariétés sont venues semer le doute dans nos relations. 

La situation relationnelle créée par la décision de se mettre en couple pour former un foyer familial est la plus complète, mais aussi la plus difficile.

On a le sentiment de se reprocher toujours quelque chose. Ce n’est jamais assez bien.

Votre partenaire, sexuellement et directement opposé, vous met en position d’efficacité maximale pour utiliser l’esprit de sagesse et l’esprit de vérité. Réussir à tenir sa place dans ce duo vous rendra performant dans toutes les autres situations relationnelles. On a l’impression d’être des étrangers l’un pour l’autre. Vous l’êtes. Comment démêler le vrai du faux quand tous nous oppose et que l’on pense tous les deux avoir raison ? 

Vous devez impérativement vous considérer comme des volontaires pour une expérience spéciale, celle de l’intention universelle et vous en rappeler. 

« Je suis volontaire » 

Si vous transportez cette injonction, même la pire des choses qui puisse vous arriver ne saurait vous terrasser, encore moins celles que vous imaginez. Dommage, on est vraiment très bon pour imaginer le pire.

Si vous maintenez cette base, vous allez devenir moins susceptibles. Puis, vous vous considérerez de moins en moins comme agressés. Vous perdrez les notions d’infériorisés et de dominateurs.

Ensuite, vous allez accepter l’idée que vous êtes « invités » à mieux faire, à la place de l’idée « on veut me rabaisser »

La réponse : « Je ne vois pas ce que je fais de mal » doit disparaître. Vous ne faites rien de mal, mais si on vous invite à faire mieux, c’est que vous en êtes capables et que vous en valez la peine.

Moi par exemple, j’ai le sentiment que la manière dont ma compagne veut faire les choses, est dépourvu de vérité. La plupart du temps, ça l’est effectivement.

Moi, j’ai le sentiment que mon partenaire est un égoïste dépourvu de sagesse. Ce n’est pas difficile, il l’est lui aussi la plupart du temps. Oui, mais bon, qu’est ce qu’on fait ?    

Vous ne savez pas profiter du secours de votre agent périphérique substantiel. Ca c’est sûr, même qu’on n’y capte rien !

Lorsque vous êtes conviés à l’évaluation partagée d’une action à mener en commun, sachez que le metteur en scène de vos répliques est présent. Il se place à égale distance entre vous. Il est votre agent périphérique substantiel. 

Attends… Je ferme les yeux, là.

Si l’évaluation est conflictuelle, mieux vaut reporter l’affaire, calmer la partie civile autant que le ministère public, reporter la décision, passer à autre chose.

Ce comportement permettra à votre agent de déposer dans le calme de votre intimité substantielle une information adaptée. Plus tard, des mots justes viendront décrire votre prise de position. T’es sûr ?

Si l’évaluation parvient à une issue facilement partagée, c’est que votre agent vous a reflété l’égalité et l’équilibre des valeurs qui règnent dans votre décision commune. Vous venez de consommer la connaissance de l’esprit de vérité et de l’esprit de sagesse pour une situation donnée, unique et créatrice, qui ne se représentera jamais.

C’est sur le moment que notre tension nous aveugle ! Si vous observez bien ce moment de tension, il vous sera possible d’apercevoir un instant comme un éclair qui va parcourir votre conscience. C’est le flash de l’agent. Vous venez d’être pris par son radar automatique et vous êtes passible d’une contravention. Votre pilotage automatique est en question. On se prend une prune. 

Vous devez réparer cette infraction dans les plus brefs délais, sous peine de ne pas saisir l’évidence de votre faute de conduite. Auquel cas vous risquez d’être flashés une prochaine fois dans les mêmes conditions. 

Cette contravention se répétera en présence des personnes les plus variées, jusqu’à ce que vous soyez en mesure de changer de comportement. Et si l’on n’y arrive pas ? Vous risquez le retrait de permis. Qu’est ce que ça veux dire ? Que vous avez perdu une excellente occasion. Dorénavant, vos agents se placeront sur d’autres itinéraires pour vous piéger, et pour cela, ils sont très, très forts. Ca m’énerve ce que tu me dis là !

Les agents périphériques de nos relations n’interviennent que lors des conflits ; la paix ne les intéresse pas. C’est l’intention universelle qui installe la valeur substantielle de la paix, en pénétrant notre intime solitude.

C’est bien ce que l’on pensait, tes espèces d’agents sont diaboliques !

Ils travaillent sur notre persistance diabolique à s’opposer à l’intention universelle.

Ce sont eux qui nous filent des baffes ? Non, car ils auraient constamment les mains rouges. Ils se contentent plutôt d’observer votre auto-flagellation.

Pendant la contravention, au moment où vous est dressé le procès-verbal, un réflexe de retenue est du meilleur effet sur l’application de la peine. Vaut mieux ne pas faire le malin…

Les images que je projette ici vous sont réservées. Au-delà de ce contexte, je ne parle pas des personnes qui se condamnent elles-mêmes à la réclusion égocentrique à perpétuité. Celles qui construisent des parades inextricables à grands renforts d’arguments. Elles réussissent l’exploit d’isoler l’influence de l’intention universelle avec un tissu de mensonge et vont jusqu’à en prendre la responsabilité.

Mitxo ! 

Quoi ?

J’ai envie de chialer là.

Vas-y mon gars, lâches-toi !

sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, bouuuh, snif, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff, sniff,.

Ca va mieux ? Oui, 

J’insiste sur le fait qu’il faut avoir intériorisé et accepté l’énoncé du litige, afin de ne pas avoir besoin de ressortir ultérieurement le procès-verbal, pour le lancer à la face de l’autre en lui réclamant l’aveu de sa responsabilité.

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 14:21

31. La valeur contenue dans nos rencontres, réside dans l’importance personnelle comparative.

O.K., vas-y, envoie !...

L’importance personnelle comparative se met en place dès les premiers échanges que nous avons dans l’enfance. A l’école, par exemple. Par exemple.

Les premières comparaisons d’importance sont toujours d’ordre négatif. Elles ont pour but d’affirmer que nous sommes plus forts que les autres. Mais cette attitude comporte déjà un danger : celui de se sentir inférieur. Qu’est-ce que j’ai pu me battre !

C’est dans ces tous premiers combats, que l’agent relationnel tente de nous démontrer combien il est important d’opter pour le sens de l’humour. 

Pour me défendre, je suis devenu un pitre.

L’intime solitude se fait très vite le nid de la réflexion. Le travail d’intelligence de l’intention universelle dépose ses critères de valeurs et le tout jeune embryon substantiel doit se construire en reconnaissant la primauté de la retenue, de l’assurance défensive stoïque et du refus d’agression gratuite. 

Ca tu vois, je n’ai pas trop fait. Tu as pourtant été obligé d’accepter de perdre quelquefois.

Oui, parfois. Ces « parfois » sont très importants ! Le peu qui est saisi est immortalisé.

Vous êtes adultes aujourd’hui. Votre importance comparative doit être utilisée pour vous confirmer dans votre statut substantiel et non pour évaluer votre force physique ou sociale. C’est super trop terrible quand c’est dit comme ça, mais qu’est ce que c’est dur à tenir !

On en reparlera. Oui, je crois qu’il faudra.

 

32. Ca y est Mitxo, on a osé… Nous avons risqué quelques tentatives orientées, sur le thème de l’intention universelle, avec un couple de nos amis. Et alors ?

Et bien, ça ne s’est pas trop mal passé. Nous sommes tout de même assez contents de voir qu’il est possible de dialoguer sur le sujet sans se faire trop remarquer. C’est tout un art, effectivement.

Il nous est apparu à quel point les gens ont soif d’entendre de nouvelles versions de l’observation de la vie. Nos amis étaient à la fois bouillants d’intérêt et exagérément méfiants.  On peut les comprendre, on dit très vite des âneries sur ce thème si l’on n’y prend pas garde.

Le fait de soulever ces questions les a plongés dans une analyse de leur éducation parentale. Ils ont des enfants ? Oui, et ça semble leur poser beaucoup de problèmes.

Chaque fois que nous avons exposé l’intention universelle comme réservoir de solutions, ils ont déballé leurs frustrations de parents décontenancés. La famille est un bouillon de culture riche en créativité substantielle. Nos amis vivent sur un brouillon sans culture et se posent mille questions sur l’autorité.

Faire l’intention dans ces conditions est tout à fait approprié, mais rares sont ceux qui savent profiter de cette opportunité.

Nos enfants, disent-ils, sont considérablement influencés par l’entourage extra familial. Ils en viennent à oublier notre éducation et deviennent très tôt exigeants et avides d’acquisitions. 

Si tes amis parents se trouvaient parmi nous en conversation libre, des situations particulières pourraient être évoquées. Nous ne pouvons pas traiter des sujets de façon théorique sur des généralités.

 

33. Nous ne savons pas comment être sûrs de nos qualités. Il faut apprendre à lire. 

Comment pourrait-on apprendre à lire ce qui n’a pas de langage ? Justement, n’est-ce pas un défi à relever, une prouesse à accomplir, quelque chose de difficile et d’unique à rechercher ?

On ne sait pas par où commencer !

Notre être substantiel débute l’apprentissage de la lecture à partir du moment où il est capable de réunir quelques foyers d’expériences confirmées par l’intention universelle. 

Comment l’intention confirme une expérience ? Elle s’y prend à plusieurs reprises avec le concours de l’agent.

Chaque engagement, qui déclenche l’un de nos actes, produit un rayonnement, nous l’avons déjà évoqué. Si la reconduction de cet acte recueille l’approbation générale de notre entourage et produit en nous une légitime satisfaction, un foyer de rayonnement est allumé. Il doit y avoir des chances de se tromper. 

Votre agent substantiel se charge de trouver des astuces assez fines pour vous mettre en situation de rejeter ce qui n’est pas conforme à l’esprit de vérité. 

C’est d’ailleurs lui qui se charge de garder un lien solidaire entre plusieurs expériences de qualité. La magie attractive de l’intention universelle confirme l’assemblage en transmettant la vie à ce phénomène isolé. 

Ca peut durer longtemps. 

La notion de temps à laquelle vous vous êtes habitués n’est pas la même pour l’intention universelle. Le temps substantiel est égal à la croissance. Autrement dit, dix minutes ou dix ans, c’est pareil dans l’intention. 

C’est nous qui lui attribuons de la gravité, parce que l’évocation de la mort nous inquiète. 

On parlera de la mort un jour ? L’intention universelle se désintéresse complètement de la mort… Mais, continuons notre apprentissage de la communication substantielle.

La nature substantielle de chacun de nous, apprend instinctivement à lire dans la qualité du mouvement. Cette formation se fait par le truchement de l’importance personnelle comparative. Elle nous permet d’évaluer le statut de l’être substantiel. 

Tu veux dire qu’en un instant, nous savons à qui nous avons affaire. Un simple regard furtif suffit à évaluer la densité substantielle présente devant vous. C’est vrai, mais la plupart du temps, nous ne nous faisons pas confiance. 

L’importance comparative positive, voilà le secret, je vous l’ai déjà dit.

La lecture consiste à observer le rayonnement substantiel et à évaluer la tension et la droiture qui le maintienne.

Un rayonnement harmonieux, fluide, libre et vivant, chargé de certitude, fait autorité par sa présence. Peut-on tromper les gens par une fausse assurance ? L’orgueil peut produire de remarquables imitations qui seront détruites sans pitié en fin de compte, par le jeu des astucieux agents périphériques substantiels.

Celui qui renforce progressivement son statut substantiel apprend à allonger ou rétracter son rayonnement pour l’adapter aux conditions toujours différentes de ses rencontres.

Il fait cela parce qu’il a appris à lire substantiellement et offre un contact qui favorise la créativité des êtres substantiels. 

Parfois, certaines personnes paraissent rayonnantes, mais dès qu’elles ouvrent la bouche, elles dégueulent des catastrophes.

Chacun doit utiliser sa perspicacité. On reconnaît précisément l’être substantiel quand il n’est pas dissimulé par un langage pédant. Un être substantiel stable et bien formé est toujours revêtu d’un discours raisonnable. Et sa qualité du mouvement ?

La qualité du mouvement ne se travaille pas, c'est un rayonnement. Elle est un révélateur de ce que vous êtes. Vous ne pouvez pas la modifier ou l'améliorer en pratiquant des exercices. Ce que vous êtes et ce que vous n'êtes pas substantiellement transparaît directement dans le mouvement que vous transportez.

La forme, le déplacement et la pause sont mouvement. 

L'accélération et le ralentissement sont mouvement. 

La parole est mouvement. Le choix des mots, leur prononciation leur sens, leur débit est mouvement. Les explications sont mouvement, ce qu'elles cherchent à décrire est mouvement ; un mouvement de libération ou d'enchaînement.

Tous ces mouvements sont commandés depuis votre être substantiel et deviennent expressifs avec plus ou moins de rayonnement.

Par exemple, on voit tout de suite dans la qualité de son mouvement si une personne a pris la décision suprême, consciemment évaluée et volontaire, de faire l'intention universelle ; enfin, on voit...si on a pris soi-même cette décision. Si c'est le cas, l'intention de cette personne fait autorité.

Si ce n'est pas le cas, il s'agit d'un état de catastrophe naturelle qui nécessite un soutien d'urgence. 

Je ne sais pas si tout le monde pourrait accepter ce que tu nous racontes. Personne ne pourrait le comprendre. Vous y parvenez parce que vous êtes en contact avec moi. Vous êtes confrontés à une prise de conscience qui nous englobe. C’est pourquoi seules, les rencontres et leurs échanges ont une valeur créative. 

Mitxo, est-ce qu’on peut rire de tout ? Si on le fait sérieusement, oui. 

 

34. On fréquente des gens nouveaux, ça nous permet de créer des figures que nous n’avions pas l’habitude de présenter. Mais…

Comment passer inaperçus, quand on fait quelque chose pour être différents ? Les gens qui sont proches de nous sont troublés. Ils ne nous reconnaissent plus. 

Ils cherchent à tout prix à nous définir et comme ils n’y parviennent pas, ils prennent leurs distances avec nous. Ils vont même jusqu’à nous soupçonner d’être manipulés.

Vos proches ne se doutent pas qu’ils sont eux-mêmes des manipulés socioculturels. Ils réagissent dans un contexte conditionné où ils ont pris l’habitude de respecter des règles qu’on leur a imposées. 

Ils se sentent rassurés dans un cadre conceptuel familiarisé.

Si vous présentez des signes de divergence familiale, vous êtes immédiatement repérés et rappelés à l’ordre… C’est normal. 

Et la présomption d’innocence alors !

Ceux qui suivent leur intuition et engagent des procédures pour rendre leur intention personnelle, universelle, sont obligés de se frayer un chemin dans l’hallier où se réfugie l’ignorance.

Ils sont amenés à brouiller les pistes de leur parcours, pour protéger les proches observateurs, de la peur qui les pousse à projeter des dangers imaginaires. Ca veut dire qu’on leur ment ? Ca veut dire qu’on les aime.

Quand on veut aimer quelqu’un, on doit se mettre à sa place et regarder le monde comme il le voit.

Sous prétexte de vouloir l’aider, il faut éviter de le convaincre de faire selon notre idée. 

Surtout s’il ne nous le demande pas !

On passe inaperçus quand on n’essaye pas de changer les autres.

On est très bien perçus quand on pratique l’amitié universelle.

Et quand ils nous posent des questions ?

Si leurs questions sont destinées à vérifier votre honnêteté, vous les démasquerez facilement et il ne vous restera qu’à les rassurer.

S’ils vous recherchent pour vos conseils avisés, c’est tout autre chose. 

Vous les écoutez et vous tâchez de les comprendre en décryptant la situation avec eux. 

Le simple fait d’accompagner l’autre dans le regard porté sur les événements, accroît l’intelligence qui permet d’en analyser les conséquences.

Vous verrez qu’une personne, se sentant comprise, fait jaillir d’elle-même les meilleures solutions. Il ne vous reste qu’à les confirmer et encourager leur application.

L’autre doit être convaincu que la solution est venue de lui-même.

Oui, mais quelquefois, on a affaire à des tordus et des malades !

Le savoir-faire s’obtient en maintenant notre présence dans le tissu social où la nécessité de raccommoder les accrocs relationnels demande souvent du soutien.

Et si personne ne demande notre avis ? C’est super, on est bien tranquille.

Si on ne réclame pas votre soutien, c’est qu’on peut se passer de vous.

Et si c’était parce qu’on nous méprise ?

Si le miroir de votre importance personnelle comparative est dégueulasse, il mérite le chiffon.

Si on passe inaperçus, jamais personne ne saura que nous avons un savoir qui peut être intéressant.

Personne n’a besoin de le savoir. Attends !

Les étagères des librairies ésotériques supportent des quantités d’ouvrages tassés les uns contre les autres. La diversité de leurs titres et de leurs thèmes est si variée qu’il est de plus en plus difficile de leur accorder du sérieux. Ce sont des ouvrages pour enfants.

Les personnages qui s’exposent dans ces livres sont très sérieux et convaincus de la valeur qu’ils représentent. Ils sont fiers de leur certitude et défient les indécis.

Ils se la pètent !

Celui qui se laisse imprégner de l’intention universelle pratique très vite l’hors-piste autant que les sentiers battus.

Le sport de glisse que cela représente lui enseigne à franchir continuellement les portes du slalom géant de la vie, sans spectateurs et sans podiums.

Même dans sa famille, ses propres enfants ignorent tout de sa démarche. Il ne transporte aucun signe ostentatoire d’appartenance.

Tu veux dire qu’on doit laisser les gosses en dehors de cette affaire ?

Les enfants ne peuvent comprendre nos explications qu’après avoir atteint la majorité intentionnelle qui est toujours assortie à la majorité pénale. Et s’ils ne s’intéressent pas comme nous ? Il faut laisser faire. Si on ne leur parle pas, ils ne sauront pas…

Si nous ne cherchons pas à conditionner leur morale ;

Si nous ne leur imposons pas de comédies rituelles ;

Si nous leur épargnons nos élucubrations ésotériques ;

Si nous employons avec eux un langage qui favorise l’enseignement public ;

Si on les accompagne dans les activités collectives et culturelles ;

Alors inconsciemment, ils seront inspirés par notre liberté ;

Ils admireront la droiture de nos intentions.

Ils seront séduits par notre humour et notre détachement.

Ils seront marqués par notre rigueur équitable.

Ils auront, sans l’avoir cherché, le sens de l’amitié et de la famille.

Un jour, l’intention universelle trouvera le moyen de leur faire savoir qu’ils contiennent des réserves inexploitées de connaissances inestimables.

 

35. Alors, vous consacrez du temps à ralentir l’animation de votre conscience ? Non, C’est trop vous demander ? Non, mais…

Qu’est-ce qui ne va pas ?

On est animés de la tête aux pieds. Je remarque pourtant un changement dans votre qualité du mouvement… Vous avez l’air, bien calmés.

Le chantier que tu nous avais annoncé se trouve devant nos yeux.

Moi… J’ai pris une chaise que j’ai tournée afin de pouvoir poser mes avant-bras sur le dossier, pour observer globalement l’ampleur de la situation.

Moi, je me suis assise, par terre, pas loin de lui et j’ai observé, dubitative. Excellent !

Tu nous avais promis la certitude, mais c’est le doute qui nous cartonne.

J’essaye de vous comprendre, vous êtes effervescents quand vous fonctionnez sur pilote automatique et quand on vous propose le gouvernail pour une sortie en haute mer, vous choisissez ce moment pour mettre sur cale et gratter mollement le cul du bateau.

Je crois effectivement que le navire a besoin d’une sérieuse révision.

Se mettre en conscience fixe ne veut pas dire qu’il ne faut pas bouger. L’état primordial du vivant est statique en présence de l’animation, notre volonté a le pouvoir de le dynamiser.

L’intention universelle rend l’animation opportune pour obtenir de l’existence substantielle.

Je vous regarde et je vois que de la densité substantielle s’est rassemblée en vous. Vous êtes moins éparpillés.

Fixez un instant votre conscience et vous découvrirez, l’espace d’un espace, que vous êtes enregistrés sur le livret de famille de l’intention universelle. 

On s’occupe de votre situation. 

C’est dommage que vous ne puissiez pas prendre possession de votre statut substantiel pour faire quelques tours de passe-passe.

Comprenez qu’un surplus d’intelligence vous a été accordé et servez-vous-en pour injecter de la confiance dans votre savoir.

Est-ce que tu veux dire qu’on a le droit de se rêver un avenir de rêve ? Plus que ça même ! J’ai envie de courir comme un chien d’Australie tout d’un coup.

Sondez un peu plus vos acquis. Ce n’est pas la conscience fixe d’un  demeuré qu’on vous demande. Ce qui est fixe dans votre conscience c’est votre certitude, votre confiance substantielle. L’esprit en vous a une origine statique qu’il vous appartient d’animer.

Vous n’êtes pas des animaux, vous avez un pouvoir puissant. Si vous ne le maîtrisez pas, ne faites pas comme si vous n’en aviez pas.

Les animaux ont une conscience fixe qui ne peut évoluer. C’est pour cela qu’ils craignent ou admirent l’homme.

L’intention universelle en quête de personnalité, devient en vous le pouvoir de découvrir l’état statique primordial vivant.

Tu veux dire qu’on peut se faire des plans ? Vous devez faire des projets. Si vous avez acceptés l’intention universelle, vous pouvez tout envisager.

Fixez-vous des objectifs, passez-les au scanner de l’intention universelle et si ça fait « tiit », c’est qu’ils sont enregistrés. Il vous suffira d’écouter et d’appliquer les conseils de manœuvres qui permettent d’y parvenir. Cela réclamera votre vigilance continue, et vos moments de pause rendront votre accès à la conscience fixe plus aisé.

L’intention universelle connaît notre temps. Sa présence et son savoir-faire dans la totalité de l’être de tous les êtres lui permet de maîtriser parfaitement la situation. Elle enrichit chacun de nous en utilisant nos différences. 

C’est la qualité de la conscience fixe qui offre les meilleures chances. Merci Mitxo, ça fait du bien un peu de brut dans un monde si calme.

Je suis très gentil avec vous, vous êtes super, mais je dois vous menacer impérativement. Je dois vous mettre la trouille de votre vie. Vous devez absolument entendre le hurlement des sirènes qui alertent régulièrement le bombardement de notre civilisation.

Qu’est-ce qu’il y a Mitxo, tu paniques ?

Vous ne prenez pas suffisamment conscience du danger.

Tu nous as dit que l’intention universelle s’occupe de tout.

C’est vrai, elle s’occupe de construire, mais parfois elle doit le faire après que vous ayez détruit, rasé, bombardé, éliminé, détourné ou   contourné les obstacles, pour bâtir de nouveaux espaces de fraternité. 

On appelle ça des ravages…

Oui, eh bien ces ravages, peuvent vous atteindre à tout moment. Pourquoi es-tu si inquiétant ?

Parce que vous risquez de considérer l’avènement de l’intention universelle comme un projet chimérique.

Mais, tu sais Mitxo, on commence à te croire. Ce n’est pas du tout suffisant. 

Vous devez vous imposer la recherche de la conscience fixe comme une nécessité absolue ! Comme un ordre ! Un commandement catégorique, inconditionnel … Sous peine de mort ! 

Quoi !

Je ne parle pas de mort clinique, mais du décès prématuré de votre programme substantiel. T’y vas un peu fort, là !

Les sociétés d’aujourd’hui gardent leurs membres dans un coma dépassé. Ils mènent une vie quasi végétative. Leur sensibilité relationnelle est si amoindrie que leur réveil n’est plus possible que sous intervention, avec des moyens de réanimation.

Vous êtes les personnes les plus capables que je connaisse, de par votre intérêt pour l’intention universelle. Mais vous êtes également dépendants des encombrements de la circulation. L’ambulance qui vous transporte actuellement ferait bien de se munir d’un GPS pour optimiser ses itinéraires.

Je vous en conjure ! Faites des arrêts fréquents, mettez-vous sous perfusion de conscience fixe avant qu’il ne soit trop tard. Avant que les agents périphériques substantiels ne soient contraints de parcourir les morgues spirituelles à la recherche de vos cadavres substantiels non identifiés.

Faites de la conscience fixe avant de manger, avant de dormir, avant de vous lever, avant d’allumer la télé, avant d’allumer l’ordinateur, avant d’allumer une clope, avant d’aller au boulot, avant de rentrer à la maison, avant vos enfants, avant vous-même, avant les autres. Bref, faire que la conscience fixe passe avant tout ! 

Arrête Mitxo, ma copine est toute bleue et je vais pisser dans mes chaussures ! Tu me rassures !

Essaierais-tu de nous dire que le monde qui nous entoure est loin de se douter de l’état de divergence spirituelle dans laquelle il se trouve actuellement ? 

Tout à fait. 

La planète déraille, c’est sûr, mais la pensée contemporaine me semble en plein boom. C’est ça, en plein « boom » !...

Le citoyen planétaire moyen n’a pas conscience de la pantalonnade qui lui est offerte en représentation.

Il n’a pas conscience non plus du panurgisme dans lequel il déambule.

Oui, mais… Tu emploies un langage très complexe, avec des définitions jamais entendues auparavant !

Nous essayons de comprendre tes concepts inédits, ce sont des idées que personne ne partage généralement. Est-ce que ça ne risque pas de produire une nouvelle caricature ?

Les limites actuelles de l’explication du monde sont trop étroites pour parler de l’intention universelle, je suis bien d’accord. Nous sommes pourtant forcés de nous en servir. Nous ne pouvons pas inventer des noms et nous ne pouvons pas nous contenter de ceux qui nous sont proposés. 

Je dois faire d’intrépides acrobaties de langage pour intriguer un public blasé, sous le plus grand chapiteau du monde où vous participez à la représentation. 

Pour le moment, moi, je sais tout juste me tenir sur un pied en remuant les doigts, avec mon pouce sur le nez !

Tout ce qui nous concerne existe indépendamment des mots. 

Quand j’observe la différence entre ma perception substantielle directe et la transcription que j’en fais, j’ai envie de rire !

C’est pourtant l’unique moyen que l’intention universelle a trouvé pour se transmettre.

Maintenant que mon vocabulaire est libre de s’adapter, je n’en ai plus besoin pour moi-même.

Dans le grand futur, il faudra bien que les personnes se révèlent dans leur maturité substantielle. Elles y parviendront avec l’aide du langage. 

Dans ces temps bénis, l’explication du monde sera égale à la réalité décrite, mais ces deux existences resteront distinctes.

 

36. Mais alors, qu’est-ce qui chie dans notre histoire universelle ? Un facteur insidieux mal connu s’y est sournoisement introduit.

Lequel ?

Une sorte de virus intellectuel. Un ver, un cheval de Troie ? L’origine de la contamination se perd dans la nuit des temps. L’épidémie s’est répandue de façon endémique et de nos jours elle gangrène encore une partie de la pensée moderne. Mais qu’est-ce que c’est que cette saleté ? 

Un syndrome intello déficient, connu plus couramment sous le nom d’orgueil. Comment cela est-il arrivé ? Le corps physique possède son propre système immunitaire, mais l’intellect n’en a pas. Comment ça se fait ?

C’est un piège inventé par les agents périphériques. Non ! 

L’intention universelle fait un cadeau à la naissance de ses enfants. Ceux qui savent s’en réjouir l’appellent entre eux, l’humilité. C’est un présent d’une grande finesse et d’une grande fragilité. Un pouvoir très utile dans les situations difficiles.

Il se trouve que l’homme aspire au confort. Mais s’il se rend compte qu’il peut rapidement et sans trop d’efforts l’obtenir en s’appropriant une bonne partie du bien public ; il se pique au jeu de la réussite et très vite, les premiers signes symptomatiques de l’arrogance et du mépris lui rougissent le visage. Ca se voit tant que ça ? Ca crève les yeux, c’est un spectacle qui donne la nausée à ceux qui y assistent.

C’est là que les agents périphériques substantiels sont obligés d’employer des stratagèmes diaboliques. Qu’est-ce qu’ils font ?

Avec un sens de l’humour recherché et une audace incroyable, ils soulèvent le personnage pour le présenter sur le devant de la scène sociale avec un maximum d’éclairage.

Ensuite, ils tournent l’ensemble des miroirs paraboliques substantiels de l’assemblée vers lui, pour qu’il puisse apercevoir la caricature grotesque qu’il incarne prétendument. Et alors…

Soit il se rend compte de son arrogance, auquel cas il demande à être rapidement descendu et se retire pour rechercher son humilité.

Soit il insiste et se raidit pour paraître encore plus grand et jouir de sa prestance. 

Sa fierté est alors excitée par les agents qui redoublent leurs grimaces faussement encourageantes en l’exposant face au peuple. 

Cette démo n’est qu’un aperçu des innombrables possibilités d’interventions que les agents périphériques savent créer. 

Le spectacle pitoyable d’un orgueilleux n’a d’égal que la misère qu’il laisse derrière lui. On ne se l’était pas représenté comme ça, mais maintenant que tu l’as fait, c’est clair, ça pue ! 

Bon, si vous avez mouillé vos sous-vêtements, j’en suis ravi ! Ca prouve que j’ai bien parlé et que vous avez bien entendu. 

 

37. Ma copine a eu une l’idée et ça me concerne aussi. Je ne sais pas si c’est depuis que tu nous essores le torchon, mais nous aimerions nous investir dans des activités artistiques. 

Mon amie a toujours eu un goût pour la musique et elle aimerait pratiquer un instrument.

Moi je suis très attiré par la peinture et la sculpture.

Vous vous demandez quelle est la place de l’art dans la recherche de l’intention universelle. C’est un peu ça, qu’est-ce que t’en pense ?

La création artistique est totalement impliquée dans la conquête de l’intention universelle. 

Vas-y, fais-nous chauffer le bouillon…

Les capacités artistiques apparaissent chez un enfant avant qu’il ne s’en rende compte lui-même, c’est son entourage qui est le premier étonné. En classe, j’étais meilleur en caricature de profs qu’en orthographe.

L’art est le premier signe de personnalité. Il doit être encouragé à tout prix. Nous, on nous a dissuadé.

L’existence phénoménale de l’art dans la société est une affaire extrêmement subtile. L’expression qu’il emploie grandit l’artiste et pourtant elle n’est soutenue que par le regard interpellé des autres.

La pratique d’une technique artistique transforme un individu et inspire son entourage. En quoi l’art est-il porteur pour l’intention universelle ? Hé, hé, les gars, vous posez des questions de plus en plus pertinentes. Te fous pas de nous et réponds à la question !

En manipulant des transpositions de la réalité, l’artiste débrouille les concepts les plus conditionnés. Cela a pour effet d’empêcher l’encrage des mœurs dans de paresseuses routines.

Pendant qu’il se concentre pour s’appliquer à son art, la pensée de l’artiste prend sans le savoir la direction que veut lui faire adopter l’intention universelle. 

Celle de la conscience fixe. Oui, bien ! 

Un artiste est capable de contenir fixement une image de son art avec son imagination, pendant et même avant, sa matérialisation.

C’est un comportement mental très favorable à l’infiltration de l’intelligence de l’intention universelle.

Ca y est Mitxo, c’est ça, on veut être des artistes.

C’est très enrichissant en effet, mais cela comporte aussi des inconvénients. Ca m’aurait étonné ! Mitxo, tu as un don remarquable. Lequel ? Celui de foutre le doute là où on ne l’attend pas.

Le doute est l’envers du miroir de la certitude. Bon, continue !

Au bout d’un certain temps de pratique, l’artiste doit se rendre compte que ce qu’il est en train de faire lui confère une clairvoyance particulière. C’est le moment pour lui d’avoir des doutes sur la finalité de ses réalisations. 

Tu veux dire que quand il devient célèbre, il perd la boule. Pour progresser substantiellement, la pratique artistique procure un support considérable, mais le danger permanent est celui de considérer ces exhibitions comme des activités de mise en valeur personnelle. Il prend la grosse tête.

Une orgueilleuse philosophie peut insidieusement entourer la pensée de l’artiste et l’enchanter. Hou, houuuu…

Le chant des sirènes est à double sens, elles peuvent terrifier, en hurlant l’alerte au danger, comme elles peuvent séduire l’ambitieux flatté.

Brrrrrrr… Ca fout les jetons ! Qu’est-ce qu’il doit faire l’artiste, là ?

Il doit prendre conscience que son art n’a été qu’un moyen de lui mettre le pied à l’étrier d’un destrier de conquête.

Il doit se rendre compte que la qualité du mouvement de son art lui parle comme un miroir.

Il doit apercevoir la présence de l’intention universelle dans sa comédie. Et qu’est-ce qu’il devient ?

Il va transformer la maîtrise de son art pour la mettre à la disposition de l’intention universelle.

Il va utiliser sa vision élargie pour favoriser la personnalisation dans ses amicales rencontres. Doit-il cesser son activité artistique ?

S’il fait cela, c’est qu’il est quelqu'un d’autre. Il devient quoi ? Un agent de proximité dans les quartiers défavorisés où le secours de l’intention universelle est encore possible.

Mitxo, tu me fatigues !

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 14:20

38. L’être substantiel Mitxo, c’est tout de même quelque chose ! Tu nous as exposé ton affaire et tu nous as laissés en plan. On se demande s’il est possible d’en parler, ou bien cela doit-il rester uniquement dans le domaine de l’intimité.

Vu que nous n’avons qu’une très vague idée de la réalité de cette dimension, est-ce que ça ne peut pas nous aider, d’en dire quelques mots ?...

Tout ce que l’on pourra dire à propos de l’être substantiel ne saura être compris que si la conscience le touche.

Est-ce qu’on peut se poser des questions sur ce que la conscience touche ? Oui, Qu’est-ce que tu peux en dire ?

Toucher la densité substantielle est une façon de dire que la conscience est substantielle, donc elle se connaît comme un fait d’existence.

L’être substantiel est-il lié à une partie du corps ? Très exactement oui. Un endroit indéfinissable et à la fois, bien précis, un axe entre le cerveau et la région abdominale. 

Les tripes ? Non,

Ce n’est pas une sensation physique. La perception dont je fais allusion ne se produit que lors d’un contact comparatif substantiel. Kézako ?

Agir substantiellement, c’est accroître. Rekézako !

Dans le domaine substantiel, l’égoïsme n’existe pas. La densité substantielle s’accroît là où elle manque, sans se soucier de l’identité des bénéficiaires.

Ceux qui sont connectés substantiellement entre eux, reçoivent leur part d’accroissement simultanément pendant l’échange. 

Celui qui est le plus dense s’accroît en donnant et celui qui l’est moins s’accroît en recevant ; à moins qu’il ne le refuse, car il est plus difficile de recevoir que de donner.

A-t-on conscience de notre réalité substantielle seulement durant un échange ?

On peut avoir une conscience substantielle à tout moment.

Qu’est-ce qu’on ressent ?

On se perçoit comme une présence indépendante du corps physique, mais les définitions ne veulent rien dire.

Tu nous as déjà dit : nous sommes de l’amour’ ! Oui, j’ai dit ça, mais c’est beaucoup plus que ça. Dis-en plus que ça !

Il faut que la conscience soit vraiment fixe et libre pour s’en rendre compte. Mais encore !

On éprouve un sentiment d’amitié inconditionné et un plaisir profondément stable, sans ostentations.

On se sent tellement de la même substance, qu’on se perçoit comme ayant la forme physique de l’autre.

Notre nature substantielle fait automatiquement cette opération parce qu’elle est liée à la forme ; n’importe quelle forme puisqu’elle n’est pas égocentrique.

Là Mitxo, on est passés dans un autre monde… La réalité substantielle est une sensation qui ne peut pas être confondue avec celle du monde solide.

Tu nous as dit que nous pouvons y parvenir si nous pratiquons la conscience fixe, si nous faisons preuve d’amitié universelle, et tout, et tout… Mais tu nous as dit également que nous y parviendrons à la saint-glinglin. 

Tu peux nous dire comment on va passer de l’ignorance au savoir, s’il te plaît ?

Par le détachement. Ah, voilà un nouveau concept qui a l’air bien sympa ! 

Pour prendre conscience de votre nature substantielle en toute simplicité, il vous faudra la décrocher. On va se couper en deux ?

Ca veut dire libérer son rayonnement du réseau entremêlé de mots, phrases, idées, images et concepts en tous genres, des explications sur tout qui n’ont aucune raison d’être.

Je crois que nous avons du mal parce que nous voulons percevoir l’être substantiel de façon tactile, comme nous avons conscience d’une matière.

C’est vrai, nous sommes tellement habitués à cette sensation familière que nous ne désirons pas en concevoir d’autres.

Il faut pourtant apprendre à accepter cette dimension, comme nous avons appris à accepter celle de notre corps. Nous n’en avons plus le souvenir, mais il nous a fallu de nombreuses années pour avoir une connaissance bien structurée de notre réalité solide. Qu’est-ce qu’on ressentira quand on sera grands, Mitxo ? 

Je vous l’ai déjà dit. Tu peux nous le répéter, s’te plaît ? Vous saurez que votre rayonnement vit autour d’un axe. Qu’il rayonne. Que le phénomène est à la fois, personnel et collectif. 

Vous aurez conscience de votre densité existentielle comme d’une réalité permanente fixe.  

Vous aurez accès aux sources de l’être, là où se révèle tout ce que vous voulez.

Vous apprendrez à vous en servir… Nous parlerons à ce moment-là de la manière de le faire.

Mitxo, Mitxo, une petite indication à ce sujet ! 

Par moments je me sers de ma tension substantielle comme d’une main, télécommandée par un courant qui sort de mon ventre. Pour quoi faire ?

Pour accroître la situation substantielle de l’autre, en lui plaquant fortement la mienne pour qu’elle s’y intègre. Et ça marche ? Pour moi, oui. Pour l’autre, ça dépend de sa réceptivité. 

Cela dure quelques secondes, ensuite je n’insiste pas. Là, en ce moment, tu nous parles, que fais-tu substantiellement ? 

Votre corps s’est habitué au mien, vous ne remarquez pas l’intensité d’observation que je porte continuellement sur vous, car je l’ai rendue discrète. Cela me laisse libre d’examiner le contenu de votre présence substantielle. 

Je peux assister au déroulement de votre prestation, en constatant les détours et les accidents de parcours qui l’animent. Je vois aussi la densité substantielle stable que vous avez acquise avec certitude.

Je vois simultanément si la qualité de votre mouvement est en accord avec les formules que vous employez pour la transcrire.

Je participe à quelques corrections, en faisant bien attention que la découverte de la valeur recherchée vienne de vous-mêmes. Tu es double ? Non, j’ai du recul et du grand angle.

Si je vous observe quand vous parlez à quelqu’un d’autre, je vois les mouvements de votre rayonnement. Il est comment mon rayonnement ? 

Parfois il est rigide, parfois il est mou. A certains moments il est faible, à d’autres il oscille.

 

39. Comment se fait-il que la société produise si peu de personnes qualifiées dans l’accomplissement substantiel ? L’intention universelle rencontre des concours de circonstances qui deviennent des obstacles persistants. 

OK, OK, tu nous as parlé de l’orgueil, mais ça ne devrait pas poser tant de problèmes pour une directrice de pouvoir comme l’intention !

La difficulté réside dans un problème d’équilibre mental. 

On est tous des fadas !

L’intention universelle s’efforce d’installer l’humilité en chacun de nous. Nous réagissons tous différemment et certains ont du mal à l’adopter sans batailler. 

La peur, que les agents périphériques attisent pour nous contraindre à utiliser notre importance comparative, nous fait parfois opter pour un comportement orgueilleux. C’est avant tout un réflexe de protection d’urgence. 

Bien que cela soit une illusion, nous croyons que ce pouvoir est finalement très arrangeant. 

Tu nous as déjà dit tout ça.

Voilà des individus sociaux adultes qui se trimbalent avec deux pouvoirs opposés, l’orgueil et l’humilité.

L’humilité favorise la créativité substantielle, l’orgueil la stoppe.

Les gens vivent tant bien que mal avec ce déséquilibre mental bipolaire. 

Cependant, il y a une catégorie de personnes de plus en plus répandue, qui n’a pas la force de supporter cette tragi-comédie. 

Si l’on est bien trempé dans l’humilité, on peut être simple et équilibré.

Si l’on est bien accroché dans l’orgueil, on peut vivre un certain temps de façon équilibrée puisque la société le permet.

Les troubles mentaux bipolaires apparaissent, quand des mêmes personnes cultivent ces deux extrêmes et ne sont crédibles dans aucun d’eux. 

Elles aperçoivent la valeur de l’humilité, mais très vite, la méprisent. Elles ont besoin de se sentir orgueilleuses, mais quand elles s’expriment de cette manière, elles ne peuvent pas non plus être prises au sérieux et sont insatisfaites.

Qu’elles soient humbles ou orgueilleuses, leur entourage a du mal à les accepter.

Quand on jette un simple regard sur ces personnes, on constate un manque anormal dans le rayonnement substantiel.

Il est généralement pour elles extrêmement difficile, voire impossible, de choisir et de rétablir la situation.

Elles passent d’une sensibilité dépressive à une ferveur maniaque et entre les deux, une paroi isolante leur fait oublier leur dualité. 

Quand elles sont dans un personnage, elles ignorent presque tout de l’autre mais n’aspirent qu’à le retrouver. Y a beaucoup de gens, comme ça ?

C’est un phénomène planétaire croissant.

Si on portait plainte contre l’orgueil personnel et collectif dans le monde, on pourrait demander des dommages et intérêts dont le montant couvrirait les frais alimentaires de l’humanité pendant plusieurs décennies. 

Des services sociaux spécialisés ne peuvent-ils pas intervenir de façon efficace ? 

Les services sociaux ignorent l’intention universelle qui elle-même est dans ce cas inefficace. C’est désespérant ! Un linceul de désespoir recouvre le cercueil de la froide ignorance. 

Ce sont des paumés. Ce sont les grands perdants de notre civilisation.

Et nous…

L’être substantiel est naturellement serein. En général, moi, je suis naturellement sereine. Moi aussi… ! Moi aussi.

 

40. Mitxo ? Quoi ! On aimerait aller dans un endroit où personne ne nous entend. 

Pourquoi ? Pour discuter d’un sujet tabou, un sujet qui fâche. Lequel ? Chut… Les croyances et les religions !

Quelles sont vos questions ? 

Nous, nos parents nous ont laissés dans l’ignorance, ils ont fait comme si ces sujets n’existaient pas.

Nous avons découvert tous seuls que le monde était composé d’un patchwork de religions et de croyances. Même nos camarades se sont toujours montrés discrets quand ces questions étaient soulevées.

Il nous semble que c’est un domaine où il n’est pas bien vu de donner son opinion, au point que ça fout la trouille de l’évoquer.

Envoie ta question !

Nous avons l’idée que les conflits internationaux sont tous liés aux divergences religieuses. Qu’est ce qui vous fait croire ça ? Les journaux télévisés. Poursuivez.

On dirait que ça ne te concerne pas. 

Je regarde le monde avec les yeux de l’intention universelle et je constate que tous les conflits résultent d’une évaluation trop légère de celle-ci.

Si une personne, appartenant à une religion, nourrit un intérêt égocentrique au détriment d’une autre personne ayant une autre religion, il y aura certainement conflit.

Y a-t-il une religion dans le monde qui soit plus proche de l’intention universelle qu’une autre ? Toutes, la recherchent, mais aucune ne parvient à l’accepter. Comment ça se fait ? D’abord, à cause de tout ce que nous venons de dire. Ensuite, parce que les diverses sensibilités raciales, divergent exagérément dans leur manière d’atteindre leurs objectifs.

Est-il possible de pratiquer une des nombreuses religions du monde, n’importe laquelle, et de connaître l’état statique primordial vivant ? Non,

Ha… c’est tout ce qu’on voulait savoir !  

 

41. Depuis que tu parles de ta manière de vivre, tu emploies un langage inhabituel, on te l’a déjà fait remarquer.  

Tu as élaboré un discours et des concepts qui te correspondent, mais nous avons du mal à suivre. 

Si nous avons des difficultés à te comprendre, nous qui sommes proches de toi, j’imagine que personne ne voudrait se donner la peine d’écouter des explications aussi originales. 

Ce que tu dis est intéressant, mais nous pensons que le monde qui nous entoure ne chercherait même pas à le comprendre tellement tes définitions sont différentes de ce qu’il a coutume d’entendre. 

Tes explications ne risquent-elles pas d’être prises pour du pathos ésotérique ? J’ai même d’autres synonymes à te suggérer : emphase, grandiloquence, hyperbole ou prétention.

Tout ce que vous dites est vrai ! Le monde qui nous entoure nous offre un mode de conversation que j’estime très limité et souvent miné. 

Il est vrai que j’ai dû façonner mon langage pour qu’il s’adapte un peu mieux à l’expérience que j’ai nommée substantielle.  

J’ai détourné volontairement quelques concepts pour formuler mes histoires. 

Seuls ceux qui ont une expérience similaire peuvent accepter mon vocabulaire, car ils pourraient aussi bien en accepter d’autres, s’ils se réfèrent à leur connaissance pratique.

Je suis conscient du fait qu’il faille adopter mes expressions pour suivre mes étranges explications.

Après avoir évalué ce risque, j’ai décidé de persister dans cette voie, parce qu’il fallait bien créer du langage… Pourquoi pas celui-là !

D’ailleurs, mes potes, si ma formulation vous déconcerte, je peux tout à fait vous en présenter une version différente.

Chiche ! C’est parti !

Le voyage de la conscience.

Nous sommes conscients, à l’intérieur d’un domaine cosmique, appréhendé par nos sens et analysé par notre raisonnement. 

Tu commences très fort.

Cette bulle physique universelle est un immense territoire de culture intensive de consciences personnelles. Vas-y doucement.

Telle est l’intention de l’intelligence originelle d’une super conscience mystérieuse. Oh la la !

Je pourrais ajouter que toute la première partie de la création cosmique est une préparation, en vue d’une effervescence chimique.

Attends, là, je suis obligé de prendre des notes.

Quand la soupe est prête, la super conscience intervient de nouveau pour conférer à certains éléments assemblés, la vie inconsciente qui permettra la culture des consciences. 

La culture des consciences… ? 

Je survole le sujet, bien entendu…

A partir de ce moment-là, la vie et l’intention universelle de cette super conscience inconnue n’auront d’autre objectif que celui de créer, de cultiver et d’accroître le champ de perception des consciences… Par transformation.

Je ne peux m’empêcher de faire un parallèle entre l’implantation de la vie dans cette bouillonnante sphère chimique qu’est le cosmos et l’activité intra-utérine où commence l’élaboration embryonnaire de la conscience. Le ventre de notre mère par exemple ? Par exemple.

Dans cette sphère, une conscience impersonnelle est en train de s’établir sur des bases chimiques fœtales.

Quand son support corporel est prêt, le passage à la vie consciente peut commencer. La naissance. Tu dis que la naissance est le début de la conscience ? Oui,

La nouvelle et unique conscience, devra tout d’abord investir une grande partie de son domaine de perception physique pour devenir autonome.

Ca va, vous suivez ? J’essaie, mais ça me fout la conscience fixe…

C’était juste une autre façon de définir le sujet. Je pourrais élaborer une théorie dont le point de départ serait la conscience...

Bon, si tu veux bien, n’en rajoute pas. On va faire avec ce qu’on a, continue…

Toute la magie de la vie repose pourtant sur le pouvoir d’en prendre conscience. Au lieu d’être obligé d’expliquer tout et n’importe quoi, je préférerais vous accompagner dans la maîtrise de la conscience.

Alors, disons que nous voulons absolument profiter du pouvoir de la conscience substantielle.

Je vous comprends, cette conquête est tellement séduisante…

Quelque chose se passe dans la chimie de mon cerveau et de mon corps. Quoi donc ?

C’est comme si quelque chose d’indéfinissable me démangeait physiquement. J’ai aussi la sensation bizarre que mon cerveau est en train de se dilater dans sa boîte. Ca, ce n’est pas difficile à comprendre, c’était tellement embrouillé là-dedans ! Depuis que nous discutons, de la mémoire vive a été libérée dans votre disque dur. Vos neurones offrent maintenant plus de disponibilité pour des connexions intelligentes.

Fais-nous un topo sur la différence entre la conscience substantielle et la conscience sensorielle.

C’est une différence de profondeur de champ. Tu veux dire que nous regardons le monde avec le mauvais côté de la jumelle ? De la lorgnette… Vous prenez conscience du quotidien avec un œil borgne sur la loupe et vous en oubliez la vision trois D que procure naturellement le regard.

Le monde vit au travers de la conscience sensorielle, sans chercher plus loin. Sa conscience intellectuelle se contente de tout transformer en vocabulaire. Ces domaines de conscience, sursaturés d’informations, ne permettent pas de se rendre compte du « je suis » de la conscience.

Pour s’en rendre compte, la conscience doit être fixe et désencombrée.

Est-ce qu’on a deux consciences ? 

Bien sûr que non, mais nous pouvons déplacer notre poste d’observation, lui faire prendre du recul.

Nous pouvons regarder le monde solide depuis notre observatoire substantiel sans avoir besoin d’utiliser nos fichues explications. Pendant que s’opère cette perception, la conscience substantielle constate l’inertie de l’activité mentale. 

On est morts ! 

On est considérablement plus vivants ! Explique…

Notre capacité cérébrale fonctionne sur deux espaces organiques distincts. Une partie de notre chimie s’occupe de la conduite terrestre et l’autre de la conduite substantielle, qui est en relation directe avec l’intention universelle. 

La conscience de se sentir charnellement vivant est en soit réjouissante. La conscience substantielle vient s’y rajouter et rend l’existence super vivante, clairvoyante et radieuse.

Enchantée quoi !

Notre conscience couvre un vaste domaine de perception sensorielle et intellectuelle, puis fixe par nécessité substantielle. Enfin, elle entre dans l’e.s.p.v., qui se trouve être le centre d’accueil de l’intention universelle, l’antichambre du transfert. Quoi, quoi, quoi ?

Là où l’imagination pure ressemble à une aire de cristal. 

C’est de la poésie ! Quand on parvient à franchir les portes de cet espace, c’est que l’on a atteint l’inimaginable. De ce fait, il est préférable de s’en tenir effectivement à la poésie, sans quoi on risque la couillonnade métaphysique.

Ca veut dire quoi, transfert ?

Le grand jeu de l’intention universelle, est de transférer la conscience.  Ahhhhhh !

Une fois personnalisée, l’intention universelle n’a qu’une envie, celle de s’arracher… Ouais, je la comprends, elle veut se tirer d’ici. 

Restons sérieux. Il n’y a pas de survivant permanent sur terre et nous n’avons aucune possibilité de savoir ce que devient la conscience substantielle quand le corps physique ne fonctionne plus.

Ce qui est sûr, c’est que l’intention universelle ne fait pas tout ce travail pour des clous. Elle ne va pas abandonner sa personnalisation substantielle là, sur le terrain. 

Elle va certainement en faire quelque chose, mais on ne peut pas imaginer ce qu’il en sera. 

On doit être prêts à toutes les possibilités.

De toute manière, ce qui nous intéresse, ce sont les possibilités d’actions qui nous sont offertes maintenant.  

C’est tout de suite que vous devez profiter de votre conscience substantielle. 

Tu me parles bien, là, Mitxo.

Vous devez rassembler les unités de valeurs obtenues lors de vos épreuves depuis l’enfance et les réunir en un seul morceau.

Vous devez être convaincus de votre sensibilité substantielle.

Que n’y ai-je pensé plus tôt !

Et nos ancêtres, qu’est-ce qu’ils ont foutu pour passer à côté comme ça ! Mais qu’est ce qu’on leur a fait croire ?

Depuis la nuit des temps, les organisations cléricales ont pratiqué la publicité mensongère. Cela leur a permis de vendre pendant des générations un produit issu d’une culture intensive, impropre à la consommation courante, le fruit d’un croisement de culture entre l’orgueil et la peur : la confiance contaminée.  

Tu nous proposes de nous alimenter de confiance issue de la culture de notre conscience biologique. Oui, 

Je vous en supplie, imposez-vous des tranches d’espace-temps pour abaisser le niveau de saturation de votre activité mentale !

Je vous implore de mettre votre confiance sous l’aile de l’intention universelle !

Je vous en prie, ne ménagez pas vos efforts pour rendre votre conscience fixe !

Je vous en conjure, installez ce programme d’urgence dans votre quotidien !

Dis donc, Mitxo, tu crains pour notre vie ? Non, pour votre santé mentale ! Tu penses qu’on est mal nourris nous aussi ? Vous vous fournissez encore trop souvent dans les hypermarchés intellectuels qui vous présentent de la culture avariée.

On lit des livres tu sais Mitxo !

Vous lisez des revues et des magazines, ce n’est pas suffisant pour vous faire une idée de l’évolution séculaire de la pensée universelle. Tu penses qu’on devrait plus se renseigner sur les sociétés et leurs cultures ? Si ça peut éclaircir votre jugement, oui. En quoi ça nous aiderait pour notre quotidien ? Cela pourrait vous aider à calmer votre agressivité latente.

Avec tout ce que tu nous racontes, on ne risque pas de manquer de sujets de réflexion. 

J’ai de quoi vous soûler encore pendant dix ans… On veut bien le croire.

 

42. Ma copine et moi, nous avons un autre sujet que l’on aimerait aborder discrètement. 

Il s’agit de notre sexualité... mentale… Quoi ! Nous voudrions savoir si nos pensées érotiques peuvent être des obstacles à la conscience fixe.

Vous faites de la conscience sexuelle animée ? Oui, en quelque sorte… 

Ce n’est que de la conscience animée ! Moi par exemple, par moments, je suis un gros obsédé sexuel frustré. Frustré parce que mes films restent entièrement intériorisés. Je peux même ajouter que depuis que j’insiste pour orienter mes pensées vers une sortie de l’autoroute qui traverse mon imaginaire, les fantasmes sexuels se sont faits plus insistants. Maintenant, ça me tourmente. Ca encombre le portail d’accès à ma propriété substantielle fixe.  

Le désir et l’assouvissement sexuel sont des pulsions naturelles d’origine animale, comme le besoin de se nourrir ou celui de se défendre. Ils nécessitent d’être encadrés et réglementés dans la société. Oui, Mitxo, bien sûr, mais… 

La meilleure situation est celle qui consiste à donner à la sexualité une place dans le couple parental. Pourquoi ? Parce que dans cette intimité idéale, les partenaires peuvent oser se découvrir et se libérer de la pudeur excessive.  

Nous sommes encore relativement timides et nous avons du mal à nous connaître.

La sexualité se déclenche très tôt comme un désir et un besoin, mais nous avons un certain contrôle sur cet appétit. L’attirance, le contact et la satisfaction sont là pour que les partenaires ne s’éloignent pas. 

L’accès à la jouissance sexuelle est une invitation à réviser la valeur de la confiance, ensemble. L’interpénétration physique est suffisamment impressionnante pour que les amants soient ramenés à leur plus pure notion de l’humilité, donc de l’amour. 

Une fois que l’acte est consommé, les compteurs sont remis à zéro, si l’on peut dire. On peut abandonner les précédents conflits et relancer les activités quotidiennes communes avec un plaisir revivifié.

Au fur et à mesure que l’être substantiel prend possession de la totalité de lui-même, il permet de progresser dans la domination de la sexualité. Ce n’est plus un besoin dominateur. Cela devient un choix de comportement contrôlé. 

Le plaisir de la confiance devient plus satisfaisant que celui de l’orgasme sexuel. Son aura est plus grande.       

Nous ne sommes pas des amants synchronisés dans ce domaine de partage ; je crois que c’est pour ça que nous en venons aux fantasmes.

L’intention universelle a mis tout son sourire dans l’union sexuelle, en sachant que le drame qu’il en résulterait, serait suffisamment obsédant pour forcer les partenaires à se poser des questions indiscrètes. Des questions où l’ultime réponse serait… ‘’L’intention universelle’’ Oui, mais quoi ? Ca me gène toujours ! Ce qui te gêne, c’est ton incapacité à arrêter le déroulement de ta conscience animée, quel qu’il soit, pour te fixer dans une stabilité substantielle. 

C’est tout à fait ça… Ca m’énerve ! Le contenu cinématographique de tes pensées, n’est pas tenu pour responsable de ces échecs.

Quel que soit le scénario de tes projections mentales, il n’a aucun pouvoir pour t’interdire l’accès à la conscience fixe. C’est pourtant ce qui se passe ! Tu lui accordes un pouvoir qu’il n’a pas. 

L’animation produite par les images de la pensée obstrue votre conscience, c’est vrai. Les agents périphériques ont de bonnes raisons de vous harceler à la fourche quand vous vous y complaisez !

Ces images sont des leurres subtils, destinés à vous faire prendre conscience de votre dualité.

C’est sûr que là, on en prend conscience. 

L’existence de l’intention universelle rend cette dualité insupportable.

Toutes les activités qui se traduisent en forme de langage imagé sont produites dans l’appareil de pilotage automatique. Cette partie de nous où la conscience est appelée « moi »

Quoi que vous fassiez dans cette manipulation, elle ne peut pas être personnalisée par l’intention universelle. C’est une question d’incompatibilité de système.

L’être substantiel est totalement imperméable à toutes conséquences de la raison. C’est votre volonté qui règne en maître.

Vous avez le pouvoir de choisir à tout moment de prendre le recul nécessaire pour vous concentrer substantiellement. Le malheur, c’est que vous ne le faites pas.

Tu veux dire que personne ne nous regarde, finalement.

Personne ne vous regarde, personne ne vous juge, rien ne vous empêche.

Ce n’est certainement pas le débordement érotique qui peut éliminer la créativité substantielle. Vous croyez en son pouvoir, mais qu’est-ce que c’est ! 

Tu veux dire, pour qui il se prend celui-là ! ?

Il faut faire la différence entre l’acte substantiel et l’image de l’acte.

Je vous ai dit que ce sont deux choses distinctes. 

Le problème persiste parce que vous ne faites pas suffisamment d’interventions pour démêler la confusion.

Si vous le faisiez, la prise de conscience substantielle rendrait dérisoire l’importance de ces images guignolesques. 

La raison doit faire son travail et peut employer toutes les fantasmagories possibles et imaginables. L’intention universelle ne choisira d’utiliser que celles dont les reflets permettront à la conscience de reconnaître la valeur substantielle.

Acceptez d’être momentanément envahis dans votre imaginaire, c’est un phénomène de société auquel vous ne pouvez échapper !

Par contre, vous pouvez devenir volontaires dans l’installation d’un programme d’accès à la conscience fixe et ça, si vous le mettez en route, ce n’est pas la force des images qui pourra en interdire les résultats créatifs !...

Toute cette mise en scène est destinée à vous inciter à rester maîtres de la confiance. 

Bon, Mitxo, on va faire une ballade silencieuse ma copine et moi…

………………

Ca va mieux ? Oui, ça va bien. Reprenons. 

Le temps passé à l’occupation sexuelle active ou imaginaire est minime si on le compare au temps consacré aux autres relations sociales.

Je pense qu’il vaut mieux approfondir et investir dans un plus vaste domaine pour s’enrichir, la pratique de l’amitié universelle par exemple.

Dans les relations amicales la sexualité n’est pas concernée, elle est même dissociée et oubliée. 

 

43. Quand vous rencontrez une personne, vous le faites en transportant votre histoire personnelle. 

Pour que l’échange soit fructueux, celui qui se trouve en face de vous ne doit pas sentir que vous craignez d’être jugé. Si vous craignez d’être jugé, c’est que vous vous jugez coupable vous-même et ça, l’autre n’aimera pas.

De plus, si vous avez cet esprit d’accusation et de condamnation pour vous-même, vous l’aurez aussi pour l’autre. Cela signifie qu’il faut toujours être libéré du passé pour se présenter amicalement dans l’instant.

Et si c’est l’autre, qui a ce comportement accusateur et condamnatoire ?... Parce que, soit il connaît notre passé et il le condamne, soit il projette sur nous une histoire arrangée par sa propre histoire…

C’est là que vous vous montrez complet dans votre droiture, parce que vous ne lui en tenez pas rigueur et vous ne lui opposez pas de riposte.

Mitxo, tu nous demandes d’être des saints ! Oui, pourquoi ?

Pour être aussi libres, il va falloir qu’on se travaille au corps !

N’oubliez pas mes rappels à la conscience fixe.

Soyez cool ! 

N’oubliez pas qu’il faudra du temps pour les transformations, malgré tous vos efforts. 

Ce n’est que plus tard que vous bénéficierez d’une installation confortable au poste d’observation de la conscience substantielle fixe permanente. Vous aurez à utiliser la conscience animée par la raison, uniquement dans les cas où la conversation sera nécessaire.  

Je vous harcèle aujourd’hui pour que vous puissiez parvenir à ce résultat un jour. 

Pour le moment, assurez-vous d’être consentants. Soyez concernés. Transportez votre engagement. Appréciez-le comme votre propriété. Vous avez la carte de sociétaire, reconnaissez-le et servez-vous-en.

Regardez bien le monde et soyez convaincus qu’en fin de compte, tous les citoyens de l’humanité devront subir la même pression. Ils devront tous faire comme vous, un effort pour accepter des nouveaux comportements, des nouvelles idées et des nouvelles formulations, qu’ils auront eux aussi du mal à enregistrer.

Ouf !

 

44. Mitxo ! Qu’y a-t-il ? Fais gaffe, derrière toi ! Un agent !

Ah, quelle bonne blague… J’ai eu la frousse de ma vie ! Ca va, ça va, c’était juste une intro, pour te demander si tu considérais les agents comme des personnes.

Je les considère comme faisant preuve de personnalité. Tu ne les perçois pas comme des gens ? Non,

Ils nous entourent et nous observent comme s’ils n’avaient pas l’autorisation d’entrer en contact avec nous. C’est nous qui leur donnons les moyens de se rendre accessibles.

Nous avons un mal fou à concevoir un tel phénomène.

Nous avons en commun, la présence personnelle autonome. Ils existent comme une tension permanente. Ils agissent comme des acteurs et se déguisent en utilisant nos images mentales.  

Ils ignorent le langage. Ils sont muets mais leurs yeux parlent. Ils disent en nous alignant du regard, « Toi » !

Cette simple injonction suffit à nous faire prendre conscience du sujet en question. Quand elle se produit, nous savons de quoi il s’agit sans avoir eu besoin d’expliquer ou de formuler une question. D’où sort la réponse de cette question indéfinie ? Les questions que l’on se pose ne sont pas toutes formulables mais sont toujours définies. 

L’intention universelle provoque les questions, les agents périphériques provoquent les réponses. Il faut avoir la conscience fixe pour capter une telle manifestation. Très sérieusement, oui ! 

Imaginez que vous êtes dans le noir total et que, tout à coup, un flash révèle votre environnement. L’événement se produit en un millième de seconde et vous êtes de nouveau dans l’obscurité. Décrivez ce que vous avez vu, sachant que la réalité révélée dans ce laps de temps n’a pas d’image.

Là, j’ai l’impression d’être totalement aveugle ! Ce n’est pas grave. Ce n’est qu’une cécité partielle, momentanée.

L’écran où se déroule le film de l’existence est comme un bandeau sur vos yeux substantiels… Vous ne pouvez pas l’enlever. Et, qu’est ce qu’on fait alors !

Il faut quitter la salle de projection. Pour aller où ? A la recherche du metteur en scène. Ah, d’accord… L’intention universelle !... En faisant de la conscience fixe !...

Quand on se trouve en état de conscience fixe et que l’on regarde le monde qui bouge… C’est super !

Ah, ah, ah, gros marrant, Mitxo !

 Trêve de plaisanterie.  OK !... Sérieusement, comment se fait-il que les enfants substantiels de l’intention universelle, ne soient pas plus au courant de la présence des agents périphériques de leur propre conscience ? Ce ne sont que des bébés, ils se souillent et crient quand on les change. 

Ceux qui parviennent à l’âge propre n’ont plus ce problème, ils savent se contenir et sont capables de gérer seuls leurs déjections intellectuelles. En se maintenant propres sur eux, ils gagnent un temps précieux et un espace libre pour mieux écouter les conseils parentaux.

Et quand on a l’âge de raison ?

Pour oser percevoir la présence des agents périphérique : il faut faire disparaître toutes traces d’importance personnelle orgueilleuse, qui exclut toute possibilité de méconnaissance de l’autre. 

Etre exempt de troubles paranoïaques, qui fonctionnent comme de véritables appareils de projection mentale. Etre capable d’avoir du recul sur les interactions sociales. Ne pas se conduire en ; punisher public. Ne pas imaginer ce que les autres pensent, ce qui vous oblige à utiliser votre histoire personnelle.

Avoir fait preuve d’insistance dans la volonté de regarder le monde autrement.

Vivre librement l’amitié universelle.

Bref, il faut faire le jeu de l’intention universelle, pour que la perception si ténue que représente notre périphérie, soit possible.

Cher Mitxo, comme ce n’est pas demain la veille que nous serons au point dans ce domaine, nous n’aurons pas de sitôt des conversations paillardes avec nos potes agents. Allez, ne vous fâchez pas, on en reparlera.

Prenons le problème autrement. Si nous n’avons pas conscience des sollicitations de nos agents, comment peuvent-ils être efficaces ? Je veux dire que si nous ne les comprenons pas, nous ne pouvons pas nous exécuter comme ils le suggèrent !

Détrompez-vous ! Même s’ils demeurent ignorés à cause de notre cécité et de notre surdité substantielle, ils réussissent partiellement leurs coups.

Ils sont en situation de permanence, ils n’ont donc aucun problème d’attente. Nous mettons un peu de temps à accepter et à réagir. Il leur suffit de maintenir la pression qu’ils exercent lors d’un conflit, pour qu’elle devienne tellement insupportable que nous soyons forcés de faire quelque chose. Ca peut durer longtemps ! Ils ont tout le temps.

J’ai parfois l’impression qu’on répète indéfiniment les mêmes erreurs.

Les agents périphériques substantiels attestent et témoignent indéfiniment de nos incorrigibles erreurs. Tu veux dire qu’ils nous pètent continuellement les burnes.

Nous nous sentons dérangés, ou encore, pas justifiés dans nos actes, tant que nous n’avons pas leur approbation.

En fait, ils n’ont rien à faire que d’être eux-mêmes et le rester ; cette tension permanente suffit à attirer notre attention. Il ne nous reste plus qu’à les imiter, car nous sommes appelés à leur ressembler. 

Il faut savoir également que l’intelligence nous est accordée dans la mesure où nous l’utilisons pour résoudre les difficultés relationnelles environnementales. C’est dire si la perception périphérique est importante.

Autrement dit, l’intention universelle à elle seule, ne peut pas se personnaliser si l’intervention des agents est sans résultats.

Faites de votre mieux et vous serez payés ! Normal !...

Faites encore mieux et votre investissement supplémentaire sera payé double !

J’ai déjà entendu, travaillez plus pour gagner plus !

En faisant l’intention, plus on gagne substantiellement, moins on travaille du chapeau. 

 

45. En ce moment, Mitxo, on ne se pose pas beaucoup de questions. C’est comme si on avait mis sur pause. Nous nous occupons d’avoir un quotidien bien tenu, mais... Mais encore…

Ca nous agace un peu, car nous avons l’impression de nous relâcher et de nous faire reprendre par la routine. 

On n’aime pas trop ça. C’est peut être parce que nous sommes encore abasourdis par le coup de gourdin que ton programme de réflexion nous a assené.

Est-ce que vous vous posez les bonnes questions ? Ben, justement on ne sait plus quelles sont les bonnes questions.

Obtenez-vous des bonnes réponses ? On est en carafe, là, Mitxo, on a besoin de la dépanneuse.

Est-ce que vous vous demandez pourquoi ? Oui,

Pour avoir des réponses substantielles dans le domaine de l’intention universelle, il faut éliminer définitivement la question pourquoi. Ah bon, pourquoi ?

La raison se charge de la question pourquoi : elle lui sert à comprendre les phénomènes mathématiques ou chimiques de l’existence.

La conscience fixe est une question qui ressemble à une interrogation de l’inconnu, un défi. Si elle est correctement soutenue, les réponses ne tardent pas à se propulser sous la forme d’un vocabulaire. 

Il faut se poser des questions raisonnables pour avoir des réponses raisonnables et il faut se mettre en conscience fixe pour avoir des réponses substantielles.

Il faut se poser la question silencieuse pour que jaillissent des réponses formulées.

Nous avons l’intuition que nous allons devoir faire quelque chose pour passer au stade suivant. Nous n’ignorons pas complètement de quoi il s’agit, mais nous ne savons pas comment nous y prendre… C’est peut être ça qui nous rend timorés et qui nous fait traîner la patte.

Le stade suivant, c’est la conscience substantielle, mes cocos ! 

Oui, oui, on ne voit pas d’autres solutions, mais t’imagines où on met les pieds ! 

Vous voulez promener votre conscience substantielle ?

Tu vois ! Tu nous mets encore la pression. Il faut être sous pression pour se sentir engagé.

Pensez à vous rassembler pour intégrer la notion de densité. Votre volonté doit maintenir son orientation, son contrôle, sa maniabilité. Attends, attends ! Vas-y mollo, on n’est pas des flèches.

Je ne vous dis pas que vous allez prendre possession de vous-mêmes en un tour de main… Je vous dis juste d’oser, de vous lancer. Ce n’est pas une affaire magique, qui va vous transformer immédiatement pour toujours.

Ca suffit maintenant de faire les stagiaires ! L’intention universelle est prête à vous embaucher à plein temps.

C’est précisément la perspective de cet engagement qui nous paralyse.

Plongez les gars ! 

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 14:19

46. Tu sais que nous parlons de l’intention universelle avec des potes. Nous t’avons parlé d’un couple d’amis qui élève leurs enfants et qui tendent l’oreille à nos propos.

Nous leur avons parlé de toi, discrètement bien sûr…

Et bien, les voilà ! 

Je leur ai dit que nous pourrions soulever quelques sujets difficiles et qu’ils seraient à même de poser leurs propres questions.

Nous, ce qui nous travaille, c’est l’éducation de nos gosses. Qu’est-ce qu’ils vous ont fait, ces petits ?

C’est difficile à dire, ils sont super sympa et en même temps, ils sont parfois incontrôlables. On les adore et en même temps ils nous les brisent. 

Nous avons l’impression de mener une bataille permanente ! Et ce qui est le plus terrible, c’est que c’est nous qui sommes le plus souvent remis en question. C’est tout à fait normal, ça n’a rien d’étonnant !

Il n’existe que des mauvaises façons de se préparer pour exercer cette responsabilité.

Rien n’est jamais comme avant ; nous sommes contraints d’innover, de découvrir, d’improviser. Ouais, ben, c’est justement dans l’impro qu’on est nul.

Vos amis vous ont parlé de l’intention universelle ? Oui, oui ! C’est une perspective qui nous parle. Si je vous disais que le sacrifice que demande parfois l’éducation des enfants est une mission spéciale par excellence.

Ceux qui s’y engagent reçoivent beaucoup plus qu’ils ne donnent. Le trésor contenu dans l’écrin familial peut vous permettre d’acquérir des biens de propriété.

C’est ce qu’on se dit quand ils dorment, mais dès qu’ils se réveillent, nous avons du mal à garder notre calme. Pour peu qu’ils désobéissent à nos consignes…

Nous devons tout mener de front : les petits, le boulot, l’argent, les relations et mille autres détails du quotidien. Nous sommes tellement dans le jus, qu’il nous reste très peu de temps pour des loisirs compensateurs.

Encore moins pour évaluer notre situation dans l’intention universelle. La conscience fixe… Ca vous… ?... C’est sûr, ça nous !

Les petites têtes blondes sont comme des miroirs grossissants où les parents peuvent apercevoir leur propre image déformée.

L’incompétence parentale est une base qui rend obligatoire l’évaluation de soi.

Avez-vous ressenti cet index pointé vers vous chaque fois que votre confort est dérangé face à l’exigence des bambins ?

En vous agaçant, ces petits anges vous renvoient la valeur du choix entre la retenue et l’impatience, entre la dépendance et l’autonomie. 

Voyez comme ils réclament votre attention ! C’est que vous devez accepter de perdre l’habitude de fuir pour regagner l’enceinte de vos conditionnements rassurants. Mitxo, tu veux notre peau ! 

L’intention universelle veut vous décrocher de votre peau. Elle cherche à faire de vous des êtres substantiels conscients. Elle vous oblige à prendre de nouvelles habitudes. Des habitudes dans lesquelles le sens de l’observation est intensément sollicité pour capter les messages de l’esprit de sagesse et de l’esprit de vérité.

Le résultat de ces travaux forcés est l’acquisition des bases de l’amour, un sentiment indéfinissable qui deviendra la « chair » de l’être substantiel.

Là, tu nous as calmés Mitxo, mais nous avons le sentiment d’être prisonniers de la vie. Ce n’est qu’un passage obligé, si vous faites ce qu’il faut, vous toucherez de temps en temps des primes de liberté qui vous rendrons désireux de l’acquérir pleinement. 

Je vous le répète, vous devez vous organiser pour vous octroyer des moments de repli solitaires. Les seuls qui soient qualifiés pour rassembler la conscience substantielle fixe.  

 

47. Comment est-il possible de vivre au jour le jour sur ce mode de perception, tout en étant accaparé par le monde social !?

C’est justement ce défi qui nous intéresse. C’est cette difficulté apparemment infranchissable que nous cherchons à contourner.

Vous avez demandé s’il était possible de considérer notre existence substantielle comme s’il s’agissait d’un « corps » transporté par notre corps.

Si vous ne faites pas une confusion entre ces deux perceptions distinctes, vous pouvez transporter volontairement le concentré que votre conscience considère comme l’espace fixe et libre de votre imaginaire. Tu peux répéter ?

Nous pouvons agir dans le monde en utilisant deux pôles d’observation conscients. Tu peux reformuler différemment ?

Je te regarde avec les yeux en t’observant à partir d’un point fixe concentré, situé au centre de mon imaginaire libre. Ou bien, je concentre une substance dense déplacée par mon véhicule corporel.

Je peux essayer ? 

Transporte ce concentré et contrôle tes actes dans l’instant.

Marche ! J’ai l’impression d’être double ! Tu es deux perceptions confondues en une seule volonté.

Issu de ton imaginaire, un axe traverse ton corps et produit un rayonnement orientable. Tiens-le tendu ! Mon corps se détend tellement que j’en perds la notion de solidité. Je ressens un léger picotement de partout. C’est normal, tes vieux raisonnements conditionnés sont discrédités et ta perception sensorielle en est affectée. C’est pas dangereux au moins ? Au contraire, ta santé va s’en trouvée améliorée. 

Les mots sont comme des hameçons plantés dans notre corps. Notre pilotage automatique a fini par créer un réseau parallèle, pareil à des fils de pêche lancés depuis notre raison en direction de toutes nos perceptions.

L’être substantiel est naturellement porté à tout détacher. 

Allez-y, essayez.

Que vous soyez seul ou en compagnie. Avec des proches comme avec des inconnus. Dans n’importe quelle activité ou en position statique. Reprenez votre double perception dès que vous constatez que vous l’avez négligée.

Revenez quand vous aurez fait un peu de route, on verra ce qu’on peut en dire.

Au fait, tant que j’y suis. Quand vous vous réunissez, pensez à échanger le contenu de vos expériences. L’intention universelle cherche à rapprocher ceux qui la sollicitent.

Grrrrr ! On y va !  

   

48. L'affirmation. Voilà un sujet qu’il va falloir étudier très précisément. Une réflexion et une redéfinition s’impose. Il s’agit d’un comportement, celui de notre présence dans l’instant.  L’affirmation de soi est comme on nous l’a transmise, une attitude qui doit avoir pour effet de nous singulariser. Elle doit nous permettre de démontrer aux autres que nous sommes maîtres de nos décisions.

L’intention universelle n’est pas encore une réalité découverte et acceptée par tous. C’est pourquoi l’affirmation de soi est devenue une véritable catastrophe naturelle, intellectuelle, sociale, économique, individuelle et écologique.

Toute la puissance de l’être substantiel est concentré dans une affirmation. La conscience substantielle est une affirmation. 

Une affirmation entièrement orientée et impliquée dans la rencontre avec l’autre. Elle est fondée sur une intention invariable dont le critère est : « Je m’occupe de toi ! »

Le rayonnement substantiel est une affirmation. L’amitié universelle est une affirmation. Mais aussi, la considération de l’autre, l’écoute de l’autre, la protection, le soutien et l’accompagnement doivent être affirmés comme un choix délibéré et incontournable.

En transportant notre autodétermination substantielle, c’est notre affirmation qui est en présentation.

L’affirmation individuelle d’être une unité agissante consacrée à l’intention universelle, représente la garantie d’une personne fiable.

 

49. Je fais des rêves intenses, bizarres et incompréhensibles depuis quelque temps. 

Depuis quelque temps seulement ? Non, bien sûr ! J’ai toujours fait des rêves étranges, mais les derniers ont été impressionnants… Ah oui !

J’ai remarqué qu’il y avait souvent un lien entre les événements de mes rêves et ceux de mon quotidien.

Moi, je fais des rêves fous qui n’ont jamais rien à voir avec ce que je vis… Il me semble !...

Moi, j’interprète vite les miens… Ils sont clairs, tous mes conflits y sont représentés dramatiquement.

Et toi Mitxo, qu’est ce que t’en penses des rêves ?

C’est un sujet énorme !

Il y en a qui disent que la vie est un rêve. D’autres disent que c’est une illusion. Le rêve est-il une illusion ? En ce moment, nous sommes peut être en train de rêver !

Tu ne dis rien Mitxo ? Tu rêve bien, toi aussi ! ... Moi, je crois que l’état de veille et l’état de rêve ont pour origine l’imagination. C’est vrai, imaginer ou rêver, c’est presque pareil. 

Oui, mais on contrôle l’imaginaire éveillé, tandis qu’on subit entièrement le rêve en dormant… On croit contrôler.

Y a-t-il un lien entre les images que nos yeux perçoivent, l’imagination et le rêve dans le sommeil ? 

Allez, Mitxo, parles nous du rêve ! Je vous écoute, continuez…

Certaines personnes interprètent les rêves comme si elles en connaissaient toutes les explications. 

Je vous ai dis que la question pourquoi n’existait pas dans l’être substantiel. Je ne vois pas le rapport avec le rêve.

Et bien la réponse « parce que » n’existe pas non plus. Pourquoi ?

Dès nos toutes premières tentatives enfantines de maîtrise de la raison, nous voulons savoir le pourquoi de toutes choses. L’ennui, c’est que les réponses, parce que ceci ou parce que cela, ne sont jamais exactes, donc, jamais satisfaisantes. 

Et alors ?  

C’est alors que l'imaginaire et le rêve commence. 

Il nous faut des réponses. Nous n’acceptons pas l’inexpliqué. Le besoin d'explications est si puissant, qu’il nous oblige à surimposer des projections imaginées sur la réalité simple des choses.

Nous prenons très vite l’habitude d’animer notre raison avec toutes sortes de justifications. La conscience devient rapidement et quasi définitivement prisonnière de cette agitation.

Le rêve éveillé que nous transportons est fait d’interprétations conceptuelles qui doivent correspondre à tout prix à une réponse qui suit « parce que » Même si elles sont invérifiables, nous sommes prêts à accepter des définitions fausses, pourvu qu’il y en ait.

L’imagination sature ; la différence entre le réel solide, le réel fictif et la réalité substantielle, devient obscure. La conscience s’enlise, le traitement des données se fragmente. Tu veux dire qu’on est sous catastrophe permanente.

Le cerveau a besoin d’une période de récession de son activité. Il réclame le sommeil. C’est pour lui une question de santé. La bête se couche. Sa chimie a besoin de se stabiliser pour retrouver des alignements stables.

Au moment de s’endormir, des éléments de mémoire se bousculent. Le pouvoir de choisir se ferme. Une bulle se forme, dans laquelle l’ordre des images animées se présente sans sélection, ou tri préalable à un regroupement.

Une suite désordonnée compose le scénario de nos nuits.

C’est le rêve, la conscience somnole, tandis que la volonté de choisir le néglige. Cela explique nos souvenirs oniriques partiels.

La fantasmagorie des rêves est rendue possible par l’inquiétude et la perplexité qui règnent durant l’éveil. Qu’est-ce qu’on y peut ? On y peut !

Ne nous dis pas que seule la conscience fixe permet de savoir ce qu’il se passe !

Hum… Oui, pas de conscience fixe, égale, pas de choix déterminant.

Comme nous ne comprenons pas toujours ce qui nous arrive, nous pratiquons des simulations approximatives, mais non conformes à l’intention universelle. 

Par exemple, nous imaginons, puis nous pratiquons une politique humaniste de l’esprit de sagesse. C’est mal ?

L’intention universelle tolère facilement une simulation de la vérité et de la sagesse, pendant un certain temps. Elle prévient, le moment venu, qu’il va falloir s’engager dans un contrat pour se procurer le logiciel qui contient la totalité des informations. Ca ne nous dit pas quelle est la corrélation entre la conscience fixe et le rêve. 

Il faut que la conscience fixe entre dans le rêve. Cela nécessite un effort de volonté soutenu, une tension de pensée sans distraction

A quoi ça sert d’aller dans le rêve ?  

La "volonté conscience" doit franchir l’enveloppe de sa bulle de rêve et visiter son contenu, comprendre les raisons initiales de l’animation imagée pour la dissoudre et prendre conscience de sa nature substantielle. Elle ne peut pas encore se défaire définitivement de sa représentation, mais elle peut annuler la distraction qui mène au rêve pour que son contenu substantiel ne fasse qu’un avec celui de l’état de veille.

C'est un des treize travaux d'Hercule !

Dans la bulle du rêve, on est plus sensible à la réalité substantielle, parce que la conscience n’y est pas retenue par les sens la raison et le temps. Dans cette situation, ce ne sont que des mémoires.

Conscient dans le rêve, l’être substantiel novice prend connaissance de lui-même avec plus d’intensité que dans l’état de veille.

La paroi de la bulle que la raison a tapissée de scènes du quotidien le sépare de l’inconnu. Au sein des rêves lucides, la conscience substantielle peut observer avec une candeur affirmée le spectacle que ses agents périphériques manipulent pour elle. 

C’est un peu comme s’approcher des coulisses pour apercevoir les manipulateurs de marionnettes.

En l’absence de crainte et de moi, les leçons de sagesse y sont décryptées avec perspicacité.

Mitxo, personne ne fait ça ! 

C’est bien-là le problème ! 

L’être substantiel « je suis » finit par se rendre compte qu’il vit dans une bulle et qu’il va devoir en sortir. Où est la différence avec l’ignorant ? L’homme d’aujourd’hui vit dans deux bulles de raison, séparées par de l'ignorance.

C’est pas possible !... C'est schizophrène. C’est comme ça !

Le monde traverse une période d’absurdité. L’intelligence s’exploite difficilement. 

Peu d’informations sont mises en avant sur la connaissance de l’être.

Faute de mieux, les citoyens planétaires assistent aux catastrophes de leurs semblables que les médias diffusent en boucle.

Il faudra des générations avant que le plaisir substantiel jouisse de propagande. Pour le moment, seuls les affrontements et leur violence semblent prévaloir. 

C’est pourquoi vous et moi, nous devons faire l’intention pour nous décrocher du monde et réaliser notre rêve substantiel.

Mitxo… ! Tu veux nous tuer ! On est dans une situation de crise et tu veux qu’on en rajoute ! 

 

50. Pourquoi tu rigoles ?

Parce que les vingt-sept mille deux cent cinq mots que je viens de vous aligner, passent pour de la bouffonnerie au regard de mon unité centrale.

Ca veut dire que tu nous baratines ?

Il n’y a pas d’autre moyen que de bidouiller du langage pour évoquer l’impalpable. Tâchez de ne pas vous laisser entortiller…

Il suffirait de résumer que « je suis », ainsi que ma conscience fixe observent substantiellement ce que mon rayonnement perçoit. Et tes actions ?

Je ne cherche plus à les comprendre ! 

Mais où as-tu appris tout ça ?

Y a-t-il une manière spéciale d’apprendre ou bien une façon plus efficace qu’une autre ?

Tout ce que je devais savoir m’a été apporté par l’intention universelle. Tout ce que je dois faire m’est indiqué de la même façon.

Je ne connais qu’une manière d’apprendre : la mienne ; je ne sais pas comment font les autres.

Tu as dû employer une technique particulière pour découvrir tout ce que tu nous démontres.

Je peux juste décrire les circonstances qui m’ont fait découvrir les choses. Ce qui s’est produit pour moi, ne pourra jamais arriver aux autres de la même façon. Qu’est ce qui t’est arrivé ? 

J’étais déjà un adulte quand j’ai commencé à ouvrir mon regard substantiel sur le monde. Tout ce qui m’était arrivé avant était resté flou, voilé par l’ignorance.

J’ai dû probablement apprendre sans me rendre compte que mes choix et mon comportement donnaient une orientation à ma vie.

Je crois que j’ai appris en copiant. En copiant quoi ? Ce que j’aimais, naturellement, comme font les enfants.

Je me souviens également que je refusais énergiquement de reprendre à mon compte certains comportements. Quelque chose en moi décidait que « ça », je ne le ferai pas ! Car je n’aimais pas. Je ne saurais en dire plus.

Je n’ai compris que beaucoup plus tard que j’avais accepté les règles d’une intention universelle omniprésente.

Ca ne nous dit pas grand-chose...

Est-ce que l’on peut apprendre sérieusement en écoutant des instructions ? Non, ce n’est pas suffisant.

Ah, on entre dans le vif du sujet !... Il y a donc une attitude particulière à avoir pour profiter d’un enseignement.

On ne retient pour vrai que ce que l’intention universelle a confirmé. Seuls, ceux qui ont capté l’évidence de l’intention universelle savent comment apprendre. Comment apprendre à capter l’évidence de l’intention universelle ? 

Ca ne s’apprend pas.

Je crois que je saisi intuitivement, ou peut être instinctivement, qu’il y a effectivement quelque chose. Quelque chose que je ne saurais pas nommer, mais qui pourrait correspondre à ce que tu appelle l’intention universelle. Qui te l’a appris ? Je ne sais pas.

L’intention habite en toi, je n’ai fait que te fournir des mots pour que nous puissions nous entendre sur cette réalité commune. Mes mots sont devenus tes mots. C’est ainsi qu’ils appartiennent à ceux qui les utilisent et personne ne se soucie de savoir qui les a formulés le premier.

Les mots sont-ils importants pour apprendre ? Oui, très importants.

Les mots sont à l’être substantiel ce que l’échafaudage est à la fusée. 

Cet échafaudage doit être de pure qualité. Il doit être solide, facile d’accès, léger. Il doit couvrir l’ensemble de l’édification afin de pouvoir atteindre n’importe quelle partie de sa construction.

Si l’on souhaite que la fusée s’élève un jour, son échafaudage doit être capable de lui en fournir tous les moyens. Que devient l’échafaudage quand la fusée décolle ? Il est détruit.

Faut-il apprendre à créer puis à monter son propre échafaudage ? Exactement. C’est même la seule structure pour laquelle on a besoin de consulter et d’apprendre avec une notice de montage.

Comment ça s’apprend, nom d’un chien !

Sans aboyer, calmement, en écoutant, assis.

Pas comme un animal savant, mais avec l’intention d’acquérir quelque chose. Un bon élève ne considère pas le savoir de celui qui enseigne comme une menace pour son statut personnel. Il n’a pas le sentiment d’être infériorisé par son absence de connaissance. Il n’imagine pas non plus que celui qui lui prodigue des conseils se considère comme supérieur à lui et le rabaisse de son mépris. Les conseils d’un ami ne paraissent durs ou blessants que si nous craignons que notre importance personnelle soit mise en danger.

Y a-t-il un enseignant idéal ?  

Celui qui peut donner des conseils avisés capables de produire des solutions fonctionnelles doit répondre à certains critères de situation. Lesquels ?

Un accompagnement ou un soutien psychologique n’a d’efficacité que si l’intention de celui qui le prodigue est entièrement dominée par l’amitié universelle. Tout arrières pensées d’intérêt personnel détériorent le résultat de cette intervention. 

On ne peut aider un ami à dénouer son conflit que si l’on est soi-même dégagé et exempt des problèmes qui le composent.

Nos explications n’ont de portée que si elles sont fondées sur notre expérience vécue. La personne à l’écoute de notre entretien n’en reçoit les bénéfices que si elle ressent que nous avons acquis ce qu’elle recherche.

Un individu consacré à l’intention universelle propose, dans l’instant, des réponses aux demandes de n’importe quel autre individu. Sans en choisir ou en éliminer certains.

Celui qui voit et peut donner des avis appropriés, doit accepter le refus de ceux qui sont dans l’incapacité momentanée d’en apprécier l’efficacité.

Je ne connais personne qui réponde à ce critère, Mitxo, mais toi, qui es-tu pour nous, à part notre pote ?

Je suis votre consultant amical. Je vous fournis des rapports circonstanciés qui vous amusent et vous séduisent.

Y a-t-il un élève idéal ? Il n’y a pas d’élève idéal.

Il faut garder toute sa vie cette sensibilité à l’information, appropriée et favorable à la créativité, qui nous tient en éveil.

A tout moment une situation inattendue peut être porteuse d’une révélation indispensable.

Quel que soit l’idiolecte employé par les intervenants…

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 14:18

51.L’état statique primordial vivant : l’espivi. Tu nous as dit que ce phénomène était continuellement présent sous nos yeux et qu’il était possible de l’observer. Oui, oui ! 

Tu nous as répété qu’il était difficile d’y accéder. Oui, oui ! 

Que c’était une perception substantielle. Que seule la conscience fixe était capable d’en rendre compte. Que cet état n’était pas explicable, mais qu’il pouvait nous être révélé, comme ça, tout d’un coup, sans crier gare. Oui, oui !

Tu vois Mitxo, c’est un gros gibier que tu veux nous faire lever, mais on n’a pas encore vu si c’était du poil ou de la plume. 

Si vous vous y prenez à plusieurs, en organisant une battue, vous aurez peut-être plus de chance d’apercevoir ce mystère.

Tu nous as mis l’eau à la bouche en nous assurant qu’il s’installait progressivement en nous sans qu’on ne le sache.

Vous avez super bien appris votre texte, vous m’impressionnez !...

Vous avez tout à fait raison de partir à la chasse. En plus, elle est ouverte toute l’année…

Tu nous as également dit que la « chose » cherchait à nous avoir.

Allez-y, vous êtes en train de passer de tiède à chaud.

N’y a-t-il pas un moyen de provoquer la rencontre ? Vous pouvez essayer d’attirer l’attention en faisant du bruit, à moins qu’il ne soit plus judicieux d’avancer en silence.

Comment ça se passe quand on s’approche de cet état de perception ?

Je ne sais pas comment on s’en approche. Je n’étais jamais préparé quand ça m’arrivait ; j’ai pourtant été touché à plusieurs reprises. Les premières fois, ça ne durait pas bien longtemps, j’étais trop abasourdi et mon ignorance finissait par m’envoyer dans les cordes.

Tu parles au passé, ça ne t’arrive plus ? 

Avec le temps tout a changé, mais vous m’avez demandé comment ça commence.

Imaginez que vous êtes en train d’imaginer... Comment ça ? En ce moment même, vous êtes en train d’imaginer, comme quand vous êtes en train de rêver.

Maintenant vous imaginez que vous êtes conscients dans votre rêve, et là… ! Vous observez une scène fixe. Votre intention s’approche de la paroi de la bulle où se reflète la représentation… Votre volonté se saisit de l’imagerie comme s’il s’agissait de décoller une tapisserie ! 

Vous l’arrachez, délicatement…

Juste derrière, vous découvrez l’état statique primordial vivant !

C’est du foutage de gueule ! On veut une autre transcription.

Je vous répète que le truc réside dans le fait que vous vivez dans plusieurs bulles de perception et que vous devez percer la membrane qui les sépare.

Pardon, mais… Pourquoi ?... Pour n’en faire qu’une !

Quand on n’a qu’une seule lecture de notre intériorité, la profondeur de champ est plus facile à utiliser.

La conscience fixe devient un organe de perception : elle témoigne de la présence de l’intention universelle dans cet état statique primordial vivant. 

C’est comme une évidence surmultipliée.

Si on y était précipité directement, que se passerait-il ? 

Vous seriez époustouflés, vous ne sauriez dire que…

« Nom de Dieu, c’est pas possible ! » Enfin… c’est ce que j’ai dit la première fois.

Le plus terrible, c’est qu’on se trouve en présence du vivant, il nous entoure, nous habite et pourtant il a sa propre indépendance.

Dans ces moments, la dernière chose que l’on a envie de faire, c’est bien celle d’expliquer… Je vous assure qu’on s’en fout complètement !

Je n’ai jamais raconté mes observations après les avoir vécues. Elles étaient impossibles à traduire et impossible à partager.

Je peux dire aujourd’hui que j’ai eu de la chance, car j’ai été touché par la grâce d’une révélation inopinée, alors que je n'étais qu'un gentil mécréant sans recherche spirituelle. Je n’avais sous la main que du vocabulaire de pacotille.

Attends attends, c'est quoi cette grâce divine ?

Il faut recevoir la grâce, le don d'inspiration pour créer des œuvres substantielles.

Rentrer en grâce, c'est recevoir une aide surnaturelle, c'est se voir accorder avantage, bienfait, don ou faveur, sans demander et sans que cela soit dû.

L'I.U. donne, répand sa grâce, sa bienveillance, son indulgence de façon mystérieuse et inexplicable. Recevoir cette grâce nous rend capable de parvenir à l’accomplissement de l'I.U. 

Être en état de grâce veut dire "pureté".

Les premières incursions dans l’état statique primordial vivant ont quelque chose de choquant : on est en contact avec une force impressionnante. 

Si on s’en remet, la suite force la passion.

Parce qu’on peut ne pas s’en remettre ?

Heureusement, ce genre de découverte singulière arrive rarement dans le monde. Pratiquement toutes les expériences de perception dans cet état, dont les tentatives de récits sont parvenues à ma connaissance, m’ont montré à quel point leurs conséquences se sont transformées en catastrophes. Tu veux parler de ce que les gens en ont fait

En général, quand une personne entre dans (l’espivi), elle en ressort bouleversée, à tel point qu’elle ne peut plus avoir une vie ordinaire. Elle ne peut s’empêcher de diffuser ce dont elle a été témoin et dès qu’elle ouvre la bouche, c’est pour dire des conneries.

Quand cela arrive, soit les gens méprisent l’illuminé, soit ils le vénèrent et gobent ses salades comme des idiots. En tout cas, ce genre de phénomène ne laisse jamais indifférent. 

As-tu connu ça ?

Là encore j’ai eu de la chance. J’ai pu traverser ma vie sans trop me faire remarquer. En n’étant pas connu pour mes trouvailles, je jouis aujourd’hui d’une tranquillité, qui me permet d’aller beaucoup plus profondément dans la réalisation de l’intention que si je devais être harcelé par des chicaneurs.

N’y a-t-il pas un moyen moins brutal d’accéder à des révélations substantielles ?

C’est précisément ce à quoi je pense quand je vous parle.

Le prolongement de mon expérience dans ce domaine m’a appris qu’il vaudrait mieux progresser lentement mais sûrement, plutôt que par de dangereuses saccades.

L’intention universelle intervient comme elle peut. Il se trouve que, en général, cela passe difficilement. C’est pour ça que le phénomène de révélation est un exercice périlleux. 

Nous sommes dans un âge spirituel primitif… La découverte et l’intégration substantielle sont encore sauvages.

Vous serez peut-être les pionniers d’un mariage heureux avec l’intention universelle, les premiers enfants reconnaissants, obéissants, confiants, studieux, heureux de faire partie de la fraternité universelle.

Ca suffit Mitxo, on a compris le message... Te fatigues pas, on sait où on en est, on va assumer.

Que va-t-il se passer si nous avançons lentement ?

L’intention universelle va s’emparer de vous. Ensuite, elle va vous enseigner. Puis elle va vous rendre substantiellement conscients de votre être et… Elle va vous faire agir en agissant en vous. C’est trop beau ! Ne faites pas les malins… Soyez plutôt vigilants, on ne sait jamais ce qui peut arriver. 

 

52. On n’a pas très bien compris tes allusions au « mensonge personnel » Faut-il que l’on s’en inquiète davantage ?

C’est bien possible.

Tu nous as dit qu’on était de gros menteurs… C’est un problème, non ?

Comme beaucoup d’autres confusions, le mensonge personnel commence dans l’enfance.

Tu nous as dit que le mensonge personnel est un stratagème pour supporter la médiocrité sans devenir fou, développe…

Il s’agit d’un détournement de notre regard. Un refus de voir que l’on s’impose.

Impressionnés et apeurés par le constat de notre timidité, nous choisissons de dévier l’explication d’un événement dans lequel nous sommes impliqués.

Plutôt que de reconnaître notre responsabilité, nous choisissons de dénoncer celle de l’autre. Finalement, c’est toujours la faute de l’autre qui nous entrave.

Quand cette attitude s’incruste, elle devient : le mensonge personnel. On fait ça, nous ?

Les personnes qui souffrent de cet aveuglement le combattent difficilement seules. Leur technique de raisonnement est élaborée avec un tel soin qu’elles l’emploient systématiquement sans y réfléchir pour se défendre.

Comment les reconnaît-on ?

Elles ont tendance à se plaindre de leur sort. Elles craignent pour leur avenir. Elles recherchent l’aubaine et envisagent la chance. Elles croulent sous la fatalité. Elles courent après l’occasion. Elles n’aiment pas l’imprévu. Elles génèrent l’ennui et se font tracter par leur entourage. 

Tout cela les accompagne uniquement parce qu’elles ne veulent rien changer. Que peuvent-elles faire ?

Tout d’abord, impérativement et très sérieusement, elles doivent s’aménager des moments pour tenter de rendre leur conscience fixe.

Au point où elles en sont dans le mensonge personnel, seule une consécration sincère peut permettre à leur volonté de rouvrir les vieux dossiers, les vieux procès.

Les procès pour mauvaises intentions qu’elles ont classés, faute de preuves, mais dont elles ont conservé le réquisitoire envers l’accusé, « l’autre »…

La conscience fixe va remettre la pendule à l’heure zéro, à l’époque du sinistre. La reconnaissance du sentiment frustré antérieur doit être évaluée avec un nouveau regard.

Un regard qui va découvrir que notre responsabilité est toujours en cause.

Si cet acte de bravoure est accompli, il délivre de ses chaînes l’esclave du mensonge personnel et lui permet d’accéder à la lecture de l’intention universelle.

Certains de mes amis et moi-même, nous nous reconnaissons partiellement dans ton cheminement. Nous voyons également que d’autres préfèrent ignorer le problème en se réfugiant dans un silence fuyant.

Ces personnes ne réclament pas d’aide et ne forcent jamais ce qu’elles croient être leur destin. Qu’est-ce qu’il peut leur arriver ? Elles risquent de se faire remorquer pendant un temps, puis abandonner sur le bord de la route, faute de participation collective qualifiée.  

 

53. Vous rendez-vous compte de ce que vous êtes en train de faire ? 

Nous sommes là, tranquillement installés dans un lieu familier et nous évoquons des possibilités pour le moins, extraordinaires.

Notre humour débridé ne doit pas vous faire oublier que les sujets que nous abordons sont graves et réels. 

La prise de conscience qui vous est suggérée n’a pas d’équivalent culturel dans les universités qui proposent des études scientifiques.

Nous traitons de causes et d’effets dont les explications sont rarement fournies par des professeurs. L’apparente fantaisie des versions que nous soulevons touche directement votre sensibilité.

Etes-vous bien sûrs de piloter votre recherche et votre engagement en ayant pris la mesure de votre responsabilité ?

Etes-vous honnêtes et lucides sur ce qui vous arrive ? Quelle est la juste valeur de ce que vous pensez ?

Vous êtes prêts à aborder des faits pour lesquels vous n’avez aucune préparation. Nous parlons d’une réalité tangible dont vos sens de la vue et du toucher ne pourront jamais témoigner.  

Vous rendez-vous compte que personne ne peut vous suivre dans votre cheminement actuel ? 

Encore moins vous comprendre !...

Vous êtes seuls avec un défi dont vous n’êtes pas certains du dénouement.

Vous ignorez tout de ce qui pourrait vous arriver.

Vous essayez de mettre la lumière là où personne ne veut installer l’électricité. Il y aura forcément des effets et des résultats.

Vous allez être mis dans un contexte social difficile où vous devrez tout mener de front, et de manière équilibrée.

Il vous faudra travailler par moment comme des bêtes de cirque pour pouvoir changer certains paramètres de comportement. C’est d’ailleurs les embarras, les incommodités, les obstacles, les dérangements, les contraintes, les troubles et les entraves qui vous attendent. 

Les nécessités, la confusion, les encombrements, les complications, les anicroches et les embrouilles vous guettent. 

Les embûches, les malaises, les gaucheries. Mais encore la gêne, la timidité, la honte, l’affliction, les épreuves, les dommages, les fautes, les peines et les tourments vous assailliront.

Les chagrins, les dépressions, les tracas, l’effort, le labeur, l’imprévu, les accidents, les résistances, les crises, les attaques, les angoisses, les dangers et périls et j’en passe… vous talonneront.

Mais n’est-ce pas là un puissant facteur de réussite ?

Il deviendra nécessaire de vous protéger de la peur des autres tout en restant dans leur proximité.

Vous ne serez jamais reconnus à votre juste valeur.

Arrête, arrête Mitxo. On entend très bien tes mises en garde. Même que ça nous fout bien la pétoche, t’as été très bon pour ça.

On ne sait pas vraiment pourquoi, mais on a envie d’y aller. 

Il y aura certainement des conséquences qui nous dépasseront.

Tu vois, le monde qui bouge autour de nous ne nous propose pas de meilleures alternatives.

Etre fou en osant ou être fou comme un con, y a pas photo !

Alors oui, même si ton étude de marché nous oblige à regarder si nous avons les moyens d’investir dans l’affaire, oui, on va y aller !

Tu nous as allumés avec ton histoire, mais maintenant c’est notre histoire ! 

Je veux dire qu’elle se fera avec ou sans toi, quelle que soit la tournure que prendront les événements.

Merci les gars, je suis vraiment rassuré ! 

Bon, peut-être que vous ne pourrez pas vous débarrasser de moi si facilement !… Du moins pas encore… Et puis, ça me plaît bien de vous asticoter. 

Je sens que je vais devoir poursuivre mes efforts pour vous tourmenter et vous harceler davantage afin de rendre votre vie substantielle plus facile.

Merci Mitxo !...

 

54. Les gars, va falloir chiader la discipline !

A partir de maintenant, si vous êtes volontaires pour faire l’intention, vous devez être capables de transporter publiquement l’affirmation suivante :

Je suis un être substantiel !

Comment on va faire ça ? On va dire aux gens : 

« Bonjour, je suis un être substantiel » !... Vous n’allez pas le dire mais vous allez l’être et le faire. 

Ca veut dire que vous vous présentez « substantiellement » dans tous vos contacts… Vous pensez substantiellement… Aïe, aïe, aïe !...

Votre corps est votre moyen de déplacement et votre raison, son ordinateur de bord. Ouille, ouille, ouille !...

Vous n’êtes plus des robots programmés.

Vous utilisez l’acquis de votre conscience substantielle fixe. 

Je ne sais pas où j’ai bien pu le mettre ? 

Votre mémoire substantielle va en répondre sans que vous sachiez comment. 

Quand c’est qu’on commence ? Tout de suite ! Vous en savez assez pour vous lancer.

Qu’est-ce qu’on doit voir ?

Cessez de fixer vos yeux sur tout ce qui bouge. Laissez-les en liberté et observez simultanément le contenu de la conscience fixe.

On n’a pas assez de concentration pour tenir la route. Il va falloir faire plus de conscience fixe, seuls et ensemble.

On doit devenir des adorateurs ? 

Je vois que vous avez besoin de quelques explications supplémentaires, car vous êtes encore bien imprégnés de catéchisme.

 

55. Il a fallu que l’intention universelle trouve les moyens de transcender la préhistoire de l’humanité, pour offrir à de nouveaux éveillés des possibilités de perceptions accrues. 

La prière a été un de ces facteurs de progrès.

Les penseurs anciens découvrirent qu’il était permis de demander de l’aide en s’adressant à l’inconnu. Il suffisait de lui donner un nom.

Ce comportement à conduit les chercheurs sincères, à l’adoration d’un inconnu que chaque communauté a nommé à sa convenance.

Cette coutume s’est généralisée, faute de trouver de meilleures pratiques.

Somme toute, elle a permis d’obtenir quelques résultats progressifs dans le domaine que l’on a appelé « spirituel »

L’intention universelle aura mis plus de trois mille ans pour faire digérer ces nourrissantes conceptions aux petits enfants d’hommes que nous étions.

Aujourd’hui : pour nous mes amis… C’est terminé.

La prière de nos ancêtres ne fait pas partie de votre outillage de recherche. Explique-nous ça !

Le positionnement mental qui découle de la prière met le penseur en face de l’inconnu. 

Et alors ?

L’intention universelle est terriblement gênée par cette attitude. Pourquoi ? 

Parce que le sens propre de l’intention nous demande d’être entièrement tournés vers les autres.

C’est absurde de réclamer en suppliant ce qui nous est offert quand nous donnons… On donne quoi ? On donne toute notre attention pour observer ce qu’il se passe entre nous. 

C’est prétentieux, naïf et inutile, de demander à l’intention universelle de nous donner quelque chose, alors que nous sommes quasi aveugles aux possibilités qu’elle nous offre.

Se donner, signifie se mettre en situation pour laisser l’intention universelle occuper notre vivant. Et l’adoration ?

L’adoration, qui fut jadis une tentative louable pour apercevoir l’inconnu, n’a plus de sens aujourd’hui. Pourquoi ?

L’intention universelle réclame notre attention pour que l’on observe les effets qu’elle produit dans le monde visible et non pour qu’on soit fasciné béatement en croyant la voir. 

Elle veut que l’on parvienne à des conclusions qui nous amèneront à être substantiellement créatifs.

Il est totalement inutile de regarder dans sa soi-disant direction, pour obtenir des révélations. Pourquoi ?

L’intention universelle préfère que l’on ne s’obstine pas à lui faire face. Elle va se personnaliser sans que notre quête cherche à analyser sa démarche.

Elle ne veut pas qu’on la regarde, mais qu’on fasse ce qu’elle veut.

Elle ne veut pas qu’on lui demande quoi que ce soit, mais que l’on donne comme elle veut.

D’ailleurs quiconque cherche à regarder l’intention universelle en face risque la cécité ou la folie… Ou les deux ! 

Ah, c’est pour ça qu’il y a tant et tant d’aveugles dans le monde, je comprends maintenant…

L’intention universelle est en nous, autour de nous, devant nous et derrière nous. C’est seulement si l’on est soi-même l’intention universelle que l’on peut espérer être dans la vérité qui va lui permettre de personnaliser son expression.

La contemplation dans la conscience fixe, voilà le nouveau commandement !

En faisant face au monde, en relation directe, on contemple l’acquis et la façon dont il s’acquiert.

L’être substantiel, qui vous paraissait un rêve, imaginé dans une sphère indépendante de votre habituelle bulle de perceptions sensorielles, est à cet instant votre unique je suis. Vous devez en prendre conscience… 

C’est ça la contemplation de l’état statique primordial vivant.

Dans une même sphère, vos perceptions cohabitent. Leurs différences résident dans le fait que vous maintenez l'écart qui les sépare. Si elles ne s’opposent plus, elles s’alignent et se complètent.

Vous vous êtes rassemblés dans votre bulle. Maintenant, vous ne regardez plus en direction d’un inconnu imaginaire avec espoir.

Vous faites face au monde, définitivement. Une intention universelle venue de l’inconnu prend votre pensée pour habitacle et vos actions pour créer.

Laissez l’intention « envoyer »… Ressentez, observez, et partagez ce phénomène.  Tout ceci contribue à la création de votre être substantiel.

 

56. Tu sais pas quoi Mitxo ? Mon pote et moi, on est allés faire de la conscience fixe à la campagne. Et alors, racontez ?

Nous avons garé nos voitures, puis nous avons marché jusqu’à un endroit dégagé avec vue sur les vallées lointaines.

Là, nous nous sommes assis et nous avons concentré toute notre attention sur l’instant présent, le regard planté dans les montagnes.

Nous avions décidé de mettre toute notre sincérité dans cette démarche, sans gène ni timidité.

Au bout d’un moment, quand nous avons calmé notre conscience animée, sans savoir pourquoi ni comment nous avons ressenti toute la puissance de notre être. Une forte présence, une tension.  

En partie débarrassé de la plupart de nos réflexions, nous nous sommes regardés, pour savoir ce que l’autre percevait… 

Et là, une force incompréhensible s’est mise à nous barbouiller le ventre. 

On avait le bide ouvert !

Nous n’avions plus besoin de nous parler. Nous étions fondus dans une appréciation délicieuse de nous-mêmes et simultanément, nous étions contrariés par la résistance de nos limites.

Moi, j’ai vu mon pote dans toute sa force !

Moi, je l’ai vu comme un être pur et volontaire ! 

Nous savions à ce moment-là sans l’ombre d’un doute et sans avoir besoin de le dire, que nos ressentis étaient équivalents.

Il y a eu quelques mots, juste assez pour nous faire remarquer la différence entre notre vision du moment et les contradictions que nous avions l’habitude de transporter.

Nous avons su ce qu’était l’être substantiel et en même temps nous avons vu combien il était paralysé par le manque de liberté d’expression.

On ne savait pas quoi en faire.

Maintenant que nous sommes de retour, nous savons que nous avons aperçu un aspect de nous-mêmes que nous n’avons pas coutume d’utiliser. 

Nous sommes déchirés… Nous ne voulons pas perdre cette conscience, mais nous ne savons pas la contenir dans notre quotidien !

Par moment, notre ventre s’ouvre et nous sommes alors incapables de faire quoi que ce soit. 

Nous craignons de perdre… Nous craignons de ne pas pouvoir… Nous craignons d’oublier… Nous craignons nos habitudes car nous ne voulons plus être aussi démunis. 

Super… Vous allez enfin avoir de sérieux ennuis avec la justice substantielle. C’est ce qui arrive quand on veut rétablir l’ordre naturel des choses. 

Attendez-vous à tout moment à être contrôlés par des agents périphériques assermentés. Ils auront certainement pour mission de ne pas vous lâcher la grappe. Ils peuvent à tout moment vous mettre une prune pour conduite en état d’ivresse dans un sens comme dans l’autre. 

Soyez vigilants !

Conduire correctement son être substantiel ne se fait pas en quelques leçons.

Je vous conseille de faire plus régulièrement une bonne révision de vos moyens… Un contrôle technique personnel permanent. 

La pire des choses qui puisse vous arriver maintenant, c’est d’accuser les autres d’être partenaires de vos fautes.

Nous sommes actuellement incapables de pratiquer notre quotidien comme si de rien n’était, après ce que nous avons vu. Nous avons envie de vivre dans notre toute nouvelle confiance rafraîchie.

Ce qui nous trouble le plus, c’est cette découverte si puissante de l’amour. On en est vraiment bouleversés !

Quand on y repense, on est contraints de pleurer. Comme si on avait perdu notre mère.

C’est justement votre conception de l’amour qui doit être revue et corrigée.

Votre conditionnement originel, je parle de celui que vous avez «

copié collé » sur votre entourage pendant l’enfance, possède quelques bases vraisemblables que l’intention universelle vous a concédé. 

Moi, j’aime ma maman…

Depuis que vous avez désiré vous mettre en quête d’une meilleure manière de connaître, divers aspects de votre construction mentale ont été réexaminés à la lumière. 

Vous avez appelé des modifications et cela vous a mis la tête en vrac. Certains ont cru bon de tout relâcher, d’autres ont opté pour la fixation. Quoi que vous ayez pu faire, vous avez augmenté l’intensité de votre version de base de l’amour. 

Moi j’aime toutes les mamans…

Je vous le disais, nous installons facilement et quelquefois pour toujours, deux versions de nous-mêmes. Nous nous sommes habitués à vivre sur ces deux modes à la fois. Une double bulle.

Même si vous élargissez au maximum votre sentiment d’aimer. 

Même si vous le déployez au point d’être amoureux du monde entier.

Même si votre merveilleux amour est comme ceci ou comme cela…

Votre perception et votre appréhension de celui-ci, à ce que je vois, sont celles de l’amour humain exalté. Moi, j’aime tout ! 

Ce n’est pas encore ce que vous avez à découvrir dans l’état statique primordial vivant.

Il faudra que vos deux bulles de perception se compriment l’une contre l’autre pour que l’unité se fasse. 

C’est vrai ça Mitxo, on est des gros schysos.

L’amour, qui est la « matière première humanisée » si l’on peut dire, de l’être substantiel, ne peut se satisfaire de cette origine.

L’intention universelle se sert de l’amour comme base pour créer sa dimension transcendante, puis elle le transforme, pour le rendre conscient de la réalité au-delà de notre humanité.

Pour atteindre cette connaissance, il ne suffit pas de compresser votre conscience pour la rendre fixe. Vous risquez de mettre « québlo » votre outil de raisonnement. 

C’est exactement ce que je fais !

C’est la conscience substantielle qui est fixe. La conscience animée cesse de magouiller quand on réagit au monde comme l’intention universelle vous réclame de le faire. Oui, oui ! 

Ca veut dire que l’amour c’est super… mais l’intention universelle c’est mieux.

Seule une pratique continue de l’amitié universelle offre un terrain cultivable où l’intention universelle peut faire lever les pousses substantielles de notre devenir. Bon, très bien !

Allez, au boulot, cool, y a pas le feu ! C’est juste qu’il ne faut pas jouer naïvement avec des allumettes substantielles. 

Et n’oubliez pas, vous êtes des êtres substantiels !!! Substantiels… Substantiels… Substantiels… Substantiels… Substantiels…

A en croire le dictionnaire, substantiel signifie : Consistant. Ferme. Solide. Epais. Cohérent. Corsé. Copieux. Coriace. Riche. Nanti. Prospère. Opulent. Florissant. Abondant. Somptueux. Et tout, et tout.

O.K. Mitxo, on court s’acheter des dictionnaires.

 

57. Laissez-moi vous glisser à l’oreille quelques suggestions à propos de l’agent périphérique substantiel qui intensifie si bien les conséquences de vos décisions. Vas-y, on t’écoute.

Vous êtes en stage de découverte de la nature par tâtonnements, une partie de la nature qui ne vous est pas familière. Elle vous semble même hostile par moment… 

Carrément ! Il n’en est rien !

Les appréciations que j’ai soumises à votre réflexion sur le monde des interrelations, sont destinées à vous faire évoluer vers une prise en main satisfaisante de votre prestation dans la société.

Si votre transformation vous rend conformes aux besoins d’expression de l’intention universelle, vous devez vous attendre à des résultats. Lesquels ?

Les agents périphériques tels que je vous les ai décrits, ne sont là que pour vous rendre service. C’est une bonne nouvelle ! 

Du moment que vous êtes au courant, ils le sont avec vous. Ce que vous désirez, correspond à ce qu’ils vous ont enseigné à désirer.

Votre situation dans le monde trouve naturellement sa place parce qu’ils vous l’ont préparée. Ils se sont mis à vos ordres. Ca, j’aimerais en être persuadé !

Cet état de fait arrive à ceux dont les agents confirment la valeur de leurs actions.

L’être substantiel commande ses agents, quand il doit faire respecter les esprits de vérité et de sagesse qui doivent prévaloir dans une situation donnée. Si ses agents lui obéissent, l’évidence du sujet analysé apparaît clairement à tous.

Si le commandeur maintient sa conviction, c’est qu’il se sait soutenu.

Son entourage est alors sollicité pour faire comme il est convenu.

Celui qui porte le vrai grandit ; celui qui accepte le vrai réactualisé par d’autres, grandit.

Ceux qui luttent en face du vrai, stagnent. Ceux qui refusent le vrai en estimant qu’il n’est pas là où l’on veut bien le faire croire, stagnent tant qu’ils n’ont pas prouvé aux autres qu’ils portent le vrai. 

La preuve se trouve dans la révélation accrue de l’intention universelle.

Donc… Attention les gars, attention !… Mitxo ? Quoi !... 

Je crois que tu as affaire à de gros tarés !... Je sais, je sais…

 

58. Nous nous sommes amusés à rechercher des sites sur la spiritualité. On a trouvé des quantités d’informations sur ce qui s’est dit et fait à ce sujet durant les cinquante dernières années, qui ont été, paraît-il, particulièrement fournies en découvertes.

Nous avons remarqué que certaines formulations ne sont pas très éloignées des tiennes. Parfois le langage est presque le même… En fait, de nombreux personnages se présentent comme les nouveaux représentants d’une philosophique mystique et magique de notre temps.

On appelle ça le New âge je crois. Oui, des approches modernes sont venues compléter le bouillon : La psychologie, la bouffe bio, la sophrologie et toutes sortes de gymnastique.

C’est assez intéressant, mais…

Quelque chose nous a fait tiquer dans tout ça…  

Ca ne nous a pas vraiment allumés !...

Nous avons un peu déliré sur les propositions extravagantes et parfois comiques faites par des gros personnages, très engagés dans leur intention de convaincre. Tu sais, ceux qui se sont fait reconnaître comme des maîtres du savoir-vivre.

Ils sont très forts…

Ils attirent pas mal de monde…

Ben, nous… Ils nous font chier !… 

Est-ce que nous risquons de tomber dans le même piège ?

Vous devez vous informer sur les découvertes de vos contemporains, pour vous situer et prendre la mesure de ce que vous découvrez.

L’ennui, c’est que vos moteurs de recherche ne sont pas suffisamment protégés des interférences virales qui entrent dans votre prospection. 

Aide nous Mitxo ! Aide-nous à trier toutes ces informations ! On a besoin de faire simple.

Vous allez devoir construire vous-mêmes votre propre antiviral. Allez !

On commence par quoi ?

Tu nous as certifié que les religions du monde actuel étaient incapables de nous conduire à la connaissance de l’état statique primordial vivant. Je maintiens.

Toutes les grosses têtes pensantes sont pourtant unanimes : elles encouragent leurs disciples à conserver leurs bases idéologiques et culturelles d’origine locale.

Ce sont des lâches.  Comme tu y vas !... Ca nous inquiète ce que tu nous dis !

Un jour viendra où les institutions religieuses seront inscrites au patrimoine mondial des grandes catastrophes de l’humanité.

Tu sais que ça, il ne faut pas le dire ?

Nous n’avons pas à le dire, mais nous devons le savoir. 

Personnellement, je suis une espèce protégée. Je suis vacciné contre la médiatisation. J’ai été entraîné discrètement au service de la recherche. Le résultat de mes travaux ne peut pas encore être rendu public, vous en êtes les premiers bénéficiaires.

Si je devais présenter mes résultats devant le monde, il pourrait s’indigner et même envisager le lynchage ou la lapidation. Mais ce n’est pas ce que veut l’intention universelle. Par contre, elle tient absolument à entendre et à voir de nouvelles possibilités apparaître à la surface de la pensée terrestre.

C’est pour vous que je dis tout cela, car on ne sait pas de quoi vous serez capables demain, après révision.

Est-ce que dans tout ce qui se raconte en ce moment sur la planète, il n’y a pas quelque chose de bon à se mettre sous la dent ?

Tout juste de quoi nourrir la haine et attiser la vengeance des uns contre les autres.

On crève de faim quoi !... Nous connaissons actuellement une famine mentale planétaire d’une ampleur jamais égalée.

Mitxo ?... Oui !... S’te plaît ?... On peut dire nous aussi tout ce qui nous pèse sur la patate ? … Allez-y !

Moi, je trouve que la pensée politique qui gouverne le monde est d’une médiocrité insupportable.

Moi, je vois comment l’économie est répartie dans le monde. Et alors ? C’est pourri !

A moi… La philosophie, mais qu’est-ce que c’est que cette misère ? Je vous le disais, la pensée moderne est sous anesthésie.

Moi je pense que la trahison médiatique des arrangeurs d’informations est pitoyable.

Moi, ce qui me choque le plus, c’est la passivité dont les agneaux font preuve en se laissant saigner sur les parkings de supermarché.

Je me demande jusqu’où ils accepteront ce sacrifice avant de se révolter.

Ce n’est pas une société, c’est un hôpital.

Bon, ça va les gars, vous vous êtes lâchés !... 

On peut conclure ? Ouais, vas-y ! Mais on ne te dit pas le quart de ce qui nous donne envie de gerber !...

On a qu’à dire qu’un magma de mensonges dévale lentement la pente d’un volcan de stupidité, tandis qu’une béate inconscience maintient la narcose des futures victimes. C’est gentil !

Vous serez appelés à aller plus loin, à découvrir des dimensions non encore révélées pour lesquelles de nouvelles formules seront nécessaires.

 

59. Tu n’as jamais profité de la dynamique d’un groupe, Mitxo ?

Dans ma jeunesse, nous étions quelques fouineurs téméraires. Des complices à la recherche de l’inconnu. Tous ont abandonné, prétextant l’impossible. Ils ont craint d’être montrés du doigt et raillés comme des rêveurs en quête de vaines chimères.

Ils ont craint pour leur confort ?

Ils se sont éloignés de moi les uns après les autres et j’ai pu continuer tranquillement mes investigations. 

Ils n’ont jamais rien su de mes découvertes.

Et maintenant ? Maintenant je suis là, avec vous, dans votre jardin, je passe le râteau et j’enlève les mauvaises herbes.

En quoi serons-nous des innovateurs ? 

En tout.

Ca nous met une énorme pression.

Il faudra dans un premier temps que vous ayez la maîtrise de votre être substantiel. Pour quoi faire ? 

Cette certitude vous apportera la preuve de son utilité. Vous comprendrez à ce moment-là que personne avant vous n’a su le faire comme vous le faites.

T’avais dit qu’on reparlerait de l’importance personnelle comparative, que nous appelons I.P.C. entre nous.

C’est peut-être le moment d’en reparler en effet.

Nous comprenons vaguement que ce concept a une certaine importance, mais nous avons le sentiment de ne pas savoir en tirer tout ce qu’il promet.

Maintenant que vous commencez à apercevoir le contenu substantiel de la conscience fixe, vous devez considérer ce sentiment comme ayant une importance personnelle.

Tu veux dire que l’être substantiel est très important. Oui,

L’être substantiel est pour nous humains, la plus importante des réalités.

Elle est importante pour nous-mêmes et pour tous les gens que l’on rencontre. C’est notre importance personnelle la plus légitime.

Est-ce que ça ne risque pas de nous faire glisser dans la suffisance ?

Justement non !

Celui qui acquiert assez de consistance substantielle pour prendre conscience de son importance personnelle est, du même coup, capable de s’en servir comme sujet de comparaison. Comment ça ?

L’être substantiel ne connaît pas l’égocentrisme, il ne connaît que le rayonnement.

Comment fait-il son affaire de comparaison ?

Il évalue ce qu’il possède en acquis, au moment où il le fait partager à l’autre et au moment où il l’aide à se trouver.

Il évalue de la même façon ce que l’autre contient substantiellement, et se l’approprie. S’il reconnaît le vrai de l’autre, rien ne l’empêche de considérer que ce bien lui appartient en propre.

Les êtres substantiels se rencontrent, échangent le contenu de leurs expériences, les comparent et se les offrent sans rien attendre en retour.

Par quelle sorte de complicité les êtres substantiels savent-ils avec certitude qu’ils connaissent la même vérité ?

Grâce à leur sincérité. Ah !

Là, il s’agit d’expérience. Vous devez faire le test de votre sincérité. Qui va l’évaluer ? Vous-mêmes.

En présence des autres, vous devez devenir capables d’accepter que votre sincérité, qui était d’origine sociale contrôlée, doit être approfondie.

Jusqu’où peut-elle aller ?

Elle doit contourner tous les obstacles pour devenir illimitée.

C’est un gros morceau !

Vous n’avez pas encore idée à quel point le manque de sincérité encrasse votre regard.

Il faudra du courage, de la détermination, de l’opiniâtreté, du sang-froid, de l’aplomb et tout et tout, pour déshabiller le personnage que vous avez l’habitude d’interpréter.

Si vous êtes capables d’évaluer la sincérité des autres, c’est que la vôtre en a le pouvoir. 

N’ayez pas peur d’aimer. Sincèrement. Substantiellement.

Faites quelques tentatives de mémorisation substantielle de la sincérité. Après, on en reparle.

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 14:15

60. Bon, cette fois-ci, c’est moi qui vais vous demander de réfléchir sur un sujet que je choisis : vos enfants.

Quoi, nos enfants ? Ca nous serre le col-roulé rien que d’y penser.

Je vous ai observé et j’ai apprécié votre comportement de parents.

Si vous étiez visités et estimés par la sécurité sociale, vous seriez certainement notés comme de bons parents.

Mais vous avez bien compris que ce n’est pas suffisant. Vous recevez régulièrement le bulletin substantiel des agents périphériques qui s’occupent de vous conseiller. 

Des rectifications vous parviennent pour vous permettre d’acquérir une meilleure autorité sur vos enfants.

Là encore, c’est votre sincérité qui est en question, sa fidélité.

Je ne suis pas chargé de vous faire remarquer personnellement le détail de vos imperfections, vous devez le faire vous-mêmes.

Néanmoins, j’ai l’autorisation de produire des saynètes qui ont pour vocation de suggérer les endroits où l’être substantiel peine à asseoir son indépendance.

Dans les mises en scène de vos interventions parentales, se cachent parfois des indications substantielles inexploitées.

J’envoie le reportage ? O.K., envoie les images !

Vous êtes souvent amenés à réprimander vos enfants. Disons-le, vous êtes forcés de les réprimander parfois. Je reconnais que…

Vous ne savez pas comment faire pour qu’ils vous obéissent. Cette situation vous agace particulièrement. Sous l’impulsion que produit votre désir de conclure en imposant l’obéissance, votre réaction devient brutale. Aie, aie, aie ! Vous vous blessez… Comment ?

Le rayonnement substantiel qui se projette de votre région abdominale en direction de l’enfant, n’atteint pas son but : il rencontre durement la perception rationnelle de celui-ci et vous revient dans l’estomac.

La conscience substantielle de l’enfant « sait », sur le moment, que l’acte est manqué.  

L’enfant n’a pas compris « sa » leçon et le parent n’a pas compris la sienne. 

La frustration que l’enfant va ressentir va l’obliger à fabriquer des défenses qui deviendront plus tard des entraves.

La frustration que le parent va ressentir va l’obliger à utiliser des arguments inappropriés pour justifier la valeur de son intervention.

L’importance comparative est devenue inopérante.

La créativité substantielle repoussée.

L’usure et le vieillissement on gagné du terrain.

Si tu crois qu’on voit tout ça Mitxo… Si, si, vous le voyez !

C’est parce que vous n’en prenez pas conscience que cette situation se perpétue.

Vous êtes deux parents. Celui qui assiste au spectacle de maladresse de son conjoint en présence de ses enfants, ne doit en aucun cas intervenir devant eux à ce moment-là, bien sûr. 

Il n’est pas nécessaire que les enfants assistent aux révisions personnelles des adultes.

Si vous désapprouvez l’attitude de votre conjoint, contenez votre mouvement. 

Retenez votre conscience animée. 

Utilisez quelques paroles douces qui n’ont rien à voir avec le litige et en même temps, pointez votre regard sur votre partenaire.

Affirmez votre désaccord avec certitude, sans ostentation et laissez l’intention envoyer votre meilleure appréciation de la vérité, sans mots parfois. Un courant s’échappera de votre région abdominale en direction de l’autre et si son récepteur est allumé, il saura ce que contient le message.

C’est la meilleure contribution substantielle que vous puissiez faire.

Pour réussir un pareil tour de force, il faut trois mariages et quatorze enfants.

Attention !… C’est vous qui le dites !

Promis Mitxo, on va faire attention… On va faire cool… 

Vous n’imaginez pas à quel point ces changements de comportement sont importants.

O.K., O.K., Mitxo… On a déjà aperçu la police substantielle qui rôdait près de chez nous. 

 

61. Tes recommandations sur les rapports familiaux nous font réfléchir sur la place précise du masculin et du féminin dans les interventions.

Tu nous as dit que la sagesse prenait sa source dans le caractère féminin alors que le masculin soutient plus facilement l’esprit de vérité.

Tu peux être un peu plus précis à ce sujet ?

Très bien, commençons par l’esprit de sagesse.

C’est vrai que, depuis toujours, l’esprit de sagesse a quelque chose de féminin. Les personnes et les sociétés du passé ont été sensibles à cette origine.

Leurs intuitions étaient bonnes, mais trop faibles pour en prendre conscience sans y adjoindre des images pour ne pas perdre leur valeur. 

Partagés entre la certitude et l’impuissance, ils se sont tournés vers des idoles féminines humaines sensées symboliser la sagesse originelle.

Cette vénération sentimentale déroutante est restée chevillée à la conscience des hommes et des femmes jusqu’à nos jours, où certains adulent encore des reines et des saintes. La médiocrité de la sagesse découle encore de ces amalgames conceptuels navrants.

Ces femmes, vers lesquelles se tournent les demandeurs de sagesse, sont très, très loin de refléter l’esprit de sagesse que l’intention universelle a envoyé sur le monde.

Tu peux balancer la même bombe sur les lamentables idées qui pourrissent la vérité ?

Pas de problème, c’est facile !

C’est vrai que, depuis toujours, l’esprit de vérité a quelque chose de masculin. Les personnes et les sociétés du passé ont étés sensibles à cette origine.

Jusque là, on n’a pas trop de mal à suivre !

Leurs intuitions étaient bonnes mais trop faibles pour en prendre conscience sans y joindre des images. Pour ne pas en perdre la valeur.  

Partagés entre la certitude et l’impuissance, ils se sont tournés vers des idoles masculines humaines symbolisant la vérité originelle.

Cette brutale vénération sentimentale est restée chevillée à la conscience des femmes et hommes jusqu’à nos jours, où certains adulent encore des grands hommes. 

La médiocrité de la vérité découle encore de ces amalgames conceptuels pitoyables.

La vérité masculine humanisée, vers laquelle se tournent encore aujourd’hui les demandeurs, est très, très loin de refléter l’esprit originel que l’intention universelle a envoyé sur le monde.

L’esprit de vérité est masculin. Sans être mâle, il n’est ni géniteur, ni dominateur, ni exclusif, ni supérieur.

Il est viril et contenu, énergique, calme et serein. Il commande avec sagesse.

L’esprit de sagesse est féminin. Sans être femelle, il n’est ni dépendant, ni soumis, ni faible ni exclusif ni inférieur.

Il est compréhensif, doux, prévenant, ouvert, accueillant. 

Il confirme la vérité.

Quand ils fonctionnent conjointement, ils sont ensemble courageux, généreux, bienveillants et amicaux, donc excellents.

L’esprit de vérité trouve dans la parole le creuset de toute sa puissance.

L’esprit de sagesse trouve dans l’action le terrain où elle démontre ce qu’est l’efficacité.

Tu nous as rajouté du boulot, là, Mitxo !

Et je n’ai pas fini… 

En tous temps, les femmes ont été sensibles naturellement à l’esprit de sagesse. Elles ont pour cela tenté de se l’approprier comme si cette proximité leur appartenait.

 « Je sais mieux que lui ce qu’est la sagesse »

Elles ont du même coup négligé l’esprit de vérité, au point de renoncer à suivre l’homme dans cette exigeante notion de l’intention universelle.

De son point de vue, l’homme a toujours été sensible au besoin de vérité, allant jusqu'à l’emploi de la violence pour la faire-valoir.

Cette attitude a contribué à l’éloigner de la sagesse… Je n’ai pas besoin de vous raconter à quel point.

« Elles ne comprennent rien à la vérité »

Ainsi le masculin et le féminin se sont affrontés sans trop savoir pourquoi.

Vous voyez ce que je veux dire. Oui, Mitxo, on voit très bien ce que tu veux dire…

Il est aujourd‘hui encore extrêmement rare de trouver une personne investie de l’esprit de sagesse et de l’esprit de vérité de façon harmonieuse et efficace.   

Heureusement qu’on a pris des notes… Maintenant, il va falloir qu’on se les bouffe comme de l’homéopathie, jusqu’à perpette ! 

 

62. Cher Mitxo,

Les graines de doute que tu as su semer clandestinement dans notre vie quotidienne, commencent à germer sous forme de certitudes.

Il va falloir que j’arrose…

Nous, les potes de l’intention universelle, nous avons assimilé en partie ta formulation au sujet de l’être substantiel.

C’est le moment de mettre de l’engrais…

Nous nous sommes, servis de tes explications pour décrire et comparer le contenu de nos expériences.

Vous faites du commerce conceptuel !

Afin de faire le point avec toi, voici ce que nous avons rassemblé.

Concevoir, accepter et faire connaissance avec la réalité substantielle sont des domaines d’exploration qui nous intéressent très sérieusement.

Bravo !

Nous sommes tous d’accord pour témoigner qu’effectivement il se passe quelque chose au-delà de notre simple existence physique.

Quelle bonne nouvelle !

Nous avons dû rassembler notre courage pour reconnaître l’évidence de notre intime solitude et la nécessité d’en assumer les exigences et les conséquences.

Vous êtes plusieurs maintenant ?

Garçons et filles, nous sommes un tout petit nombre et nous savons que notre groupe ne va pas s’élargir facilement. Pourquoi pas ?

Parce que ce que nous faisons nous paraît impossible à concilier avec ceux qui se limitent à partager avec nous des relations courantes.

N’allez pas vous isoler !

Nous ne pouvons plus nous isoler, car notre laboratoire de recherche s’est implanté au cœur de la société. Nous sommes nous-mêmes des scientifiques et des cobayes, à l’étude de nos propres réactions.

Nous sommes les acteurs volontaires de la créativité substantielle.

Là, y a respect…

Nous avons déjà découvert que la sincérité personnelle était une attitude beaucoup plus exigeante qu’il n’y paraît.

N’est ce pas, bande de magouilleurs sans scrupules.

Nous comprenons que notre conception de l’amour est encore une entrave plutôt qu’un épanouissement.

Là, je vous aime bien !

Malgré cela, la consécration dont nous nous sommes investis nous autorise à entrer dans un domaine de perception dont nous n’avions pas idée auparavant.

Ca me fait penser aux caravelles de Christophe Colomb.

La notion de périphérie de soi-même nous parle bien, ainsi que celle de la présence d’un agent révélateur intermédiaire et distinct entre les personnes.

Bien que notre approche soit encore préhistorique, des phénomènes curieux nous tenaillent.

Vous n’avez pas fini !

Notre soif de libération nous sèche la gorge. La source substantielle n’est pas loin… Le souvenir particulièrement plaisant de sa saveur nous pousse à la rechercher.

La notion de confiance est devenue très valorisante ; surtout, elle nous maintient dans un état presque second.

L’être substantiel ?...

L’intention universelle n’est plus en question : elle était un thème, elle est devenue une évidence.

Je n’ai plus rien à vous expliquer !

Pour ça, pas de soucis, on ne voudrait pour rien au monde se passer de tes coups fumants et de tes révélations qui tuent.

Notre région abdominale n’a jamais été autant sollicitée : un foyer intérieur s’y est déclaré !

Je vois très bien de quoi il s’agit.

Submergés, nous sommes incapables de faire face à toutes les informations qui nous parviennent.

Subjugués par ce qui nous arrive, nous avons des moments d’intense lucidité ; après quoi, nous mesurons notre léthargie, qui nous semble provenir d’une aberration chromosomique.

Trouble. Instabilité. Aliénation. Manie. Névrose. Délire. Psychasthénie. Hallucination. Désordre. Obsession. Hantise. Déraison… #Tralala lala# !

Calme-toi Mitxo !

Nous désirons annuler toutes gênes pour vivre pleinement notre engagement.

Ne vous gênez pas… Laissez-vous dévorer !

 

63. Nous avons le sentiment de partir à la recherche de l’inconnu. Mitxo, qu’est ce que c’est l’inconnu ?

C’est ce que personne ne pourra jamais connaître.

Merci, mais si nous allons à sa recherche, nous devrions le trouver, le découvrir ! Non, vous ne saurez rien de l’inconnu.

Mais alors quoi ? L’inconnu vous demande de le rechercher pour qu’il puisse vous atteindre. Lui vous trouve et crée en vous une certaine compréhension.

Son domaine d’origine restera toujours hors de portée.

Comment, alors il n’y a pas moyen de poser le pied dans l’inconnu ? Non,… Ou plutôt si… Il faut disparaître.

Mourir, c’est entrer dans l’inconnu ? 

L’être substantiel peut aller jusqu‘à la porte d’entrée de l’inconnu. L’état statique primordial vivant est le perron de ce passage. De l’autre côté, il y a une autre dimension.

Une dimension dont on ne peut pas rapporter un souvenir.

Tes explications sont magiques, Mitxo ! A la fois elles nous décoiffent, et elles nous laissent démunies… Quand on les entend, elles nous interpellent, puis nous les oublions facilement. On se dit qu’on est loin de tout ça et pourtant on se sent attrapés.

On se demande ce qui se passerait si Monsieur et Madame tout le monde avaient connaissance de tes explications. Il ne se passerait rien. Tu crois ça !

Les enfants ne pourraient pas en comprendre une ligne. Les adolescents n’en liraient pas plus d’une page. Les jeunes adultes, trop préoccupés par eux-mêmes, prendraient quelques reliefs au passage et les oublieraient rapidement.

Quelques penseurs se pencheraient sur ces sujets, mais seraient obligés de disputer les formules pour se rassurer et justifier leur incapacité d’engagement.

Les théoriciens, dialecticiens et autres métaphysiciens, n’auraient que le mépris à leur opposer.

Les personnes d’âge mûr ne voudraient même pas en savoir plus que ce qu’ils en entendent dire.

Les anciens seraient totalement incapables d’en accepter le caractère provocateur. Il y a un âge limite pour comprendre les explications de Mitxo ?

Il y a un âge limite pour les accepter. Lequel ? Pas trop tard…

Y a que nous alors ! On dirait que oui, pour le moment. 

Les explications de Mitxo ne sont que des mots, elles ne dévoilent rien de la personne qui les formule.

Les générations qui se succèdent doivent faire l’expérience de l’intention universelle et doivent également formuler des explications adaptées à leurs époques.

Le but des explications est de permettre de travailler à l’échafaudage de l’expérience ensemble. Quand on a obtenu cette expérience, jongler avec le langage est un jeu d’enfant.

Celui qui vit sa vie en partenariat avec l’intention universelle, n’est pas troublé par le caractère abstrait de n’importe quelles formulations. Sincèrement Mitxo, on est encore bien troublés.

 

64. Votre sincérité doit être mise en question. Vous possédez le pouvoir d’en évaluer la profondeur. Aïe, aïe, aïe !

Dans votre intime solitude, l’intensité de l’éclaircissement dépend de la pureté de la sincérité. On vient juste de se brancher au réseau de l’I.U.

Si on vous le demande, vous aller répondre que vous êtes sincères. Ben, oui ! Vous l’êtes effectivement, dans un cadre conceptuel que vous vous êtes aménagés. Ce cadre conceptuel conditionne l’ampleur de votre sincérité.

Vous êtes peut-être parvenus à vous convaincre de la convenance de votre sincérité… Pour connaître la profondeur de la sincérité, il faut accepter l’idée que celle que vous affirmez est forcément à revoir, car en réalité, vous ignorez tout ce qui la limite. Mitxo, Mitxo, tu veux nous dépecer ?

Certains de vos comportements « cachent » effrontément un manque de sincérité, par exemple.

Dans certaines situations, vous agissez « comme si vous étiez sincères » Vos déclarations d’intention sont parfois provoquées par une sincérité douteuse. Tu nous as déjà dis que nous sommes tous des menteurs.

Nous devons dépister nos fraudes et ça, c’est très difficile. Il n’y a que la souplesse de la sincérité qui puisse s’introduire efficacement dans les galeries encrassées par les mauvaises habitudes.

Je ne suis pas un indic, rassurez-vous. Je veux juste vous refiler quelques tuyaux, d’occase, pour vous faciliter le ramonage.

Conseil : Ne manquez pas d’observer le flash de l’agent quand votre sincérité est en question, il y a peut-être infraction…

Votre sincérité accompagne toujours votre action. Si le flash s’est produit dans votre dos, c’est qu’il est destiné à celui qui arrive en face de vous.

Si vous le prenez en pleine tête, vous devez « reconnaître » son avertissement, et si vous êtes un sincère chercheur de sincérité, vous serez sincèrement récompensé par une révélation substantielle.

Que celui qui a des yeux et des oreilles substantielles s’en serve, et les vaches seront bien gardées ! On se sent tout petit Mitxo…

Ce n’est pas encore assez ! Quand vous vous sentirez très, très, très petits, vous verrez que votre vie ne tient qu’à un fil, celui de votre sincérité.

L’intention universelle exige que votre sincérité soit égale à votre engagement. Que votre engagement soit décidé personnellement. Que vous ne trahissiez pas votre décision. Que vous soyez définitivement fidèles.

Vous avez confiance dans l’intention ? Oui, Mitxo ! Prouvez-le ! 

L’intention vous fait confiance. 

Ne cherchez pas à fabriquer de l’amour, c’est la prérogative de l’intention universelle ! Contentez vous d’observer ce qu’elle en fait.

L’esprit de vérité vous indique le sens de la droiture, l’esprit de sagesse vous dit comment s’en servir. Regardez-vous dans votre miroir substantiel. Si la sincérité y règne, elle fait la lumière sur toutes vos décisions.

C’est clair ?

 

65. Commencez-vous à prendre possession de votre être substantiel, ainsi que de ses capacités ? C’est vraiment des rudiments Mitxo ! Il faut un certain temps pour organiser et disposer tous les éléments qui doivent favoriser sa croissance. On a remarqué. Votre intelligence substantielle doit s’installer de façon statique pour devenir performante. A ce qu’il paraîtrait… 

Statique : veut dire en équilibre, stable, fixe, sans changement. 

Pour faire des explorations de plus en plus pertinentes dans l’état statique primordial vivant, vous devez prendre connaissance de votre destinée. Là, tu nous testes ou quoi ? 

Ensuite, vous devez prendre en main cette destinée, avec fidélité, clarté, autorité et consécration.

Tu veux qu’on soit des apôtres, peut-être !

Ce n’est qu’après avoir été actifs dans la démarche de l’intention universelle, que votre conscience commencera à jouir du parfait espace où se reflètent les révélations. Autrement dit, c’est une conquête pour après-demain. J’allais le dire !

Essayez de comprendre… L’intention universelle ne forme pas d’individus pour faire tapisserie. Vous vous doutez bien que le savoir richissime que vous obtiendrez, ne servira pas uniquement à nourrir votre petite personne… aussi grosse qu’elle soit ! Tu nous mets face à une énorme prise de conscience.

Un peu de sérieux !… Ce n’est pas si grave. Peut-être, mais nous n’avons aucune idée de ce que nous devons faire. Moi non-plus.

C’est très subtil. La poussée de l’intention universelle doit vous inciter à faire quelque chose. Quelque chose qui vient d’elle… Vous ne pouvez pas savoir ce qu’elle fera de vous et à la fois, vous devez savoir ce qu’elle veut faire à travers vous… 

Je veux juste vous faire entendre que vous ne parviendrez au bout de vos peines, que si vous produisez de quoi alimenter la famine environnante qui dessèche les cerveaux de vos contemporains.   

Il n’y aura jamais assez à bouffer pour tout le monde ! La conscience statique parfaite n’est pas accessible sans préambules. Auparavant, il faut avoir accompagné le chantier de l’intention universelle. 

Il faut avoir participé à la construction. Il faut avoir servi comme manœuvre et comme ouvrier spécialisé. Il faut avoir tracé des plans en bureau d’études et parcouru du terrain comme commis d’architecte et comme conducteur de travaux.

Qu’est ce qu’on va bien pouvoir dire ? Les explications deviendront sans importance. On va nous attaquer de partout !

Les contentieux environnementaux seront réglés par l’intention universelle.  

Là Mitxo, on est abasourdis et on se sent vraiment des nuls.

L’amitié universelle doit devenir votre activité principale et définitive. Faut qu’on discute entre nous.

Les réponses se trouvent dans la conscience fixe. Il faudrait qu’on fasse de la conscience fixe tous ensemble. C’est vous qui le dites ! Sondez votre sincérité. Contemplez les effets de l’intention universelle. Tentez de découvrir ce qu’elle veut faire, sans craindre les conséquences. Soyez honnêtes et courageux. Soyez créatifs, inventifs, audacieux. Soyez stratégiques, modernes, inattendus, incollables. Etonnez, surprenez ! Tu parles !...

Pour faire honneur à l’intention, il faut être hardi, aventureux, intrépide, entreprenant, brave, résolu, décidé, déterminé, énergique, assuré, osé, gaillard et libre. Arrête, on va se faire péter les conduits ! 

Et pourtant, ce n’est qu’à cette condition que deviendra possible la contemplation de la conscience statique parfaite. A ce moment-là, vous recevrez en continu les révélations de l’intention universelle. Vous serez en compréhension fusionnée avec elle. Vous n’aurez plus à vous demander si votre démarche est sa démarche…  Capicci ?

 

66. La page de pub qui va suivre, est une incitation à prendre part aux activités de l’intention universelle. Il s’agit d’une déclaration, faisant partie de la révélation qui s’affiche naturellement, sur le miroir parfait de la conscience substantielle personnelle. On s’attend à tout.

Pour entrer vivant dans l’inconnu, il faut être un être substantiel complet.

"Je suis un être substantiel. Ma fusion est faite. L’intelligence universelle est ma perception. Ma densité substantielle est « amour » 

L’esprit de vérité confirme mon existence à chaque rencontre.

L’esprit de sagesse valide mes actions. L’axe de mon être est droiture. Mon rayonnement volontaire est celui de l’intention universelle." On a le son, mais pas l’image.

Nous devons tous, un jour, abandonner définitivement notre conscience du monde sensoriel et mourir au monde. Ca, on a bien compris. Et alors ?... 

La question est la suivante : L’être substantiel que je suis est-il capable d’entrer vivant dans l’indéfinissable ? 

Peut-il se dissocier de son enveloppe charnelle et entrer sans mourir dans sa future dimension ?

Re ? 

Voyons si l’état statique de ma conscience, fixée substantiellement, a le pouvoir de m’envoyer dans un nouvel espace d’évolution, en dehors des limites de mon existence actuelle. Trop curieux le type !

Il ne s’agit pas de savoir jusqu’où je peux aller mais jusqu’où l’intention peut aller, en investissant ma personnalité. Hou la la !

Tout en participant au déroulement des opérations que l’intention universelle mène, pour créer des êtres substantiels, je vois se rapprocher le moment où l’information de préparation au transbordement va se faire par révélation. 

Hé, les gars, vous croyez que ça va nous arriver un truc pareil ? Oui, peut être, quand on sera très, très vieux !... 

Cela signifie que je dois me maintenir, dans la contemplation de l’état statique parfait ; avec confiance. 

« Je ne peux m’élever plus haut que le sommet de ma certitude » Mais l’intention universelle a le pouvoir de la transcender.

Fin du message.

Mitxo, Mitxo, t’es fou ! Il va nous falloir un temps infini pour concevoir une chose pareille !

Hum... Comme j’aime vous tourmenter ! 

 

67. Oh, les filles, venez un peu par ici !

Le moment est peut-être venu de s’interroger à propos de votre rôle féminin dans la condition humaine.

Oui, on en a bien besoin !

Chacune d’entre vous s’est-elle demandée d’où provenait son éveil à l’intention universelle ?

Pas sérieusement. 

Cet éveil, a-t-il eu besoin d’un intermédiaire masculin, ou s’est il imposé directement comme une évidence dans votre intime solitude ? 

Moi, on m’a tout d’abord montré une direction avec le doigt. Je l’ai prise parce que mon intuition m’a dit qu’elle serait confortable. 

Dernièrement, les garçons qui t’ont rencontré m’ont invitée à se joindre à eux dans leur recherche. Je les ai suivis parce que cette même intuition m’a dit que j’en serai revalorisée. 

Moi, je me suis sentie indispensable quand on m’a proposé le sujet.

Moi, je me sentais abandonnée. J’avais envie d’un voyage, et me voilà !

En fait, on a toutes été inspirées par les garçons, on les a copiés, puis suivis.

Vous avez dit qu’entre elles, les filles ne s’aimaient pas…

Comme tu nous l’as fait gentiment remarquer, nous n’avons pas un penchant pour l’esprit de troupe. C’est vrai qu’on ne se met pas facilement en association. On s’observe avec réserve et quand on se lâche, c’est pour se griffer le portrait.

Je vous ai dit que le rôle féminin était capital dans la conquête de l’intention universelle, mais qu’il ne prouverait son efficacité qu’en association avec des hommes. Aucune femme n’a pu concurrencer la supériorité de l’homme.  

La supériorité de l’homme ne réside que dans sa masse musculaire. Ce n’est qu’un petit pouvoir en comparaison des possibilités de sagesse et de l’intelligence féminine.

Oui, mais il en profite bien !

Peut-être en êtes-vous partiellement responsables. Quoi ! Tu veux dire que nous contribuons à la violence dans le monde ?

Je veux dire que vous n’avez pas encore pris possession de tous vos moyens. Tu sais que ça m’énerve, tout ce que tu dis là !

La femme a été désignée comme responsable d’une soi-disant faute ancestrale, commise sous les pommiers. Depuis, pas un mot, pas un geste pour dénouer l’enchevêtrement de mensonges qui perpétue cette tradition.

C’est vrai, on n’en peut plus, on déborde, on ne veut plus être à la relègue.

Sans la sagesse des femmes, l’homme cherche à imposer sa vérité en détruisant les bâtiments et en supprimant les peuples. 

Comment se faire entendre ?

Les hommes et les femmes ne s’aiment pas comme l’intention universelle le voudrait. Ca doit être vrai, mais nous ne savons pas nous y prendre !

Disons que la femme d’aujourd’hui souffre toujours de cette exclusion spirituelle à perpétuité.

Il est grand temps de réviser le procès. Je parle pour vous les nouvelles femmes. Si on commençait tout de suite !

Vous avez hérité de nombreux défauts qui résultent de cette fatalité.

Etes-vous sûres de vouloir prendre la tête des opérations et de vous défaire de votre sentiment d’infériorité ? On n’a jamais fait ça.

Avez-vous assez de force d’engagement pour libérer votre pouvoir de sincérité ? On ne s’est jamais autorisées à le faire.

Pouvez-vous abolir le mensonge que vous avez l’habitude de perpétrer pour maintenir votre sécurité auprès de l’homme ? On ne sait pas ce qu’est une femme sous intention universelle. C’est une femme libre. Etes-vous capables d’utiliser correctement l’importance comparative sans être prises de jalousie ? Pas encore, là, Mitxo… C’est chaud.

Acceptez-vous de cohabiter sans suspicion avec des proches, hommes et femmes ? Difficilement.

Etes-vous disposées à sortir de vos cachettes, ou allez-vous laisser moisir vos frustrations sous l’effet de la peur et de l’orgueil féminisé ?

On y travaille Mitxo ! 

Vous savez bien que dans la remise de votre cache, vous craignez d’être découvertes avec des vêtements entachés.

Cette façon de tricher vous prive du plaisir de la responsabilité.

Nous n’aimons pas être vues en situation humiliante. C’est pour cela que vous tenez tant à exposer vos talents de charmeuses. Peut-être…

Pour faire sa publicité, l’intention universelle ne peut pas utiliser la séduction féminine sexiste comme moyen de faire consommer de la sagesse.

De plus, vous confondez l’humiliation et l’humilité.

L’humiliation est ressentie par les coincés : dès qu’une lumière s’allume près d’eux, ils se replient dans l’ombre.

L’humilité éclaire la place que l’intention universelle nous attribue : cela produit du plaisir et de la clarté.

Non, mais attends, tu vas nous faire passer pour des poules !

Calmez-vous les filles. 

La meilleure partie de l’être féminin reste encore à découvrir. C’est dans la réalisation de l’être substantiel que toute sa valeur doit s’imposer.

Un être substantiel complet contient à égalité les subtilités masculines et féminines. Est-ce qu’on va se conduire comme des hommes ?

C’est l’erreur dans laquelle se sont précipitée certaines femmes modernes dans leur émancipation. Non, vous devez tout réinventer. Tu veux qu’on s’attaque à un puzzle de mille pièces ! 

Pour y parvenir, vous devez être créatives. Vous devez courageusement affirmer votre consécration féminine. C'est-à-dire ? En installant en vous une conscience fixe sur laquelle l’intention va imprimer directement ses instructions.

Qu’est-ce qu’on doit trouver ? Voyez comme vous cherchez spontanément l’information de l’homme plutôt que celle de l’intention universelle !

Si votre conscience fixe devient un espace intime sincère, 

« un diamant brut » ? L’intention universelle va vous donner des cours de conduite qu’il faudra suivre assidument. Ensuite elle vous fera passer le permis. Toutes ne l’auront peut être pas du premier coup et devront le repasser jusqu’à ce que les agents examinateurs leur délivrent le précieux pouvoir.

Mitxo, les garçons n’ont pas dit un mot…

C’est qu’ils ont interprété le message pour leur propre compte.

Ces prises de conscience doivent vous rapprocher. Elles doivent faciliter votre orientation. Vos agents vont vous fournir le [Guidage Périphérique Substantiel] pour faciliter votre parcours familial quotidien et vos itinéraires socioprofessionnels.

 

Et si l’intention universelle vous réclamait une lettre de motivation ? On ne se dégonflerait pas ! Voyons !... 

 

Le 8.8.2008. Chère intention universelle,    

 

Aujourd'hui, nous sommes des hommes et des femmes responsables, qui assurent leur rôle social et économique dans le monde. 

Mais surtout, après des années de questionnements, de transformations et de quête du bien-être, nous voulons nous aventurer plus loin encore dans la connaissance de nous-mêmes et des autres. 

Nous avons compris que la profondeur de la pensée ne pouvait se réduire à des considérations religieuses, philosophiques ou psychanalytiques dépassées et galvaudées. 

Nous sommes des penseurs et des acteurs libres, pourvus de certitude. Une certitude qui s'est installée en nous contre tout attente. 

Une confiance inexplicable, la conviction que le déroulement de la vie est merveilleusement déterminé par ton efficace orientation. 

Nous avons découvert les effets de ton existence et nous essayons de l'utiliser au quotidien. Nos découvertes de ces derniers temps ont été stimulées en partageant notre recherche entre amis. 

Nous vivons l'amitié et nous essayons de la partager de façon universelle. La naïveté ne domine plus nos pensées. La peur et l'isolement ne font plus partie de nos troubles. 

Les vieux conditionnements intellectuels peuvent de moins en moins voiler notre jugement et nos observations du monde sont de plus en plus claires et personnelles. 

Personne ne contrôle le déroulement de notre vie, ni les choix que nous ferons demain. 

“ Come on” l’intention ! Groupe I.U.

Pas mal ! 

 

68. Nous voilà repartis pour conquérir cette mystérieuse conscience fixe. On a failli croire que c’était facile, finalement…

Si vous consultez votre « L’explication de Mitxo » un million de fois, vous trouverez de nombreuses questions clés qui permettent d’ouvrir l’espace de réponses contenu dans votre conscience fixe. 

Notre cerveau est pareil à une viande qui cuit dans un pot-au-feu et l’explication de Mitxo entretient la flamme sous la marmite. Même quand on éteint le gaz pendant un certain temps, le bouillon frémit encore longtemps sous le couvercle. Normal, il faut que ça réduise.

Comme je vous le disais, la conscience animée utilisée dans notre quotidien, doit être organisée de façon à pouvoir être écartée facilement au moment de la mise en conscience fixe.

Effectivement, comme tu nous l’as dit, nous sommes la plupart du temps en mode de pilotage automatique… Qui ressemble d’ailleurs à de la conduite en état d’ivresse…

Quand vous vous retirez momentanément de votre milieu de participation sociale, pour recentrer votre conscience substantielle dans son état statique, ne doutez pas qu’un résultat va s’en suivre. Tu veux dire qu’il en reste toujours quelque chose, même si nous avons tendance à oublier.

Vous comprenez bien qu’il ne vous est pas possible d’accéder à un état de conscience statique parfait. Ce n’est que lorsque vous aurez déconditionné vos habitudes que cette correction vous permettra de recevoir plus de lumière.

Mais ! Le travail de vigilance que vous faites chaque jour fournit un éclairage suffisant pour apercevoir les failles du système. La restauration de l’ensemble de l’habitation devra être faite avant de se lancer dans la construction des extensions et de leurs annexes. 

Tu verrais le chantier, Mitxo… Y a encore des gravats de tous les côtés, l’isolation n’est pas terminée. On a l’électricité, mais les interrupteurs ne sont pas encore tous posés. Par endroit, les fils sont apparents et les ampoules manquent ; à la cave, de vieux cartons conservent encore de vielles affaires ; au grenier, les fuites de la toiture dégradent les chemises où dorment des plans oubliés !

Il n’est pas rare que nous nous prenions des gamelles en trébuchant sur nos propres outils.

L’avantage d’un habitat bien isolé se fait apprécier quand les coups de froid vous enveloppent. De même, quand ça chauffe autour de vous, une fraîcheur intérieure devient précieuse.

Et les baies vitrées… Hein ! T’as raison Mitxo, c’est important les grandes ouvertures ! On a besoin d’un maximum de lumière naturelle. Pour percevoir la lumière vivante !

Justement, la lumière vivante dont tu nous as refilé le brevet, nous commençons à la recevoir... Je le vois, en effet.

Nous sommes régulièrement victimes de pannes de secteur, mais c’est du plaisir quand ça marche. Vous devez transporter votre concentré, comme une lampe frontale. Oui, mais là, ce sont les piles qui s’usent rapidement. Vous ne vous fournissez pas à la maison-mère ? On n’a pas toujours l’adresse en tête au moment de les recharger. La conscience fixe est votre bureau de renseignement le plus proche.

Oui, oui, Mitxo, mais tu sais comment c’est ; quand je n’ai pas le lait sur le feu, je change les couches et quand le bébé dort, je dois faire les courses. N’avez vous pas découvert que la conscience fixe peut être maintenue sur les lieux de toutes les actions ? Un peu…

L’état statique vivant se dilue progressivement au fur et à mesure que je m’éloigne des moments de récupération substantielle.

Moi, je ne sais pas quoi faire de ma conscience fixe ! Je crains que, si je me présente comme ça devant ceux qui me connaissent peu, ils vont s’imaginer que je les menace. C’est un risque qu’il faut considérer. 

Avec de l’entraînement, vous deviendrez ardents dans vos conversations et paradoxalement, vos interlocuteurs vous jugeront inoffensifs. Si le contenu de votre affirmation est imbibé d’amitié universelle au moment de l’échange, vous produirez des effets bénéfiques malgré les apparences. Si l’évaluation de votre intervention se fait en toute quiétude, c’est que votre agent périphérique est satisfait.

Un autre souci nous guette. Quand on se retire de notre contexte social deux par deux pour nettoyer notre vision, chacun profite de l’autre pour s’ouvrir. Jusque là, c’est bon.

Le problème, c’est que nous devenons incapables de retrouver notre ouverture substantielle sans la clé de l’autre. Là, ce n’est pas bon… Si je comprends bien, vous savez ouvrir les autres, mais vous devez préalablement vous faire ouvrir par un tiers. Heu !

Et votre responsabilité ! 

Vous l’avez bien en main, votre putain de responsabilité ? On était sûr que t’allais dire ça. C’est vrai, c’est comme si nous avions mis notre responsabilité dans un panier et que nous attendions que l’autre le porte quand ça nous arrange.

Revenons à ce que vous découvrez quand vous déambulez dans les bois.

Moi, je suis encore incapable de formuler correctement mon expérience. Pourtant, je me suis rendu compte récemment que quelque chose que je n’aurais jamais imaginé était en train d’émerger… Super…

Moi, quand j’y pense, je suis stupéfait par ce qui m’arrive alors que je ne le maîtrise pas du tout… Joli…

Moi je sais quand c’est ça et je sais quand ce n’est pas ça ; et quand c’est ça, ben, c’est ça, c’est sûr ! Bien…

J’entends là, quand même, les tous premiers vagissements de l’être substantiel. Je peux dire aussi que le bébé bouge, il est vivant. T’es sérieux ?

Oui, bravo… Il va falloir l’élever maintenant. Quand je songe à toutes ces années de grossesse que je me suis tapé seul, avant de m’accoucher substantiellement au monde… Qu’est-ce que tu insinues ?

Je me dis que je n’aimerais pas être à votre place. T’es sympa Mitxo, tu peux nous rassurer s’te plaît ? Pour former, alimenter, éduquer et maîtriser son être substantiel, cela demande une patience et une minutie d’horloger suisse. Vous ne devez compter que sur l’intention universelle et l’efficacité des agents périphériques substantiels. Vous êtes seuls et uniques, et vous nagez dans un torrent dangereux.

C’est super !... Et toi ? C’est cool !... Toi ? C‘est génial !... Et toi ? J’adore !... Oui !... Come on !... Go !  Yes !  On y va !  

 

69. Vous voulez qu’on parle de l’humiliation ? Oui ! 

Je commence à peine à me rendre compte à quel point l’humiliation m’a fait prendre des décisions et fait faire des actions qui ont contribué à m’isoler. Je réagis encore aujourd’hui sur ces réflexes qui me desservent terriblement. 

Que celui qui n’a jamais été humilié me lance le premier cageot de tomates ! L’individu social ne peut pas accepter l’humiliation. C’est une forme de dévalorisation inacceptable.

Une société, un groupe quel qu’il soit, ne doit pas accepter l’humiliation. Mais vous !... Vous êtes des créateurs substantiels volontaires ! C’est vous-mêmes que vous construisez. Vous opérez dans votre intime solitude et non dans l’isolement. J’ai beaucoup de mal à faire la différence.

Vous avez signé le manifeste pour « Amitié universelle » Dans cette charte, vous vous êtes engagés à considérer vos contacts humains comme des rencontres substantielles. Vous ne pouvez plus être infectés par l’humiliation car vous êtes immunisés par l’humilité. 

Oui, mais les souches virales de l’importance personnelle frustrée mutent et retrouvent de la vigueur quand on croyait les avoir éradiquées.

Il faut essayer de comprendre vos interlocuteurs. Votre agent périphérique insiste pour que vous soyez attentifs au fonctionnement de l’autre, pour que votre nature substantielle l’atteigne. 

Si vous étiez en recherche de statut social, vous n’accepteriez pas l’humiliation. Mais vous êtes plutôt en quête d’un savoir-faire substantiel. Dans ce cas, l’espace sur lequel l’intention universelle a aménagé l’humilité ne comporte plus la moindre trace d’humiliation dégradante.

Ce qui vous aurait humilié auparavant, ne vous irrite plus. Vous connaissez le fonctionnement de l’injustice mais vous ne jouez plus le rôle de la victime. Ca m’énerve ce que tu dis.

Il n’y a pas de mesures de compromission : soit vous êtes fâchés, frustrés et bouleversés par l’humiliation, soit vous savourez la sécurité que vous offre l’humilité. Est-ce que ça veut dire qu’on doit se laisser offenser ? Malheureux ! Répète ce que je viens de dire ! 

« Il n’y a pas de mesures de compromission : soit je suis fâché, frustré et bouleversé par l’humiliation, soit je savoure la sécurité que m’offre l’humilité » Bon, le problème, c’est que c’est vous qui imaginez la blessure de l’offense. 

Vous interprétez les incriminations de vos semblables comme des griefs insupportables, alors que vos agents périphériques se servent de ces situations pour vous sensibiliser aux exigences de l’intention universelle. Vous vous persuadez d’être des victimes de la mesquinerie de votre prochain et par conséquent, vous vous octroyez le droit de vous comporter comme des enfoirés.

Tu veux dire que si quelqu’un me traite avec mépris, je ne dois pas être touché ? La soi-disant corrosion du mépris ne peut attaquer l’inoxydable humilité.

Au lieu d’aimer à la manière de l’intention universelle, vous reproduisez les schémas des usuriers de la finance. Vous donnez votre amitié sous caution. Vous prêtez votre bienveillance à taux variables. Si le marché ne fructifie pas, vous rachetez vos parts. Vous cherchez à faire des bénéfices d’importance sur ceux qui ont moins que vous. Vous exploitez vos biens de façon locative en surveillant les marges de bénéfices. Vous voulez être admirés comme des propriétaires de votre réussite.

Je crains d’être découvert dans une position défavorable. Je ne veux pas risquer d’être pris en flagrant délit d’incompétence. Donc, je me protège et je me cache pour ne pas être dégommé. Les élèves substantiels acceptent avec humour les remarques faites sur leurs croyances idiotes.

C’est vrai que je suis tout à fait capable de mentir sans retenue pour sauver les apparences. Vous grossissez vos propres défauts en les méprisant chez les autres. Ah, j’ai mal au dos…

Tu as mal au dos parce que tes techniques de camouflage sont contraignantes. Une tension permanente consomme l’énergie que tu emploies pour te protéger comme un gros coincé. Cette tension s’oppose à ton rayonnement substantiel et te contraint à la rigidité physique, comme on peut l’être dans une armure médiévale. Tu veux dire qu’on est des brutes ? 

Non, non, vous les garçons vous êtes des gros dinosaures… 

Et nous les filles ?... Des petits tyrannosaures… 

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 14:13

70. Mitxo, c’est incroyable cette violence dans le monde ! 

Je vous ai dit il n’y a pas longtemps, que la violence était le résultat d’une interprétation erronée de l’esprit de vérité. Ca ne nous suffit pas cette réponse ! Ca voudrait dire qu’il faut se battre pour faire progresser le vrai.

Tant que l’humain ne reconnaît pas l’intention universelle, l’esprit de vérité est inutilisable, mais sa présence insistante exerce une pression dans les consciences qui finit par devenir insupportable. Face à cette incompréhension, les êtres masculins se révoltent contre eux-mêmes et leurs guerres deviennent inévitables. 

Quand une personne entend des propos qui risquent de déranger ses confortables habitudes, elle commence par se méfier et se replier. Si les nouvelles versions revendiquées sont plus proches de l’esprit de vérité que celles qu’elle a installées comme vraies dans sa représentation du monde, il n’y a que deux solutions qui se présentent à elle : Celle de la reconnaissance du mieux, son acceptation et la mise en chantier d’un changement d’attitudes. Ou bien, celle de la lutte pour conserver sa vérité.

Les propos énoncés pour une plus juste vérité sont d’autant plus difficiles à accepter qu’ils paraissent toujours virulents et agressifs… Ils le deviennent forcément !

Pour que l’esprit de vérité parvienne à vos oreilles internes, je suis contraint de vous en dissimuler l’approche dans ce judicieux recueil d’apparentes méchancetés, par exemple… Si le « Mitxo » est truffé de vérité, il vous mettra certainement dans une bonne guerre dévastatrice. Il n’y a pas d’autres moyens ?

Il y aurait d’autres moyens, mais ils sont tout aussi contraignants. Lesquels ? Réfléchissez ! Y-a un lézard dans l’esprit de sagesse ! Tout à fait, mais je dirais plutôt ; un reptile saurien !

Tant que la culture de la sagesse ne produira pas suffisamment pour assouvir la famine individuelle et planétaire, la paix ne sera imposée que par la violence. L’absence de paix est insupportable et agace jusqu’à la violence. Mais pourquoi c’est comme ça ?

Le mensonge et la violence sont intimement liés. L’humanité entière est contaminée. Les sociétés, les états, les organisations, les groupes, les clans, tous sont corrompus par le mensonge et la violence. Tu en parles comme d’un fléau mondial, mais fais-nous plutôt un diagnostic proche de nos problèmes. 

Les filles mentent mieux que les garçons, car elles sont plus empêtrées dans l’esprit de sagesse. 

Les garçons sont plus violents, tellement ils sont empêtrés dans l’esprit de vérité.

Les filles se moquent de la vérité et les garçons se foutent de la sagesse.

Les femmes remplies de vérité sont rares, c’est pour cela que les hommes sages sont d’énormes menteurs. Les plus grands menteurs règnent sur la sagesse et les plus violents sur la vérité. 

C’est pathétique.

Vos enfants deviennent violents et mentent très tôt… En fait, dès qu’ils vous regardent !  

Vous ne vous rendez pas compte à quel point vous êtes infectés, rongés, encouragés, confortés, imprégnés. Vos cerveaux sont pareils à des éponges gorgées de doute et de violence. 

C’est pas vrai ?...

On vous a menti sur tout et vous y êtes sérieusement crochetés. Ca vous fait mal et ça maintient une tension dans votre corps qui vous empêche de vous identifier substantiellement. Oh putain… C’est vrai !

Puisque l’humanité a désigné le féminin comme responsable initial de la pagaille, c’est par des travaux de démolition de ce mensonge qu’il faut commencer.

Etant donné que nous sommes incapables de nous en rendre compte, peux-tu nous décrire les techniques de base du mensonge féminin ?

Elles sont fondées sur la projection interprétative. Le besoin défensif d’imaginer en détails les contours du mensonge de l’autre. Pourquoi fait-on ça ?

Vous avez appris le mensonge parce que vous ne parveniez pas à régler vos conflits par la violence brutale. Tandis que les hommes s’envoyaient des morceaux de plomb pour faire régner la sagesse, se lancer de la poudre de poivre aux yeux avec des mots est devenu votre forme de violence. Il fallait bien qu’on se défende ! 

Au fur et à mesure que vous vous éloignez de votre histoire personnelle passée, l’esprit de vérité vous apparaît plus clairement. Vous commettez alors votre première erreur : celle de condamner sévèrement vos propres anciens comportements. Ce faisant, vous menacez votre entourage en lui promettant l’échafaud s’il se rend coupable des mêmes méfaits.

Résultat : dégradation du capital de confiance.

De ce manque de confiance découle une suspicion, une méfiance latente, un a priori. On appelle ça des chipies je crois !

Dès lors, le programme de projection interprétative est lancé. Vous choisissez vos victimes. De préférence celles qui pourraient devenir de possibles rivales. Des rivales de votre importance personnelle aux yeux du monde.

Rien n’est plus facile pour vous, que de plaquer sur le regard que l’autre porte sur vous une intention condamnable que vous connaissez bien pour l’avoir pratiquée vous-même. De qualifier sa qualité de mouvement féminin, par exemple, de « forcément animée d’un mauvais dessein »

L’esprit de compétition a remplacé l’esprit de sagesse.

Pour gagner, il faut être capable de déceler rapidement de la convoitise, de l’appétence ou de la jalousie et de la dénoncer, même s’il n’y en a pas. A la guerre comme à la guerre. Le mensonge personnel est consommé froidement, dans un total aveuglement. Tu veux dire que nous faisons ça systématiquement ? 

Oui, dans une parfaite irrévérence ! Y a-t-il un remède contre cette gangrène ? Cette faute de communication provient d’un manque d’observation du contenu de la conscience fixe. Les femmes ne sont jamais invitées par les hommes à faire cette démarche et elles ne la font pas d’elles-mêmes.

Nous n’avons pas l’habitude d’être seules responsables de nous-mêmes. Vous vous êtes résignées à ce statut de faibles femmes qui vous a été attribuées par l’homme. On n’en peut plus ! Y en a marre ! Ca va changer ! Ca va chier !

L’intérêt que les gens se portent est allumé par l’attrait de l’intention universelle, contenue dans leur personnalité. Cette attraction substantielle est inévitable. Il ne faut pas la confondre avec une attraction physique. 

Le corps de l’autre reste figé dans sa tentative d’élan quand il est confronté à la maîtrise d’une volonté irréversible. Il est maintenu à distance et n’a plus d’issue que vers son intime solitude.

Dans ce type d’expérience, l’être masculin est mis face à une situation où il ne peut plus se battre. Il admet et change ; ou il fuit, ou il se détériore. 

L’être féminin est figé d’admiration devant la nature substantielle mais ne peut pas fuir, alors il souffre il change ou il se dégrade.

Vous êtes bien silencieuses, les filles !... On souffre en silence.

Dans votre intime solitude, il ne vous reste plus qu’à extirper la présence du mensonge et de l’humiliation. Cette manie, ce refuge, cette protection, cette cachette où vous vous accommodez de votre mensonge personnel en condamnant l’hypocrisie du monde.

La conscience libre est exempte de mensonges. Tant que vous ne parvenez pas à cette réalisation, votre conscience animée reste bourrée de contradictions.

Seul un être, forgé par l’intention universelle dans son intime solitude, peut parvenir à lancer la pointe de sa volonté pour faire un trou dans le mensonge du monde. Pour passer au travers et atteindre l’autre côté : celui de la conscience fixe autonome.

Qu’il soit féminin ou masculin.

Ha, quel plaisir…

 

71. C’est incroyable ! Je commence à peine à me rendre compte de ma terrible faculté d’oublier. J’ai enfermé puis ignoré des épisodes entiers de ma vie passée dans des compartiments secrets de ma mémoire et maintenant, je ne sais même plus où sont les clés.  

Les portes de certaines pièces de ton habitat intellectuel sont condamnées par ta sensibilité morale. Ma morale ? Leurs serrures sont rouillées par l’humiliation. Tu as pris des décisions pour en interdire l’accès. Tu passes devant, mais tu as oublié ce qu’elles contiennent. Tu erres dans les couloirs de ta mémoire comme un amnésique halluciné.

Qu’est-ce qu’elle a, ma sensibilité morale ?... Elle merdoie !

Je ne vois pas ce qu’elle fait de mal ! Elle est coincée par des considérations basiques du bien et du mal.

La pensée morale s’intercale entre l’intellect et le substantiel. Si je devais employer un langage moral, je vous dirais que vous devez pardonner et vous sentir pardonnés. Mais l’être substantiel n’est ni amoral, ni immoral : il transcende la morale sans la contrarier… C’est pourquoi je préfère vous gronder. 

Bon, vas-y ! 

Arrêtez de cultiver du chagrin comme des chialeuses et des poltrons ! Cessez de geindre sur votre passé débilitant ! Acceptez que l’intelligence efface les regrets infantiles ! OK, OK, Mitxo, c’est bon !

Il faut vous extraire du modèle imposé par le moule moral de votre temps. Celui-ci a foiré votre appréciation du masculin et du féminin. Vous avez tous eu des difficultés dans votre enfance, pour accepter le monde tel qu’il vous a été présenté, car votre entourage a étalé de la morale autour de vous pour vous responsabiliser. 

Les contours de cette appréciation du bien et du mal sont restés volontairement imprécis. Très vite après y avoir pataugé, vous les avez peu à peu transformés en sables mouvants et vous êtes devenus vaseux.

C’était trop difficile de devenir responsable. Vous avez donc fini par accepter de vous sentir coupables… C’est justement ce que la morale attendait de vous, pour que vous deveniez des gros dégueulasses qui se jugent entre eux. (Les filles) Ah les salauds !... (Les garçons) Ah les salopes ! Et vous tous… Ah les imbéciles.

Il ne faut pas leur en tenir rigueur. Ils ignoraient tout ou presque tout de la liberté substantielle.

Nous aussi !

Je ne peux pas vous expliquer la liberté substantielle, mais je vous assure que si vous réussissez à vous dégager de cette mouise morale, vous jouirez enfin de pouvoir marcher de manière ferme. 

Comment fait-on quand on piétine depuis toujours dans un environnement moralisé ? L’être substantiel n’utilise pas de morale philosophique ou religieuse pour estimer les personnes qu’il rencontre.

Je suis peut être parano, mais j’ai appris à craindre le regard moral de l’autre. "Passez-moi le texto", mais ce comportement est "h, i, é" ! C’est pour cette raison que tu es niqué aussi à la confiance.

Comment t’as fait, toi, pour ne pas te faire enliser moralement ?

J’ai bénéficié très tôt d’une personnalisation substantielle. Comme ça !... Tout seul ? Pendant que mon entourage m’humiliait, j’ai pu observer les ressentiments et la souffrance morale qui motivaient leur acharnement. Je me suis bien gardé de faire de même pour ne pas avoir à m’en imprégner. Tu veux dire qu’il est humiliant d’humilier ? Evidemment !

Vous avez passé tant de temps à larmoyer sur les causes de votre sentimentalité morale frustrée, que vous avez négligé la qualité de vos échanges avec les autres. Tu vas encore dénoncer nos déficiences. Ecoutez… Ce que je vais vous dire est très important.

Quand vous êtes marqués par un fait ou une rencontre, vous éprouvez le besoin de raconter votre histoire autour de vous. Vous désirez communiquer ce que vous avez ressenti. Vous vous placez face à la personne de votre choix et vous tentez de restituer ce que votre mémoire a enregistré. 

Vous intériorisez votre regard pour décrire au mieux le contenu de l’expérience et vous vous lancez dans la représentation. C’est exactement ce que je fais. Il en résulte la plupart du temps de l’incommunicabilité. Explique.

Si le fait marquant que vous estimez assez important pour en faire part, n’a pas été capté substantiellement sur le moment, vous le stockez immédiatement dans votre mémoire. Vous avez l’habitude de faire comme ça, parce que vous n’êtes pas suffisamment présents dans l’instant pour voir simultanément la valeur contenue dans l’événement.

Vous êtes obligés de restituer les faits verbalement en présence de quelqu’un pour en décoder le message. En reformulant votre mémorisation, vous voyez mieux de quoi il s’agit. Où est le hic ?

Vous lisez intérieurement dans votre mémoire et vous récitez votre description sans vous soucier de la réceptivité de l’autre. On ne se rend pas compte. C’est pour cela que votre interlocuteur ne comprend rien à ce que vous dites. Que devrait-on faire ?

Quand vous venez de vivre une rencontre, vous devez la quitter en étant remplis de son contenu substantiel. 

Si tel est le cas, vous n’éprouvez pas le « besoin » de la raconter à quelqu’un d’autre et votre mémoire la classe sans lui donner d’importance.

Si vous choisissez de la raconter, c’est que vous estimez que la valeur qu’elle contient pourrait servir d’inspiration à la personne qui l’écoute. Cette façon de procéder à la représentation est très différente de l’épanchement auquel vous vous adonnez habituellement.

Vos yeux ne sont pas tournés vers l’intérieur pour ne rien rater des détails de l’histoire. Vos yeux sont tournés vers l’interlocuteur et ils envoient l’esprit que contient l’histoire sans se soucier de l’exactitude des images. 

Vous transposez en quelque sorte votre narration pour que la personne en saisisse la lumière. Vous tenez compte de sa façon de l’entendre… Vous ne vous racontez pas pour vous-même, pour faire briller votre importance personnelle : vous communiquez…

Chaque fois que vous choisissez de raconter le déroulement d’une histoire, vous devez en faire une version différente, pour qu’elle coïncide avec la réceptivité de chacun. Donne-nous un exemple ! 

Le meilleur exemple est celui que vous pratiquez vous-mêmes auprès de vos enfants. Pour les accompagner dans leur petite croissance, vous employez souvent des formules idiotes. Vous les menacez sans y croire. Vous leurs dites noir pour qu’ils pensent blanc, etc.…

Il ne viendrait à l’idée de personne, à ce moment-là, de vous montrer du doigt comme des menteurs, ou des falsificateurs parce que vous arrangez les faits pour les rendre acceptables. On ne peut pas traiter les adultes comme des enfants.

L’être substantiel des adultes est si fragile, si timide, qu’il doit être accompagné comme un enfant. C’est à quel moment qu’on devient libre ?

Quand on est affranchi de la servitude morale, libéré de tous préjugés et détaché de toutes conventions dogmatiques. Est-il possible de guérir de moralité aiguë ?

Ce n’est pas une maladie génétique, mais contagieuse. Alors il existe un traitement, une potion, un contrepoison, un antidote ? 

Je peux vous prescrire une ordonnance. Merci docteur. 

Si vous cotisez à la caisse de l’intention universelle, vous serez remboursés à cent pour cent. O.K.

Vous prendrez un comprimé de conscience fixe, deux fois par jour jusqu’à ce que révélation substantielle s’en suive. Et n’oubliez pas de vous oxygéner le cerveau en vous plongeant régulièrement dans quelques passages de l’explication de Mitxo. 

L’explication de Mitxo est une sorte de navette spatiale qui doit vous arracher de l’atmosphère sociale, pour vous mettre en apesanteur dans les couches plus éthérées de la pensée substantielle.

 

72. Il faut qu’on y arrive ! A quoi ? A communiquer substantiellement.

Bon, on recommence.

Vous êtes ! « L’être substantiel » !  

Son langage ne produit pas de sons, il communique en observant et en répondant aux signaux de la qualité du mouvement. Les paroles proviennent de son poste de pilotage automatique et lui servent d’intermédiaire et de traducteur.

Il n’a pas de gosier. Son alimentation se fait directement de l’intérieur, dans son intime solitude où l’intention universelle le nourrit. 

L’être substantiel ne possède pas d’orifice lui permettant de rejeter des déchets puisqu’il n’en produit pas. Trop drôle ça, Mitxo !

Il n’a pas non plus de système génital, puisqu’il ne se reproduit pas. Dommage ! Un peu de sérieux s’you plait ! 

Son passé et son présent ne font qu’un. Son futur n’existe pas. Comme il ignore le temps, il s’intéresse uniquement à l’espace et à la manière de le franchir… Vous rigolez moins !

Les cloisonnements de son habitat ont été abattus ; partout où il se déplace, l’intime solitude est son domicile fixe.

 

73. Tu nous dis souvent que notre appréciation du temps est à revoir, qu’est-ce que ça veut dire ? Elle doit évoluer. Le temps n’existe pas quand on pense substantiellement. On entrevoit, mais on ne saisit pas.

Nous n'avons pas d'organe de perception du temps. Le facteur temps est une invention sociale destinée à la coordination du groupe. Et l’espace ? J’ai une blague à propos de l’espace. Vas-y !

Galilée a défini la ligne horizontale à partir d’un plan d’eau… Et alors ? Ca veut dire qu’elle se trace avec un compas…

Ce n’est pas encore le moment de vous tourmenter en remettant en question votre notion de l’espace. Je préfère m’en servir pour vous dire que l’être substantiel ne s’occupe que de la manière dont on le franchit.

Vous êtes conditionnés par votre statut social qui vous impose la pendule. On ne peut pas faire autrement. Ce n’est pas si difficile de concéder l’exploitation de ce service public à votre poste de pilotage automatique, tout en exploitant l’espace comme un terrain de créativité.

Il n’est pas nécessaire d’annuler votre respect pour l’horloge, quand il s’agit de la qualité de votre présence.

Est-ce qu’on entre dans l’éternité ? L’éternité n’existe pas non plus. C’est un postulat de consolation qui sert à patienter, dans l’attente de la connaissance substantielle.

Ce que vous considérez comme temporel n’est en réalité que le franchissement de séquences spatiales. Personne ne sait exactement le temps qu’il faut pour aller d’un point à un autre, car cela dépend de la vitesse et des nombreux facteurs de son entrave. Sans se la renvoyer, l’évaluation est faite sur la qualité du franchissement des étapes. Quelle est l’utilité de cette analyse ?

L’instant substantiel est fixe, ce n’est que son support qui se déplace. Et qui s’occupe de ce déplacement ?... C’est votre pilotage automatique !

Autrement dit, si votre pilotage automatique est bien programmé, vous pouvez vous en désintéresser pour profiter de votre rayonnement primordial.

Là, je suis figé Mitxo !

C’est ça le truc : être figé et mobile à la fois. Je crains que si je bouge en essayant de rester concentré, mon corps va se contrarier et je vais avoir terriblement mal au dos. C’est ce qui va se passer en effet si tu n’a rien compris à tout ce que je viens de dire…

Si je donne fréquemment de bons coups de genou dans certaines parties sensibles de votre anatomie cérébrale, c’est pour faire tomber vos vieilles idées atteintes de flétrissures qui pendent encore comme des nèfles.

L’ensemble de mes remarques concertées a pour but de vous orienter vers le contenu de la conscience fixe. C’est la seule chose qui compte.

Etre en conscience fixe, c’est vaquer à ses occupations en observant l’espace sans avoir besoin du raisonnement. Ca m’est arrivé !

Pendant que les yeux examinent le déroulement des activités physiques environnantes, l’imaginaire ne fonctionne pas. Heu… 

Pendant que les yeux observent les mouvements d’une personne, aucune interprétation n’est projetée, aucun jugement de valeur n’est présumé. Ca, ça m’est rarement arrivé !

Quand la conscience est fixe, la mémoire ne fonctionne pas. La pensée est dépourvue de paroles. Ca, ça ne m’est encore jamais arrivé.

Quand on établit le contact avec une personne, un déclic se produit et un ajustement relationnel approprié s’opère immédiatement. Approprié, j’essaye…

Le regard est ouvert et contemple sans fixer, sans dévisager, sans toiser, sans épier.

J’essaierai…

La conversation se déclenche avec la même légèreté et le pilotage automatique s’adapte parfaitement à la situation. Le raisonnement est fluide et averti. 

Ca, c’est pas moi !  

Durant la conversation, rien ne vient mettre en question la qualité des comportements. Ca doit être cool !

Si la rencontre avec l’autre établit un contact substantiel d’égale intensité, l’intention universelle confirme l’amitié universelle qui anime les deux personnes ; elles se sentent accordées. Ca nous est arrivé entre nous… Sporadiquement. 

Dès que l’on se trouve seul, l’activité mentale se met immédiatement sur pause. Moi, jamais ! 

Si l’on décide de s’isoler pour approfondir le contenu de la conscience fixe, on marche ou on s’assoit, en laissant les fonctions sensorielles ouvertes. Sans accrocher son attention sur un point fixe, quel qu’il soit. Tu veux dire pas de positions bizarres, pas de nombrilisme.

On ne s’occupe de rien. On ne demande rien. Surtout pas de prières… C’est ça ?

Le phénomène de révélation peut se mettre en fonction. Pendant qu’il a lieu, la perception ne peut être expliquée. Il faut en faire l’expérience. Tout à fait ! 

On se rend compte par la suite, dans le renouvellement des rencontres, que notre considération et notre qualité relationnelle se sont améliorées. C’est vrai ! 

Etre en conscience fixe procure du plaisir, maintient le corps détendu, attise le sens du beau, aligne le sens du vrai et rend sage son expression. C’est vrai !

La stabilité mentale qu’elle procure entretient l’assurance. Ca sera vrai !

L’état de conscience fixe doit être impérativement recherché, installé, puis alimenté par l’intention universelle dans l’intime solitude personnelle.

La conscience fixe doit être transportée partout, dans tous les espaces de la vie, afin que l’intention universelle la gratifie et l’entretienne. On s’efforce !

La conscience substantielle connaîtra finalement l’état statique primordial vivant où se font les révélations de l’origine et de la destinée. Génial !

Une personne en conscience fixe appréhende le monde comme le fait un animal dans son environnement. Comme un chien ou comme un chacal ? Comme un animal sauvage. Les animaux domestiqués sont dégénérés par la proximité des conflits de leurs maîtres. 

La différence qui sépare l’homme de l’animal réside dans l’impossibilité de maîtrise substantielle qui limite se dernier. 

La création d’un être substantiel nécessite un corps animal apte à se tenir debout, pourvu de membres préhensiles et d’un organe capable de prononcer des paroles. Pour toutes les conséquences qui s’ensuivent, c’est l’intention universelle qui s’en occupe.

La conscience substantielle se forme dans l’utérus cérébral de la pensée. Ce qui est certain, c’est qu’il y aura un accouchement. 

De la même manière que le fœtus ignore la réalité de l’existence qu’il va connaître a sa naissance, il est absolument impossible a l’être substantiel d’imaginer les composants de la résurgence de ses perceptions. 

 

74. Justement, puisque tu nous parle d’animalité, de masculin/féminin, de sexe et tout et tout… Comment s’identifier substantiellement quand on est tellement primitif et rudimentaire ?

Vous devez vous dissuader de la bestialité de l’homme. Ca touche notre intimité. C’est justement pour attribuer à cette intimité le label « habitat performance »

Le mâle, l’homme, le masculin, c’est tout un programme qu’il faut revoir. Fais-nous des comparaisons ?

La confusion résulte du choix de deux options : l’homme mâle, ou bien l’homme masculin. Envoie !

L’homme mâle a besoin, pour être crédible auprès de ses semblables, de pouvoir affirmer l’importance de son érection sexuelle. Il craint à tout moment d’être regardé et jugé sur ses dimensions. Comme c’est charmant !

Il compte sur le volume imposant de sa stature corporelle pour prouver son assurance. Ah, le mulet ! S’il ne peut pas compter sur sa carrure, il lui reste la ruse ou l’esbroufe. Ah, le kéké !  

L’homme masculin par contre, se personnalise substantiellement en sublimant sa volonté. Sa droiture se dresse affirmativement. Sa consécration est établie sur une solide assise. Son amitié universelle jaillit du centre de son être continuellement. 

Il ne se satisfait pas d’une extériorisation hâtive, égoïste et limitée de son pouvoir générateur, si vous voyez ce que je veux dire… On voit très bien ce que tu veux dire, Mitxo ! La différence est de taille et il est évident que l’homme mâle ne fait pas le poids.

Et les gonzesses ?

La femme femelle et la femme féminine ? Nous les filles, nous sommes particulièrement atteintes par les critères grégaires de notre condition.

La femelle exige la souveraineté dans son foyer. Elle cultive l’esprit de place et se projette des rivales. Elle se couche en présence du mâle et méprise sa domination. Elle profite de ses avantages en nature, « quand elle en a », pour séduire, afin de bénéficier de certaines faveurs. Quand elle manque de charme, elle se précipite vers de fausses sagesses compensatoires. Ah les chiennes !

La féminité est tout autre. Sa beauté est tranquille et resplendissante, car elle est animée par la sérénité substantielle. Sa confiance dans la vie et dans les hommes est inspirante. Son charme naturel rend sa compagnie attrayante. Son humilité force à déposer les armes à ses pieds. Le rayonnement de son intime solitude la rend intouchable.

La féminité substantielle est vierge de toute morale et madone de l’amitié universelle. 

Houa… J’en ai encore jamais vu des comme ça !

Vous les garçons, comme vous les filles, vous devez apprendre à combiner et intégrer l’ensemble de ces qualités contenues dans le masculin et le féminin.

Les êtres masculins doivent eux aussi être naturels et charmants, rayonnants dans l’humilité et inspirateurs de confiance. De même, les êtres féminins doivent présenter une assurance stoïque et une droiture inébranlable.

 

75. Je suis conscient de mon existence substantielle indépendamment de mes facultés sensorielles. C’est là qu’on a du mal… Mais je dois m’appuyer sur les sens pour faire l’expérience du déplacement.

Le déplacement dans l’espace est le terrain sur lequel l’intention universelle cultive l’existence substantielle.

La parole est un support réfléchissant, qui doit être lancé dans l’espace, pour permettre à la nature substantielle de connaître ses limites. 

Je constate ma densité substantielle en prenant conscience de sa différence avec l’espace. Je perçois simultanément deux existences séparées mais unies. La conscience fixe et la conscience animée… (Facile.) 

Mon être substantiel a une responsabilité dans le développement de sa croissance. Une responsabilité de participation au mouvement de l’intention universelle. Mitxo… On n’y comprend rien ! Je sais, mais je dois quand même vous tourmenter. Pour quoi faire ? Parce que ça va vous arriver finalement. 

Tu ne crois pas qu’il faut arriver à un certain âge pour réaliser tout ça ! Il faut arriver à un certain âge en ayant accompli tout ça ! Raison de plus pour commencer tout de suite.

Votre être substantiel dirige un morceau d’espace dans l’espace. Ce morceau d’espace, c’est votre corps physique. Votre corps physique est un bloc d’espace substantiellement habité. 

A vous !... Moi… ? Oui, toi, vas-y… 

Je suis un être substantiel accroché sur un bout d’espace et je tente de me déplacer dans l’espace sans me prendre des bugnes.

Pas mal, et toi ?

Je n’arrive pas à me rassembler pour me constituer substantiellement. Recentre-toi, sans te préoccuper de ta valeur, ensuite rayonne sur l’espace, sans lui attribuer une valeur. L’espace de mon corps est riveté à quelque chose ; mais je ne sais pas quoi.

L’espace de ton corps et l’espace sur lequel il se déplace est le même. Qu’est ce que je dois faire ? Ferme-la et marche. Je ne peux pas me conduire tout le temps comme ça !

Si tu ne le fais pas, c’est que tu fais tournoyer des morceaux d’espace dans l’espace de ta conscience fixe… Et ça, je reconnais que ça peut faire mal.

Ton corps physique ressemble à un véhicule utilitaire qui transporte des quantités de boites de conserves mal arrimées à l’intérieur. Elles voltigent dangereusement dans tous les sens à chaque virage et mettent en danger ta conduite… Tu ne peux pas te conduire tout le temps comme ça !

Ca va trop vite. Accepte de marcher plus lentement et de parler moins vite.  Dans ma profession c’est difficile. Tu dois réapprendre à travailler.

Justement au boulot, je me fais régulièrement rectifier. Ca ne m’étonne pas. Il y a toujours parmi nos semblables, quelqu’un pour nous tyranniser. Vous n’êtes victimes que de vous-mêmes.

Victime de votre manque d’agencement et de rangement, dans l’espace de votre corps et dans celui qui l’entoure. 

Il faut que l’intention universelle se régale à jardiner votre exploitation. Elle est parfois contrainte de travailler sur un espace marécageux que certains ne parviennent pas à assainir. D’autres ne font rien pour amender la caillasse mentale qu’ils laissent à l’abandon.

Observez-vous de lieux en lieux pour savoir si vous fonctionnez sur le mode du temps ou celui de l’espace. Si vous êtes pris par le temps, vous êtes en train de brouiller les pistes. Si vous êtes branchés à l’espace ; alors, vous savez quoi !... 

Nous avons très souvent besoin de réfléchir ! Réfléchir correctement ne représente qu’un centième de l’espace nécessaire à une action.

C’est très difficile ce que tu nous demandes ! Si vous faites comme je vous le dis, cela deviendra de moins en moins difficile.

 

76. Mitxo ? Oui ! De quoi est faite la consistance substantielle ?

Très bonne question !

Alors… Il est nécessaire de réunir trois ingrédients de base pour constituer cette consistance.

Tout d’abord, vous rassemblez votre vivant, ensuite, vous y ajoutez une quantité égale de luminosité, puis vous incorporez de la volonté. Pétrissez bien le tout jusqu’à obtenir une consistance substantielle. Tu te fiches de nous ? Pas du tout !

Où trouve-t-on du vivant ? Vous le puisez directement dans votre corps physique en l’extrayant de sa dynamique.

Et la luminosité ? On trouve de la luminosité en abondance dans l’intelligence de l’intention universelle. Quel outil utilise-t-on pour touiller cette mixture ? La volonté, bien entendu ! Mais la volonté est un des trois éléments !...

La volonté possède la capacité de préhension et de manœuvre, c’est pourquoi elle s’incorpore pour permettre la liaison de la consistance.

Et on fait ça sur la table de la cuisine ?

Non, seuls les plans de travail en humilité d’origine sont adaptés pour supporter l’opération. Je précise que l’alchimie de ce phénomène ne peut pas se dérouler dans un lieu quelconque. Il faut entrer dans une dimension différente pour créer cette consistance. Comment fait-on pour entrer ?

L’existence substantielle et l’existence physique sont franchement séparées, comme vous le savez si bien, n’est-ce pas ? Ces deux aspects, distincts dans la réalité, sont connectés par la conscience fixe.

La conscience fixe est le passage secret qui conduit la conscience du monde solide vers la dimension substantielle.

Une fois que l’on obtient de la consistance substantielle, qu’est-ce qu’on en fait ? Vous devez vous en servir pour construire sa personnalisation autonome. Ca ressemble à du Pinocchio !

Dans votre cas, c’est un peu ça, vous lui ressemblez, car votre volonté est encore du désir, votre luminosité est une idée et votre vivant est prisonnier de vos tensions. 

Pourquoi on n’y arrive pas ?

Parce que vous lisez l’explication de Mitxo comme un roman et vous l’oubliez dès que vous en avez terminé la lecture. Quand vous entendez tout cela, demandez-vous… Qu’est-ce que je peux en faire ?

Vous devez utiliser la consistance substantielle pour constituer la droiture, la colonne vertébrale de votre être substantiel. C’est quoi cette droiture ?

La droiture, c’est de la fidélité à l’intention universelle.

Il faut prendre possession de sa consistance substantielle, la rendre discernable, « palpable »

Comment ? Votre volonté doit émettre consciemment son rayonnement vivant.

L’être substantiel ne vit que par son contrôle. C’est comme quand vous conduisez une automobile : votre potentiel de croissance substantielle doit être en fonction. Dites-vous bien : « J’ai la responsabilité d’en maîtriser la conduite ». C’est à devenir fou, on a l’intuition que c’est ça, mais on se sent incapables de le faire. Retirez-vous seuls !… Pour essayer de plaquer votre entendement intérieur contre la conscience fixe… Vous devriez vous rendre compte de ceci : puisque je suis guidé par le GPS de l’intention universelle… J’ai qu’à y aller et puis c’est tout !

Puisqu’elle met de l’ordre dans mes explications du monde avant que je ne les rende opérationnelles… je suis toujours prévenu à temps !

Puisqu’elle coordonne mes rencontres… je peux me présenter devant n’importe qui sans craindre les pièges.

Savez-vous que l’intention universelle a voulu ainsi l’évolution de la vie pour pouvoir produire des fruits : la conscience et la volonté humaine ? Savez-vous que dès lors, ces fruits ne lui appartiennent plus ? Ils sont à nous. On les consomme si on veut quand on veut et comme on veut.

J’ai lu dans un livre que nous sommes des êtres lumineux en forme d’œuf. 

Un bon nombre de personnes en quête de certitude spirituelle, poussées par la perte de repères que cela implique, éprouvent la nécessité de plaquer une formule sur l'ultime apparence de l'être substantiel. Pour s'accrocher à quelque chose.

Le terme " luminosité " leur paraît être l'image la moins matérielle et la plus spirituelle qui soit. Cette représentation est encore un leurre, déposé par les finalistes spirituels pour encourager les attardés sur la finition de leur accomplissement.

Dire que nous sommes des êtres lumineux n'est qu'une façon de parler. On peut parler d'intelligence lumineuse, c'est-à-dire vive, perspicace, clairvoyante. Ce n'est pas pour autant que celle-ci émet de la lumière.

L'être substantiel est une réalité incontournable qui ne peut se soumettre à aucun critère de l'imagination imagée.

Seule une perception hors de toute image matérialiste peut témoigner de son existence.

La notion d'état statique primordial vivant reste encore la plus humble des invitations à attester par soi-même de l'évidence de sa nature.

 

77. Je vais vous faire une confidence qui pourrait vous inspirer pour trouver des moyens de vous dégager de l’emprise morale dont vous souffrez. C’est sympa, vas-y.

Quand j’ai commencé à prendre conscience de ma dimension substantielle, j’ai dû cacher cette découverte à mes meilleurs amis comme à ma famille et aux autres gens. Tu leur as caché la vérité ? Mon intention n’était pas de leur mentir ou de les tromper.

Je ne leur ai pas fourni les explications rassurantes qu’ils espéraient. Ils ne t’ont pas tellement dérangé… Ils m’ont facilement laissé tranquille parce que je leur ai laissé croire que j’acceptais l’humiliation. Comment ça ?

J’ai fait cela parce que j’ai compris qu’ils ne pouvaient pas saisir la profondeur de l’humilité. Ils se sont contentés de juger mon existence comme une situation peu enviable. Je les ai laissés se satisfaire de leurs croyances parce qu’ils n’auraient pas pu me suivre dans ma démarche sans être détruits dans leur conditionnement. Ils n’auraient pas pu le supporter. Tu m’étonnes, on les comprend !

Je ne les ai pas dérangés pour qu’ils me laissent naviguer vers mon accomplissement, sans qu’ils s’en aperçoivent. 

Je ne leur ai pas menti, j’ai seulement évité de leur montrer ma façon de procéder. 

Je ne les ai pas trahis, je les ai aimés sans qu’ils le sachent. 

Je ne les ai pas condamnés, j’ai continué à les côtoyer en acceptant le regard myope qu’ils posaient sur moi.

Je ne me suis pas mis en avant pour être reconnu quand ils ont jugé ma condition comme négligeable.

 

 78. Mitxo. On est par terre !  Je vois ça.

Relevez-vous les gars ! On a dû fondre les plombs, vu qu'on arrive plus à rallumer. Vos fusibles sont un peu légers.

J'ai observé la manière avec laquelle vous ramassez vos gamelles. Vos échecs me paraissent liés à vos sentiments exaspérés.

On pourrait aborder le thème des sentiments... Si vous voulez ? Oui, pourquoi pas.

Vos têtes de lecture ont besoin d'un bon nettoyage. Mais qu'est-ce qui a bien pu les encrasser comme ça ? 

Votre sentimentalité limite la profondeur de votre réflexion.

Etat affectif en régression, émotivité exacerbée, représentations du monde plus ou moins claires et teintées de ressentis mouvants, tendances et penchants mal inclinés, sensiblerie à fleur de peau... 

Dès que vous êtes touchés, vous êtes coulés.

Toutes vos analyses baignent comme de la salade dans une huile émotionnelle. Vous agissez selon vos sentiments plus que par réflexion.

Résultat, vos actions manquent de liberté. Votre affectif est affecté au moindre changement. Vos satisfactions dépendent du phénomène d’attraction / répulsion. Vos refoulements vous angoissent.

Tu veux dire que notre état affectif est fragile ?

Tant que vous dépendrez de vos sentiments, vous ignorerez la stabilité substantielle.

T'es fou Mitxo ! On ne peut pas vivre sans émotions ! Si, si... On vit même beaucoup mieux quand cette représentation est dépassée.

Si l'émotivité vous domine, elle vous attachera solidement au poteau de torture de la raison sociale.

Mais l'amour, c'est bien un sentiment ?

Le sentiment amoureux accompagne l'enfance pour édulcorer les premières humiliations. Pour créer l'être substantiel, l'intention universelle ne dépend pas des sentiments.

L'humiliation affecte le sentiment, l'humilité le débranche.

Alors pourquoi une mère éprouve de l'affection pour ses enfants ? Parce que son instinct animal provoque cette impulsion.

Le problème de beaucoup de mères, c'est qu'elles réagissent comme des femelles. Elles protègent exagérément leurs petits et étouffent la croissance de leur autonomie. Plus tard, quand les enfants deviennent adultes, elles continuent de les bichonner comme s'ils avaient toujours besoin de leurs petits soins maternels. Ma mère est très tatillonne sur l'odeur de mes chaussettes. La mienne a toujours un bon médicament à me prescrire. La mienne voudrait avoir le contrôle sur ma coiffure.

La femme mûre qui a des enfants adultes, doit avoir suivi leur évolution ; elle voit que l'esprit de sagesse les tracasse. Elle sait utiliser l'avantage de son expérience pour les orienter vers l'intention universelle et ne s'occupe plus de leurs besoins corporels ou de leur condition sociale. Si je disais à ma mère qu'elle n'a pas assuré ma progression substantielle, elle me giflerait !

Et l'amour des pères ? Là, y a du boulot. L'amour paternel a été reconnu comme catastrophe naturelle par les assurances substantielles, c'est pourquoi vous recevez actuellement des indemnités de dédommagement compensatoires sous forme d'amitié universelle. Il faudra fournir des moyens conséquents pour reconstruire un véritable sens de la paternité. Ca va coûter cher et on va peut-être même pas en profiter !

La croissance de votre autonomie ne s'est pas déroulée correctement, mais la faiblesse de l'éducation parentale ne doit pas être une excuse pour vous plaindre et vous accrocher à votre sentiment stagnant et frustré.

Comment fait-on pour ne rien ressentir ? Je n'ai pas dit ça, vous confondez les perceptions.

Vous avez construit dans vos pensées des barrages contraignants, avec un ciment constitué de sensiblerie, de peur et de consistance substantielle (un amalgame peu résistant). Parfois ils se fissurent et le risque d'engloutissement de votre espace vous panique.

Si on détruit ces barrages, qu’est-ce qu'il va nous arriver ?

On peut toujours vider une retenue en laissant de nouveau s'écouler la vie naturellement comme avant son bouchage. Il suffit d'enlever la bonde... 

Tu nous demandes de nous transformer comme une chenille en papillon !

La conscience substantielle est une perception qui n'offusque pas le sentiment mais le transcende. Le sentiment est une racine, l'être substantiel est sa fleur. Il ressent intelligemment et quand il le vit, ce ressenti est clair, plaisant et détaché. Il connaît la différence quand il observe les pressions sentimentales de ses proches.

Si vous aviez bien compris mes explications, vous seriez à même d'utiliser votre volonté et votre humilité pour dégraisser votre sentiment et confirmer votre consistance substantielle.

Tu veux nous faire entrer dans une dimension parallèle. Vous êtes enfermés dans votre sentiment... Vous pouvez en sortir par la conscience fixe ; l’unique issue.

C'est inhumain ! C'est surhumain. On ne va jamais y arriver ! Si vous ne comprenez pas l'ironie de votre inertie, vous aurez des ennuis avec votre périphérie. Si vous préférez subir qu’agir, la souffrance sentimentale ne vous quittera jamais.

Abandonnez vos doudous et vos peluches ! Cessez de réclamer des friandises de bazar à la moindre contrariété ! Si vous boudez l'intention universelle, elle ne pourra pas vous alimenter. Si vous faites la sourde oreille aux rappels à l'ordre de vos agents périphériques, vous les obligez à s'asseoir pesamment sur votre sentimentalité. Si vous ne vous corrigez pas vous-mêmes, vous serez ballottés au gré des événements.

J'ai envie de me baffer là Mitxo ! Du calme, soyez vigilants, attentifs et perspicaces, tout en étant conviviaux. Vous êtes élèves d'un cours particulier, apprenez vos leçons et faites vos exercices régulièrement pour passer en classe supérieure. Mais ne vous ai-je pas déjà dit tout ça ? 

 

79. Mitxo, pourquoi l'explication de Mitxo ?

Parce que l'intention universelle contrôle l'explication du monde. L'intention universelle impersonnelle veut à tout prix investir dans la personnalité, elle y parvient en orchestrant les explications du monde. Comment fait-elle ça ?

Elle installe des réponses dans les mentalités qu'elle veut gagner. Explique. Nous nous posons des questions parce que des réponses nous habitent. En les formulant, nous élaborons une explication du monde que l'intention universelle peut orienter.

Mais le monde est bourré d'explications incapables de s'accorder les unes aux autres.

L'intention universelle favorise toutes les formes de conceptions égoïstes. Ensuite, elle provoque leurs confrontations pour qu'elles se détruisent entre elles.

Pourquoi tes explications seraient-elles meilleures que les autres ? Leur valeur réside dans le fait qu'elle s'annulent d'elles-mêmes.

Pourquoi vouloir tout expliquer alors ?

Chaque individu doit déployer sa propre explication du monde pour pouvoir se réaliser de façon complète. Quand ces explications ne contredisent plus sa perception substantielle, sa raison n'est plus en conflit avec sa volonté.

Ca veut dire que nos explications sont à chier ?

Si vos explications ne vous servent pas bien, vous pouvez toujours utiliser celle des autres et là, vous avez le choix. Ce que les gens pensent est à chier ! Ce que les gens pensent ne m'intéresse pas. C'est ce à quoi ils ne pensent pas que j'observe et que j'analyse. C'est-à-dire ? Je regarde leur je suis et leur je veux. Ils oublient quelque chose ?

Ils oublient de chercher de meilleures explications. La plupart des gens sont saturés de formulations tellement enchevêtrées qu'il leur est quasiment impossible de s'en libérer. A tel point que la conscience fixe est devenue inaccessible.

Et toi, comment as-tu fait ? A force d'ajuster et de peaufiner des explications compatibles avec l'intention universelle, elles finissent par perdre toute résistance.

La conscience qui n'est plus animée par des explications est fixe et permet à la volonté de rendre objectif ce qui est suggéré substantiellement.

On ne peut pas expliquer la dynamique substantielle ?

NON,

C'est la fin des explications ? Dans ce domaine, oui !

Quand on parvient à ce stade, la chimie du cerveau est transformée. La pensée utilise de nouveaux moyens d'investigation qui permettent à la volonté d'exercer son pouvoir avec une plus grande efficacité.

La circulation cérébrale des explications a besoin de circuits et de connexions.

La volonté s'exprime dans un espace dépourvu de repères. Grâce à elle, l'acte de contemplation permet de libérer de la dynamique.

Cette dynamique est l'intention universelle dans son ouvrage.

L'intention agit sur l'intellect afin que la totalité des explications se résume en un verbe « Je suis »

Elle agit également sur l'imagination pour que la volonté se résume en une action : « Je veux »

L'intention universelle égale je suis et je veux.

On peut faire une récrée ? Tout à fait, si on faisait un pique-nique ?

 

« C’est facile à comprendre, pour vous qui découvrez ce fragment de l’explication de Mitxo alors que deux mille ans se sont écoulés depuis sa rédaction » « Mais au tout début du vingt et unième siècle, à l’aube de l’ère crétine, vous n’imaginez pas jusqu’à quelle profondeur les hommes et les femmes s’étaient orgueilleusement enlisés. »

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Présentation

  • : explication de Mitxo
  • : L'explication de Mitxo est un texte qui traite de l'intention universelle, qui cherche à se personnaliser dans les individus.
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